Invitation du Duc de Léry à l'Hôtel de Hauteville

Charles de Hauteville avait fait parvenir au Duc de Léry une invitation à dîner dans son hôtel particulier de la Capitale.

- Monseigneur ! Entrez ! Comment vous portez-vous ?

Après les civilités d'usage, Charles de Hauteville et son invité s'installèrent dans un salon pour prendre un apéritif.

- Puis-je vous servir un marasquin de cerise, produit sur mon domaine à Hauteville ? Vous m'en direz des nouvelles ! Et je vous en offrirais une caisse !

Nous pouvons continuer à parler d'alcool, mais si je vous ai fait venir c'est pour parler de la Diète. Je vous félicite tout d'abord pour votre élection à Léry.

Vous savez comme j'admire votre sagesse et que je suis avide de vos lumière. Aussi, je souhaite vous offrir la possibilité de rejoindre notre groupe du Parti Impérial au sein de la Diète et, si l'Empereur me confie le gouvernement, j'aimerai vous proposer de le rejoindre.

Je sais que vous avez souhaité être indépendant... peut-être que les réformes conséquentes que le Parti a mené n'obtiennent pas votre satisfaction. Mais je sais aussi que nous sommes du même bois, nous avons l'amour de la Patrie, le désir ardent de servir l'Empereur et la haine des markistes et autres éléments nocifs au maintien de notre régime.

C'est pourquoi je vous fais cette proposition, je suis désireux de vous voir servir l'Empire et partager votre expérience à nos côtés !

Qu'en dites vous mon cher Duc ?

Excellence,


Si j'ai quitté le Parti Impérial  c'est que je ne suis plus en accord avec ses valeurs. Ce n'est plus un parti de l'Empire, mais le parti des barbares venus du Zollernberg ou de Russlavie.


Je me vois mal intégrer votre gouvernement antinational dans ce cas.

Monsieur, sachez que le Parti Impérial d'aujourd'hui est celui qui a rendu sa grandeur à l'Empire en sachant s'entourer des hommes de valeurs, des hommes dont l'Empereur d'Edoran peut être fier. Des hommes qui ne sont ni Zollernois, ni Russlaves, mais qui sont les premiers parmi les Edoranais à défendre l'Empire et ses valeurs.

Il vous appartient de rejoindre les vrais édoranais, les vrais serviteurs de l'Empire, ou bien de poursuivre votre route esseulé, hors du PI. Mais ma porte sera toujours ouverte si l'amour de votre pays renaît en vous.

Qui aime plus son pays, excellence? Celui qui a obtenu un titre de noblesse auprès d'un souverain étranger ou celui dont la famille soutien l'Empire depuis plus de 15 générations?


Nous surveillerons votre gouvernement, excellence.


Le duc se leva, salua son hôte et quitta l'hôtel.