Arrivée

Un capitaine s'approche avec trois soldats. Ses hommes étaient de l'armée régulière. Ils étaient de père en fils dans l'Armée, et toujours sous les ordres d'un Dutronc.

- Votre Altesse, je me présente Marc Papineau, capitaine de l'Armée de la République de Chiron, anciennement Armée de l'Ouest de Edoran. Durant votre séjour au Palais, je vais assurer votre sécurité. Le duc d'Esse ne m'a pas informé qui vous souhaitez voir. Où dois-je vous conduire ?

Conduisez-moi au comité révolutionnaire.

Le duc d'Esse sortait souvent de la réunion, pour rejoindre les autres officiers, qui recevaient continuellement des nouvelles, sur l'état de situation.

Il voit toujours un homme dans la salle d'attente, et décide de s'arrêter pour s'informer.

- Monsieur, vous êtes ?

Tout à coup un officier arrive d'urgence, en courant.

- Monsieur le duc, les nouvelles de Confolens sont bonnes. L'Armée a réussi à contrôler la situation
- Alors, dites au Comité du salut du public de Confolens de continuer la même stratégie. Envoyez l'information au Président par intérim. Informez-le que les réunions sont longues, mais que notre proposition avance bien.

L'officier retourne à son bureau, et le duc se retourne vers l'inconnu.

- Désolé, monsieur, m'avez-vous répondu à ma question ? Vous êtes ?

Louis fit un salut

Je suis Louis-Joseph de Rougemont, dernier duc en lice pour le duché d'Arséna.


Je reviens d'exil et je voudrais offrir mon aide au gouvernement provisoire.

Je suis un ex ministre de la diplomatie impériale.


Il serait très important de faire reconnaître le régime républicain par les autres puissances afin d'éviter le soutien des puissances aux monarchistes.

Un officier s'approche du duc d'Esse.

- Monsieur, le Commandeur n'est plus à Vera. Il a quitté la ville depuis 3 jours.

Le duc sentit une colère montée en lui.

- Donc, annulez l'attaque et dites aux hommes du service de renseignement de retrouver le Commandeur, mort ou vif.

- Oui, monsieur.

Le duc se tourne vers le Rougemont.

- Monsieur, nous ne pouvons pas vérifier vos informations. Vous comprendrez que nos soucis personnels sont d'assurer la défense de la capitale et d'éliminer toute menace. Actuellement, nous pouvons être sûrs que le Commandeur prépare un plan b. Notre objectif est de l'arrêter avant. Vous voyez que notre service d'espionnage en Fransie est pourri. Donc rentrez avec nous au conseil, vous leur présenterez votre stratégie.

Le duc d'Esse rentre dans la salle épuisée.

Louis était surpris de la facilité avec laquelle il était entré dans l'antichambre de la grogne révolutionnaire. Il s'assit et regarda les tactitiens débattre de la solution pour mettre fin à la guerre civile. Mais au moment où le général Vallaparte demanda quelques hommes pour abbatre les troupes royalistes...le vieux Louis se leva


Messieurs,


l'étincelle républicaine est en péril et les ennemis de notre nation sont nombreux.


Mais attention, le verbe est parfois plus dangereux que le sabre.

À ce moment les militaires devinrent hilares, mais Louis les ignora.


Vous pourrez triompher des ennemis royalistes, mais vous ne pourrez vaincre toutes les armées réactionnaires qui chercheront à tuer notre soif de liberté.

Il faut faire reconnaître notrejeune république dans tout le micromonde. Car sinon, Alfred pourra s'enfuir partout et pourra avoir l'appuie des autres nations pour lever des armées et renverser la République.

Je me propose de partir à l'étranger pour faire reconnaître la République et qui sait, peut-être recevoir un appui.

Un jeune prêtre fransien, l'abbé Rézina, soutint cet appel du vieux Louis de Rougemont. Il fit par ailleurs remarqué que si le Commandeur voulait obtenir une certaine autorité en Edoran, il pourrait se faire couronner... or personne ne savait où se trouvait le Pontife Métophane... personnage indispensable à tout sacrement.

Le duc d'Esse ne savait plus quoi dire. Il recevait continuellement des rapports contradictoires.

- Nous sommes tous d'accord. Monsieur de Rougemont, nous avons l'appui de la Russlavie et de la Moldavie. Votre mission et vous avez 72 heures pour convaincre le roi de Alémanie de rentrer dans notre camp, et de convaincre le prince Ratislav de même. Dites-leur que la République de Edoran leur libérera de la soumission à un empereur et surtout au Commandeur. Vous serez protégé par nos hommes.

Il fait venir le capitaine.

- Monsieur capitaine Marc Papineau, vous allez assurer la sécurité avec 10 de vos hommes de monsieur de Rougemont, et me ferrez un rapport quotidien.

- Monsieur de Rougemont, votre mission est importante. Si le prince Ratislav change de camp, le Commandeur est perdu.

Il tourne cette fois vers l'abbé.

- Monsieur l'abbé, nous comprenons votre inquiétude. Nous n’avons pas de nouvelle de notre grand-père maternel, mais il reste que notre principale mission est d'empêcher si vous avez raison, que le couronnement a lieu en Allancia. Donc nous ferrons notre possible.

L'abbé répliqua au Capitaine que le couronnement pouvait se faire dans chacun des grands temples d'Édoran, du moment qu'il était réalisé par le pontife selon le rite instauré pour le premier Couronnement impérial

Le duc d'Esse répondit.

