Visite en cellule

Klausbourg officier de la Marine se mit spontanément au garde à vous. Monsieur le Maréchal c'est un honneur !

Puis il s'expliqua :

Ce qui m'amène ici c'est le scandale et le mépris des règles les plus élémentaires du droit. Sa Majesté a été bafoué de son autorité ce jour même à la réunion d'état-major et du gouvernement.

Puis il narra son histoire :

Nous avions avec Monsieur Dutronc-Pombal quelques désaccord sur la manière dont il fallait gérer la crise eslagnole. J'ai considéré qu'il fallait opter pour un dialogue de fermeté. J'ai dès ma lettre au Roi des Eslagnes été désavoué et me suis plier à l'autorité ministérielle, je continuais dans le privé des réunions ministérielles à soutenir que le Roi des Eslagnes avait agit en toute illégalité et que le laisser faire présentait un danger pour la sécurité des Edoranais, j'étais d'ailleurs en cela soutenu par le Feld-Marchal. Alors que la séance reprit ce matin même le Chancelier m'accusa d'incompétence et de ne pas être digne de ma fonction et demanda ma démission. Je m'y refusa, étant convaincu que je n'avais commis aucune faute, et considérant de plus, qu'au regard de mes compétences sur la Fédération domaine réservé de l'Empereur, que j'étais responsable devant Sa Majesté seule et qui seul peut me demander de me démettre. Le Chancelier méprisant totalement les prérogatives impériales décréta que je n'étais plus son ministre. Sûr du droit de Sa Majesté et de mon droit, je me suis refusé à quitter le gouvernement. J'ai donc été arrêté sous le prétexte du refus d'obéissance, lequel s'il existe dans l'Armée et tout à fait illégal et arbitraire dans le civil. Me voilà donc devant vous dans cette piteuse pièce.