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Les martyrs de la Liberté
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Les martyrs de la Liberté
La Palogne vivait dans un climat de Terreur depuis une semaine déjà. Les perquisitions se poursuivaient, les exécutions sommaire, de la petite soldatesque également. Les victimes étaient les hébraïtes, les zorthodoxes, les soupçonnés de franc charpenterie, de socialisme et de markisme. Le peuple fanatique des campagne s'en laissait à coeur joie, pour expurger toute la violence qu'il contenait, avec la complicité des forces de l'ordre le plus souvent. Le peuple des villes s'armaient, l'insurection gonflait. Chacun pouvait libérer sa haine destructrice sur les biens de celui qui était soupçonné de dissidence. Les corps décharnés des pendus se balançant au vent, étaient laissés aux corbeaux. Les ténèbres s'étaient abattues sur la Palogne.
Casimir avait remis au gout du jour pour les victimes de haute extraction une exécution des plus raffinées. Vie sauve leur était donnée si elle survivait à la confrontation avec un ours affamé. Le sanguinaire souverain disait-on se délectait du macabre spectable qui causait dans le peuple et la noblesse le grand effroi. Les griffes lacérés de l'ours, éviscéraient d'abord le malheureux hobereau avant que sa machoire ne vienne dévoré le reste des entrailles de l'impétrant encore vivant. Les restes étaient jetés aux chiens. Ce carnage soulevait le coeur, il avait pour but de rabaisser les résistances. Quelques vieillards coupables de leur silence avaient été pendus haut et court, peine infamante pour un magnat de Palogne qui avait d'ordinaire droit à la décapitation. Les quelques militaires compromis furent fusillés ou invité à se suicider. Les prisonniers politiques de basse extraction furent simplement mais très délicatement garottés avant que le visage violacé de leur cadavre ne soit exposés au peuple sur les places publics. Pour quelques uns on était sorti de l'ordinaire et on avait choisi l'écartellement ou l'empallement, suivant le degré d'adhésion à l'insurrection de Klausbursko. Il fallait terrifier !
Le jugement de Klausbursko enfin rétablit se tint. Le verdict était tombé : la mort ! La seule inconnue serait la type de mort. Infamante c'est certain. L'on ressorti du fond des âges une coutume macabre qui punissait les crimes de haute trahison et de lèse-majesté. Ainsi fut il décidé que Klausbursko serait pendu par le cou, sans que mort s'ensuive, avant d'être éventré, éviscéré et émasculé. Les intestins, les viscères et les organes génitaux seraient ensuite brûlés devant ses yeux avant que le coeur ne soit retirer, en dernier. Enfin le corps de Klausbursko serait décapité et équarri, le corps divisé en quatre morceaux, ou plutôt cinq s'il fallait compter la tête. Suivant la tradition ancestrale, les morceaux seraient exposé au gibet afin de dissuader d'éventuel traitre. Il subirait là : le pourrissement, les corbeaux et les avanies des mécontants.
La tante de Klausbursko, la Princesse Adélaïde de Klausbourg, future reine de Palogne, fut rempli d'effroi, elle retint dans ses bras la fiancée de Klausbursko qui défaillit à l'annonce du verdict. En dépit des ses menés envers lui, son futur époux restait inflexible. La sentence serait exécuté dans trois jours, il fallait faire quelque chose. Le Grand-duc de Zollernberg, Louis Ier, se désintéressait de son neveu, et ne se compromettrait pas. Il espérait une fois la paix assurée avec la Russlavie, une alliance des monarchies autoritaires contre le markisme et toute forme de progressisme. Un recours s'offrait selon les règles de la féodalité. Il fallait en appeler au suzerain du Roi de Palogne : l'Empereur.
Casimir avait remis au gout du jour pour les victimes de haute extraction une exécution des plus raffinées. Vie sauve leur était donnée si elle survivait à la confrontation avec un ours affamé. Le sanguinaire souverain disait-on se délectait du macabre spectable qui causait dans le peuple et la noblesse le grand effroi. Les griffes lacérés de l'ours, éviscéraient d'abord le malheureux hobereau avant que sa machoire ne vienne dévoré le reste des entrailles de l'impétrant encore vivant. Les restes étaient jetés aux chiens. Ce carnage soulevait le coeur, il avait pour but de rabaisser les résistances. Quelques vieillards coupables de leur silence avaient été pendus haut et court, peine infamante pour un magnat de Palogne qui avait d'ordinaire droit à la décapitation. Les quelques militaires compromis furent fusillés ou invité à se suicider. Les prisonniers politiques de basse extraction furent simplement mais très délicatement garottés avant que le visage violacé de leur cadavre ne soit exposés au peuple sur les places publics. Pour quelques uns on était sorti de l'ordinaire et on avait choisi l'écartellement ou l'empallement, suivant le degré d'adhésion à l'insurrection de Klausbursko. Il fallait terrifier !
Le jugement de Klausbursko enfin rétablit se tint. Le verdict était tombé : la mort ! La seule inconnue serait la type de mort. Infamante c'est certain. L'on ressorti du fond des âges une coutume macabre qui punissait les crimes de haute trahison et de lèse-majesté. Ainsi fut il décidé que Klausbursko serait pendu par le cou, sans que mort s'ensuive, avant d'être éventré, éviscéré et émasculé. Les intestins, les viscères et les organes génitaux seraient ensuite brûlés devant ses yeux avant que le coeur ne soit retirer, en dernier. Enfin le corps de Klausbursko serait décapité et équarri, le corps divisé en quatre morceaux, ou plutôt cinq s'il fallait compter la tête. Suivant la tradition ancestrale, les morceaux seraient exposé au gibet afin de dissuader d'éventuel traitre. Il subirait là : le pourrissement, les corbeaux et les avanies des mécontants.
La tante de Klausbursko, la Princesse Adélaïde de Klausbourg, future reine de Palogne, fut rempli d'effroi, elle retint dans ses bras la fiancée de Klausbursko qui défaillit à l'annonce du verdict. En dépit des ses menés envers lui, son futur époux restait inflexible. La sentence serait exécuté dans trois jours, il fallait faire quelque chose. Le Grand-duc de Zollernberg, Louis Ier, se désintéressait de son neveu, et ne se compromettrait pas. Il espérait une fois la paix assurée avec la Russlavie, une alliance des monarchies autoritaires contre le markisme et toute forme de progressisme. Un recours s'offrait selon les règles de la féodalité. Il fallait en appeler au suzerain du Roi de Palogne : l'Empereur.
Loïc-Alexandre de Fricard- orateur débutant
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Date d'inscription : 16/06/2011
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