Premiers combats

La nuit est calme sur la Moldavia. De temps à autres, des avions survolent le pays mais sans jamais rien faire, si ce n'est augmenter la crainte dans la population.

Dans le village de Itanos, la nuit se déroule comme chaque nuit dans cette petite bourgade entre Maxichi et Chinisau, lieu de passage de la principale ligne de chemin de fer du basilissat.

Vers 3h00 ce matin, une gigantesque déflagration réveille le village et les environs... le pont ferroviaire vient de sauter.

Rapidement sur le terrain se déploie la gendarmerie. Le pont a été saboté.

- Capitaine, venez voir, cria un des gendarmes.
Le capitaine approcha de la rive. Un corps très abîmé avait été récupéré par la gendarmerie moldavienne.
- Ce n'est pas un de nos soldats dit le gendarme.
- Ni même un Tchéquoslovène poursuivit le capitaine.

Voilà qui laissa perplexe le capitaine de gendarmerie. Qui était cet individu et que faisait il dans ce accoutrement.
Au vu de son état il avait du périr dans l'explosion du pont. Y avait-il participé. Il décida d'en informer ses supérieurs déjà tout en affaire par la coupure de l'unique ligne ferroviaire entre les deux principales villes du pays.

Dans la capitale la tension était palpable.
Des nouvelles venaient d'arriver de Bulgograd au nord de la capitale : on venait d'attaquer un poste de la gendarmerie moldavienne. Bilan 15 morts : 13 gendarmes et deux attaquants.

Encore une fois le même accoutrement que pour le pont.

L'attaque avait eu lieu dans la nuit alors que les gendarmes étaient quasiment tous endormis.
Les assaillants avaient fait exploser le mur du dortoir et ont surpris les gendarmes dans leur sommeil, ne leur laissant aucune chance à riposter. Seuls les 5 gendarmes de gardes ont pu intervenir et demander du secours. Mais la plupart des assaillants sont repartis aussitôt la riposte lancée.

Sur diverses places de villages et de villes moldaviennes des inconnus avaient placardé cette affiche.

Les services moldaviens répondirent qu'ils acceptaient avec joie cette aide.