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Entretien avec le Patronat
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Entretien avec le Patronat
Une délégation du patronat fransien était arrivée au Palais Triel pour une entrevue avec le gouverneur.
Les grèves, très suivie par les ouvriers, avait porté un coup dur à l'économie largement industrialisée de la Fransie. Si les petites et moyennes entreprises furent les premières à succomber, maintenant la menace planait sur les grands patrons, qui ne tardèrent pas à réagir. Ils venaient réclamer des solutions au gouverneur.
Duveyrier, malgré l'intérêt paradoxal qu'il portait à la question ouvrière, savait qu'en Fransie il fallait compter avec les puissants industriels et qu'en faire des alliés serait un précieux atout dans la mise au pas de la province prolétaire.
La délégation, composée des représentants des sept plus grandes entreprises fransiennes, fut accueillie dans la salle de réunion, là même ou quelques jours auparavant Duveyrier avait accueilli la délégation syndicaliste. Mais cette fois entrevue était plus cordiale, plus chaleureuse, car les deux partis partageaient la haine des Markistes.
Le patron de Hartmann & Bourdoncle, leader de la sidérurgie edoranaise, entama la conversation.
"Excellence, nous sommes venu à vous dans l'espoir de régler cette situation qui devient intenable. Nos pertes se chiffrent déjà à plusieurs milliards d'Edos et si les grèves continuent nous serons bientôt à genoux. Avec les valeurs de la bourse qui dégringolent, le dépôt de bilan devient une menace concrète, et là je ne parle pas que de Hartmann & Bourdoncle... Certes nous saluons vos mesures énergétiques, mais..."
Henri Hartmann fut coupé par le directeur générale de Pétro-Esse.
"Mais malheureusement Excellence, ces mesures n'ont rien réglé au problème. La grève continue, mais par chance un service minimum est maintenu, suite à un accord avec le syndicat. Je m’inquiète pour les entreprises qui collaborent avec nous. Si la situation dégénère, le service minimum ne pourra être maintenu adéquatement..."
Duveyrier n'appréciait pas ce désaveu de sa politique de la part des patrons, mais il savait que malgré l'hostilité au Markisme, les patrons, trop frileux, restait réfractaire à un conflit ouvert avec les syndicats. D'ailleurs la jeunesse, l'inexpérience et l'extrémisme d'Eugène les rendait d'autant plus craintifs.
"Messieurs, je peut vous assurer en toute connaissance de cause que la situation est sous contrôle et que la problème est en passe d'être réglé. Je comprends vos craintes, et croyez-moi, la question de l'industrie m'est très à cœur. En plus, le décret du ministère de la Finance vient conforter les mesures que nous avons pris et que nous allons prendre."
Toute le monde savait que les grands industriels avait leur entrée au Palais Brabant et même au Palais de la Réunification et Duveyrier était conscient qu'il devait les rassurer et les gagner à sa cause, au risque de tomber en disgrâce.
Le vieux Hartmann protesta.
"Mais Excellence, vous devez mesurer la gravité de la situation... Le STE est puissant ici et de surenchère en surenchère vous risquez de mettre le feu au poudre"
"Monsieur Hartmann, messieurs, il ne faut pas succomber à la panique. Nous avons la loi et la force de notre côté, ce n'est pas le moment de céder au chantage des terroristes markistes, car il ne s’arrêteront pas avant d'avoir dépouiller le pays.
Nous avons l'occasion et nous sommes en passe de briser l'échine des Markiste en Fransie, tout ce que je vous demande c'est 72 heures!"
Les grèves, très suivie par les ouvriers, avait porté un coup dur à l'économie largement industrialisée de la Fransie. Si les petites et moyennes entreprises furent les premières à succomber, maintenant la menace planait sur les grands patrons, qui ne tardèrent pas à réagir. Ils venaient réclamer des solutions au gouverneur.
Duveyrier, malgré l'intérêt paradoxal qu'il portait à la question ouvrière, savait qu'en Fransie il fallait compter avec les puissants industriels et qu'en faire des alliés serait un précieux atout dans la mise au pas de la province prolétaire.
La délégation, composée des représentants des sept plus grandes entreprises fransiennes, fut accueillie dans la salle de réunion, là même ou quelques jours auparavant Duveyrier avait accueilli la délégation syndicaliste. Mais cette fois entrevue était plus cordiale, plus chaleureuse, car les deux partis partageaient la haine des Markistes.
Le patron de Hartmann & Bourdoncle, leader de la sidérurgie edoranaise, entama la conversation.
"Excellence, nous sommes venu à vous dans l'espoir de régler cette situation qui devient intenable. Nos pertes se chiffrent déjà à plusieurs milliards d'Edos et si les grèves continuent nous serons bientôt à genoux. Avec les valeurs de la bourse qui dégringolent, le dépôt de bilan devient une menace concrète, et là je ne parle pas que de Hartmann & Bourdoncle... Certes nous saluons vos mesures énergétiques, mais..."
Henri Hartmann fut coupé par le directeur générale de Pétro-Esse.
"Mais malheureusement Excellence, ces mesures n'ont rien réglé au problème. La grève continue, mais par chance un service minimum est maintenu, suite à un accord avec le syndicat. Je m’inquiète pour les entreprises qui collaborent avec nous. Si la situation dégénère, le service minimum ne pourra être maintenu adéquatement..."
Duveyrier n'appréciait pas ce désaveu de sa politique de la part des patrons, mais il savait que malgré l'hostilité au Markisme, les patrons, trop frileux, restait réfractaire à un conflit ouvert avec les syndicats. D'ailleurs la jeunesse, l'inexpérience et l'extrémisme d'Eugène les rendait d'autant plus craintifs.
"Messieurs, je peut vous assurer en toute connaissance de cause que la situation est sous contrôle et que la problème est en passe d'être réglé. Je comprends vos craintes, et croyez-moi, la question de l'industrie m'est très à cœur. En plus, le décret du ministère de la Finance vient conforter les mesures que nous avons pris et que nous allons prendre."
Toute le monde savait que les grands industriels avait leur entrée au Palais Brabant et même au Palais de la Réunification et Duveyrier était conscient qu'il devait les rassurer et les gagner à sa cause, au risque de tomber en disgrâce.
Le vieux Hartmann protesta.
"Mais Excellence, vous devez mesurer la gravité de la situation... Le STE est puissant ici et de surenchère en surenchère vous risquez de mettre le feu au poudre"
"Monsieur Hartmann, messieurs, il ne faut pas succomber à la panique. Nous avons la loi et la force de notre côté, ce n'est pas le moment de céder au chantage des terroristes markistes, car il ne s’arrêteront pas avant d'avoir dépouiller le pays.
Nous avons l'occasion et nous sommes en passe de briser l'échine des Markiste en Fransie, tout ce que je vous demande c'est 72 heures!"
_________________
Eugène Victor Duveyrier, Vicomte de Prévost
Ministre des Affaires intérieures
Gouverneur de Fransie
Membre de l'Action Nationale
Ancien Journaliste du Petit Edoranais
Ministre des Affaires intérieures
Gouverneur de Fransie
Membre de l'Action Nationale
Ancien Journaliste du Petit Edoranais
Eugène Duveyrier- Orateur talentueux
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Date d'inscription : 22/02/2012

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