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Visite des inspecteurs de l'ONA

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Message par Edorel Gatline 26/10/2016, 4:44 pm

Les deux avions tournèrent près d'une heure pour trouver finalement un champ ou pouvoir se poser sans encombres. La guerre éclair que venait de subir le pays avait complètement détruite l'ensemble des infrastructures. Aucune piste atterrissage n'était de ce fait praticable.

Commandé par le secrétaire-général de l'ONA, la mission était composé de douze inspecteurs, mené par le secrétaire-général adjoint Edorel Gatline, plus leur suiveurs, notamment des personnels de sécurité. Dans un pays qui a été visité par la guerre, on est jamais trop prudent. Malgré la présence de quelques interprètes, les difficultés se présentèrent assez vite. Il fallut faire comprendre aux autochtones centuryophones qu'il s'agissait de représentant d'un organisme internationale charger de rédiger un rapport sur la guerre qui venait de frapper l'un des très rares états constitués au sein des Terres-Grises. La population était doublement méfiante et rétive à l'idée de voir des étrangers ici, ce qui se comprenait. Il fallut faire preuve de beaucoup de tact et de diplomaties pour que les gens du crû daignent accepter de guider les inspecteurs dans le pays.

La visite dura quatre jours, les inspecteurs sillonnèrent le pays en long en large et en travers tant bien que mal, en voiture, en charrettes, à cheval et à pied pour comprendre ce qui avait poussé un vassal édoranais à s'attaquer ainsi à un pays quelconque. La réaction internationale avait été suffisamment forte pour forcer les forces vassaliques à battre en retraite et à rentrer dans leur pays. Mais ils avaient laissé le pays en fort piteuse état.

Le premier jour avait été consacré à la visite de la capitale du pays. Sinà avait été ravagé par un siège en bonne et due forme. Si environ trente pour cent des dégâts pouvaient être imputé aux bombardements, le reste était due aux incendies provoqués par ces derniers. Seul quelques bâtiments publiques comme le palais royal, le parlement et la banque locale avaient été relativement épargné. Gatline demanda ce qu'il était advenu du roi local, dont on a dit qu'il avait été assassiné par des agents infiltrés dans sa garde rapprochée. On lui répondit qu'il avait été enterré avec les honneurs due à son rang dans ce qu'il restait des cryptes de la cathédrale. Le secrétaire adjoint demanda qu'on lui fournisse le rapport d'autopsie si celui-ci avait été pratiqué. Auquel cas il demanderait à ce qu'on exhume le corps. Aucune autopsie n'avaient été pratiqué, le seul médecin légiste du pays avait été tué dans les combats. Quant à une exhumation, autant s'adresser à un mur. En questionnant les gens de sa Maison, on apprit que le roi avait été assassiné de plusieurs coups de baïonnettes par ses propres hommes. Certes tout le monde le savait mais Edorel voulait plus de détail. Il alla trouver le thanatopracteur qui lui indiqua que le corps était lardé de près d'une trentaine d'entailles, toute exclusivement au dessus de la ceinture. Il en conclut que les assassins ont agit ainsi uniquement pour être sûr que leur cible serait bien morte. La sauvagerie est toujours une méthode efficace, ce n'était pas un assassinat mais un massacre.

Le deuxième jour consista à la visite de la frontière avec l'Eslagne, le vassale responsable du conflit. La traversée du pays de la capitale à la frontière avait permis de se rendre compte des événements. L'armée local, peu équipé et en sous-effectifs n'avait opposé qu'une maigre résistance. On ne pouvait faire trente mètres sans tombé sur un cratère d'obus. Il y avait semble t-il une volonté manifeste de destruction, qui passait par la destruction même du paysage. Si les inspecteurs tombaient sur une forêt, c'était une forêts d'arbres morts, calcinés ou déracinés. Les villages et hameaux de moindres importances avaient été systématiquement brûlés. L'inspection s'arrêta dans l'un d'eux. Les survivants s'étaient rassemblés devant une fosse commune ou on avait commencé à déposer les morts. L'odeur était nauséabonde, les mouches s'en donnaient à cœur joie. Dans le trou creusé, il y avait une cinquantaine de corps, tout sexes et tout âges confondues. Seul deux personnes portaient un uniforme. Le premier était le garde champêtre, le second un soldat ennemie. Le premier avait abattue le second. Sans doute ceci explique l'état du village... Gatline examina le corps de l'eslagnais du rebords de la fosse. Pas plus de trente ans à l'estimation. D'après son habit et ses insignes c'était un parachutiste. Il demanda si il y a eu d'autres parachutistes comme lui. Un survivant déclara que le jour de l'attaque, le ciel en était rempli jusqu'à l'horizon, et qu'ils ouvraient le feu de leur parachute en direction du sol.