Nous sommes le chef de l'État-major, et non un capitaine. Vous avez raison et merci de nous informer sur les couronnements. Sauf que nous croyons qu'un couronnement à l'extérieur de Allancia n'aura pas la même valeur symbolique. Un couronnement à Allancia aurait démontré l'unité de la nation, et qu'il contrôle le pouvoir. Actuellement, seul le temple à Lucéra est hors de notre autorité. Nous n'avons pas les moyens humains pour prendre Lucéra. Nous espérons que monsieur de Rougemont réussira sa mission.

(dsl j'avais lu le capitaine et en revenant répondre au message je ne me souvenais plus de qui avait parler...)

- Il n'aura peut être pas la même valeur, mais hélas il sera tout à fait valable. Légalement, le Commandeur pourrait devenir notre Empereur, si toutefois c'est bien là ce qui se déroule en l'absence de notre saint Pontife. Je verrai effectivement la cérémonie se dérouler en Fransie à Lucéra.
Mais ne soyons pas trop pessimiste. Ayons confiance.

Aussi, nous partons pour les Russlavies.

Le député UCE arriva au palais, espérant être reçu nrapidement et dire ec qu'il pensait à ce chenapan de Dutronc, qui préférait faire fusiller des Edoranais que de sauver son grand-père.

L'Ambassadeur de Moldavia Nicola Marenescu fit parvenir au gouvernement une lettre leur demandant de ne pas faire fusiller sans jugement des Edoranais, même s'ils s'étaient révoltés. Le soutien de la Moldavia ne pouvait se faire pour un état ne respectant pas la vie humaine donnée par Ether.

Nous ne pourrons plus vous soutenir si ces massacres continuent. S'ils sont condamnés par un tribunal, soit, même si notre personne a fait depuis longtemps abolir cette pratique barbare, mais sans jugement cela est tout à fait inhumain.

Le duc d'Esse revient de sa contribution humanitaire et voit sur son bureau une lettre. Il lit la lettre et ordonna la suivante réponse.

Votre Majesté
Nous comprenons votre inquiétude, et nous répondons positivement. Nous informerons rapidement nos hommes que les exécutions arbitraires sont interdites.

Après la dictée de sa lettre, on lui informe qu'un député de Chiron souhaite le rencontrer. On invite alors le fameux député à rentrer dans un petit bureau, qui a juste des cartes de Edoran et de Allancia, sur les murs.

Le duc prit la parole.
- Que pouvons-nous pour vous, monsieur ?

Monsieur le Duc, en tant que député de ma circonscription, je viens me plaindre auprès de vous des exactions qui ont été commises par vos hommes vis à vis de nationaux. Des exécutions arbitraires. Sans doute ces hommes doivent ils être jugés par votre justice, c'est à voir, mais s'ils sont coupable sde quoi que ce soit, qu'ils soient au moins jugés. Édoran est un état de droit et non la Tchécoslovénie.

Monsieur, soyez tranquille. Nous avons déjà donné des ordres. Il y a 5 minutes, nous avons interdit ses exécutions. Mais vous devez comprendre de la situation. La république est en danger. Nous faisons tout ce qu'il faut pour assurer la sécurité et la survie. Mais soyez rassuré, maintenant vos amis ne seront pas exécutés.

Ce ne sont pas mes amis et je me moque bien qu'ils veuillent détruire votre maudite république. Je suis député du Très Saint Empire d'Edoran pas d'une république fantoche qui n'existe que dans votre tête et dans celle de deux trois énergumènes dans votre espèce. Votre Grand-père est un saint homme lui... On se demande ce que vous avez pu hériter de lui

Nous avons hérité de son amour pour ce pays, et pour le peuple. N'oubliez pas, monsieur, que certains de vos électeurs ont été tués par les hommes du Commandeur, sans aucun procès. Sa dictature fut terrible.

Pour vous, notre rêve est nuisible, mais nous croyons qu'il est mieux de vivre dans une république, que de vivre sous le Commandeur.

J'ai également souffert sous le régime du Commandeur parce que j'étais l'ami de Philibert Carnavon. Les Miliciens ont tué deux de mes fils, je panse que je connais la souffrance et le danger que représente le Commandeur que je refuserai quoi qu'il arrive de reconnaître comme mon empereur. Mais je ne peux accepter votre république, Ether a créé Edoran pour en faire un Empire

C'est pour cette raison que Chiron a été le premier à lever le bras, pour défendre son Église. De même, nous avons travaillé pour mettre à la présidence, Son Altesse le prince de Fricard, descendant direct des rois de Chiron. Vous voyez, nous travaillons pour les intérêts de l'Empire. Certains critiqueront nos choix et nos décisions. Mais nous vous le jurons, nous faisons cela pour Éther et Edoran.

Nous vous invitons à partir. Amenez avec vous quelques femmes et malades. La bataille, qui aura lieu, n'est pas pour eux. Faites vite. S'il vous plait, propopagez la bonne nouvelle. La République c'est l'Empire, avec de meilleurs côtés. Ah oui, voici des documents, qui prouvent que le Commandeur a organisé, planifié et financé l'assassinat de son neveu. Ils seront en sécurité avec vous. Lors de la chute de la ville, le commandeur voudra détruire les preuves.

Partez.

D'abord jamais je n'irai raconter de pareilles inepties : la république c'est ne sera jamais l'Empire. Et je n'ai pas à recevoir d'ordre d'un je ne sais quoi...

Il sortit très en colère