Élection syndicale

[i] Au STE, Joseph de Beauvois terminait son mandat de président du syndicat. Le mandat avait été particulièrement houleux et son bilan était mitigé au sein de ses propres troupes. Joseph de Beauvois était confiant de remporter un second mandat. Il était un membre proche de la Ligue progressiste et un fidèle ami de Benoît St-Onge. Cependant, deux autres candidats comptaient bien, eux aussi, décrocher le poste de président du STE.

Étienne Latour était un syndicaliste de longue date, proche du Parti Markiste. Il était désireux de radicaliser le syndicat et de capitaliser sur le succès des dernières grèves. Il souhait renégocier les coventions collectives des grandes entreprises edoranaises pour faire profiter les travailleurs du boom économique présent dans certaines parties de l'Empire.


Vincent Delacour était un nouveau venu au sein du syndicat. Il avait rejoint le mouvement il y a quelques années. C'était un cultivateur originalement. Cependant, il avait du vendre sa ferme pour travailler en ville. Il avait alors rejoint le mouvement ouvrier. Son but était d'élargir le syndicat à d'autres groupes sociaux...les agriculteurs, les pêcheurs, etc.../i]

HJ: Choix multiples possibles.

Benoît St-Onge était venu soutenir son ami.


Membres du STE. Souvenez-vous des récentes grèves. Qui en fut le maître d'oeuvre? Joseph de Beauvois! Les phallocrates tremblent devant son nom. Voulez-vous vraiment changer de président? Voulez-vous jouer le jeu des patrons?


Souvenez-vous s'en lorsque vous voterez...

Après quelques heures de vote, les résultats furent publiés. À la surprise générale, ce fut Vincent Delacour qui fut élu Président du Syndicat des Travailleurs Edoranais avec près de 38% des suffrages.

Après une ovation, le nouveau président fut invité à prononcer un discours.


Travailleurs d'Edoran!


Une nouvelle ère se lève désormais sur l'Empire et le monde du travail. Jamais dans l'histoire d'Edoran, les acquis sociaux ne furent jamais aussi remis en question qu'aujourd'hui. Car aujourd'hui, la honte nationale est au pouvoir. Ils veulent nous priver de tous nos droits, nous appauvrir, pour mieux nous contrôler. Mais ils ne passeront pas! Nous devons être unis et forts pour les combattre. Mais nous ne sommes pas seuls. Des millions d'Edoranais sont sans protection. Invitons-les à nous rejoindre. Cultivateurs, pêcheurs, mineurs, bûcherons et j'en passe, méritent de nous rejoindre. Le nombre fait la force!

Merci!