Manifestation

La grève ne faiblissait pas !! Pour les travailleurs, il était hors de question de flancher

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Des milliers de manifestants étaient rassemblés sur la grande place d'Allancia pour manifester contre la loi rétrograde.


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Trois régiments de gendarmerie impériale étaient sur les lieux, prêt à intervenir en cas de débordement... Ce qui est toujours fort probable avec les prolétaires, selon le sentiment du Major-Général de Rochebouët.

Tout à coup, on pouvait voir des rpêtres venir rejoindre les manifestants. On voyait même Sa Béatitude dans la manifestatoion. On l'avait demandé de ne pas intervenir pour sa sécurité. Mais Ignace était têtu.

On l'entendait crier.
- ETHER DONNE NOUS LA DÉMOCRATIE ETHER DONNE NOUS LA DÉMOCRATIE

Certains regardaient de loin les manifestants, leur lançant parfois des:


Retournez travailler, pouilleux!

Le Ministre de l'Intérieur et de la défense envoya un message au Major-Général de Rochebouët.

Cette grève n'a que trop durer, il est grand temps de disperser cette populace.

- Monsieur le ministre. Sa Béatitude est dans la foule. Nous faisons quoi ?

Quelle idée saugrenue a-t-il eut là? Au milieu de markistes excités. S'ils l'attaquent il devra s'en prendre qu'à lui même

Monsieur, c,est quand même Sa Sainteté. On peut pas réprimer la manifestation, tant qu'il sera là. On nous accusera peut être de l'avoir tué.

- Et qui êtes vous pour contrevenir à des ordres?
Sa Béatitude a été prévenue, elle n'a écouté personne. Et elle participe à une manifestation interdite. Sous prétexte qu'il est chef de l'Eglise il aurait le droit à enfreindre la loi et à friquoter avec des traîtres et des markistes?

La Gendamerie était dans l'ambivalence... réprimer cette manifestation ou sauvegarder l'intégrité de Sa Béatitude ?... Le Major-Général décida de suivre les ordres... tout en protégeant Ignace.

Les régiments de gendarmes à cheval et à pied se montrèrent plus offensif. On lança de l'eau à grande pression sur les manifestants les plus virulents ce qui les dispersa en partie. Deux cavaliers pénétrèrent la cohue générale jusqu'à s'arrêter au niveau du grand pontife. De force l'un des cavaliers le hissa sur son cheval tandis que l'autre matraquait les manifestants qui tentaient de s'y opposer. Ce dernier fut cependant mis à terre... il fut roué de coup... jusqu'à la mort... Le premier cavalier dû resortir de la foule avec le patriarche sans aide. Un manifestant tenta d'assomer le cheval à coup de baramine, mais il rata sa cible et brisa la jambe du patriache...
Le cavalier rejoignait enfin les lignes de gendarmes quand ceux-ci renvoyèrent encore des puissants jet d'eau sur les insurgés. Certains de ceux-ci chargèrent les gendarmes en d'autre point du cordon de sécurité... des pavés, des buches, du mobilier urbain étaint
lancés sur les forces de l'ordre parmi lesquelles on comptait déjà des blessés... Les gendarmes reçurent l'ordre de tirer sur les manifestants agresseurs... Dès les premier coup de feux, les manifestants se dispèrent...

Le Feld-Maréchal avait des rapports instantanés sur les évenements. Il fut attristé et en colère de la mort d'un gendarme... Il regretta que les armes à feu aient été utilisé, mais cela fut nécessaire. Il savait aussi que si cette manifestation avait été dispersé, il y en avait d'autres dans l'Empire et la force ne reglerai rien définitivement... Sa position de ministre allait l'ammener à demander l'abrogation du décret...

Il ordonna en outre le transfert de Sa Béatitude à l'Hôpital Militaire d'Allancia sous haute protection. Il s'y rendrait aussitôt ainsi que dans la famille du gendarme...

Le Feld a ordonné le transfert de Sa Béatitude, à Confolens. Il ne souhaite pas que des journalistes puissent prendre des photos de Sa Béatitude blessé.

Les manifestants se dispersèrent dans les rues aux alentours.
- Morts !! Ils sont morts !! Nos camarades sont tombés sous les coups des assassins de la police

Le ministre se félicita de l'action de la gendarmerie.
- Ce gendarme décédé comment se nommait-il? Il recevra des honneurs.

Monsieur le Ministre, le gendarme s'appelait Boniface Boileau-Dupuit, il était caporal au 1er régiment de cavalerie de la Gendarmerie Impériale d'Allancia. Il était âgé de 27 ans et issus d'une famille modeste d'Allancia-Ouest. Je le propose à la Médaille d'Honneur de la Gendarmerie Impériale. Allons rendre visite à sa famille...

Le chancelier envoya un message de soutien aux gendarmes.