Palais Corvin

Le Duc de Léry avait encore de bons amis au Palais Corvin, aussi, décida-t-il de rencontrer certains généraux fidèles à la cause impériale.

Le général de Balmont était l'un des élèves de Jean-Baptiste de Lancret, avant qu'il décide de prendre sa retraite. Il demeurait les yeux et les oreilles du duc au sein du Palais Corvin.



Alors, Balmont, comment vont nos amis de l'état-major?



Nerveux, monseigneur.


Pouvez-vous m'organiser une rencontre avec le Feld-Maréchal?

Le Feld-Maréchal était prêt à recevoir le général de réserve de Lancret, Duc de Léry, sur l'initiative du général de Balmont, Chef d'Etat-major en second de l'Armée de Terre Impériale.

Le duc regarda avec mépris son successeur. Il ne l'aimait pas, car il le considérait trop conciliant avec les autres puissances.

Excellence, vous me voyez inquiet que le plan Lancret ne soit plus respecté....

Général, c'est un honneur pour moi de vous recevoir dans ce palais. Je suis tout disposé à écouter vos conseils. Dites-moi ce qui vous inquiète tant.

Il est important de créer une ceinture de sécurité autour de l'Empire. Une ceinture autant terrestre, que maritime.

Général, je suis parfaitement d'accord avec vous et c'est précisément ce que j'ai entrepris depuis mon arrivée à la tête de l'Armée.

Le Saint-Empire s'est doté d'une double ligne de défense en Moldavia : la Ligne Dutronc-Pombal, continue, constitué de forts et de pièces d'artillerie fortifié, garni par nos hommes ainsi que des soldats moldavien. Et la ligne Kosturi, composé de casernes, d'arsenaux, reliés par des voix ferrés souterraines.

Aussi, l'ensemble du littoral de la Moldavia à l'Alémanie a été équipé de batterie d'artillerie anti-aérienne et anti-navire. Et je ne parle pas de nos navires qui patrouille constamment en Mer des Glaces et en Mer d'Edoran.