Le troisième jour les inspecteurs rencontrèrent ce qui restait du gouvernement local, notamment le survivant désigné. A savoir le ministre des anciens combattants. Ce dernier expliqua aux inspecteurs la situation d'avant la guerre. Le pays était larvé par un guerre civile entre les royalistes et les républicains depuis quelques temps, et bien qu'il n'y avait plus de combats la tension entre les deux camps était encore palpables. D'après ce qui avait été compris le gouvernement républicain avait été renversé par les monarchistes. Cependant ça n'expliquait pas le pourquoi de cette attaque. D'autant que d'après les dires du ministres les eslagnoles avaient soutenues et armés les monarchistes face aux républicains qui eux bénéficiaient de l'appuie d'autre vassaux d'Edoran ainsi que de plusieurs centaines de combattants volontaires étrangers. Gatline était à peu près au courant de tout ça. A l'époque, il avait tenté d'y mettre un peu d'ordre avec quelques un de ses hommes des ZZZ. Sans grand succès cela dit. En apprenant l'attaque les républicains s'était portés au secours des monarchistes. Ou quand l'intérêt de la nation passe avant tout. Ces derniers avec cette aide inattendue avait réussi à ralentir l'avance eslagnaise après la prise de Sinà. L'arrière-pays au nord et à l'est avait été relativement épargné par la guerre. Le gouvernement provisoire s'y était d'ailleurs installé.

Le dernier jours de la visite fut justement consacré à une rencontre avec le gouvernement provisoire. Ainsi qu'à un compte-rendue des hostilités. Le président du conseil des ministres n'avait cessé de noyer les inspecteurs de l'ONA sous des remerciements. C'était disait-il grâce à l'action de l'ONA que le pays n'a pas été annexé. Quand des précisions sur cette annexion furent demandé, les dignitaires déclarèrent qu'après que Sinà fut prise alors que les bâtiments étaient encore en feu les envahisseurs avaient hissé leurs drapeau et occupés plusieurs bâtiments publiques dans le but clairement affiché de faire ce pays le leur. L'ONA ayant forcé la main au gouvernement édoranais pour qu'il mette la main au collier, les éslagnais ont été forcés de se retirer, non sans réclamer leur dut, un tribut annuel en monnaie et en ressources locales. Les termes de ce traité relevait de l'extorsion pur et simple. Pour Edorel il y avait de quoi mettre Edoran au ban des nations de l'Archipel pour tout un siècle, et ceci par la faute d'un vassale. La mission se terminant Edorel donna quelques directives et conseils au gouvernement locale. Ils devaient dénoncer les termes du traité et cesser les versements. Si discussion il devait y avoir ce serait uniquement avec un représentant direct de l'Empereur et toujours accompagné d'un des trois observateurs de l'ONA qui allaient rester au pays. Quand les ministres firent savoir que les Eslagnes n'allaient pas hésiter à revenir mettre le pays à sac quand ils apprendraient cela, Edorel répondit le plus naturellement que tant qu'il serait sur ce dossier, il valait mieux pour eux de se tenir tranquille. Et de rajouter que si ils le connaissaient c'est sûrement la seul chose raisonnable qu'ils feraient.

La mission se termina le soir, sur les douze inspecteurs, trois restèrent effectivement sur place.
Edorel Gatline
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