3e Bataillon de Sécurité civile

par **Loïc-Alexandre de Fricard** 26/3/2021, 9:58 pm

En ce matin là les troupes du 3e BSC étaient réunis au garde à vous sur la place d'armes de la base. Le chef de bataillon sortant avait remis le fanion de l'unité au chef de corps, le colonel de Beaucenay, commandant le 1er régiment de sécurité civile, qui le remit au chef de bataillon entrant le lieutenant-colonel de Fricard qui, en tenue de cérémonie, rejoignit la droite de son nouveau chef de corps.

La voix du colonel de Beaucenay fendit l'air :
"Officier, sous-officier, caporaux-chef, caporaux, sapeurs, du 1er bataillon de sécurité civile de Confolens, vous reconnaîtrez désormais pour votre chef le Lieutenant-Colonel de Fricard ici présent,(il indiqua Loïc-Alexandre, à sa droite, en tenue de cérémonie), et vous lui obéirez en tout ce qu'il vous commandera, pour le bien du service, l'observation des lois, l'exécution des règlements militaires et le succès des armes de l'Empire (le BSC restait une unité militaire).

Le nouveau chef de bataillon inspecta son unité. La petite famille était venue au complet "regarder papa". Désormais, installée à Confolens, elle ne serait plus très loin, ni de Bonne maman, la princesse douairière de Fricard, ni de Babouchka, grand-mère Moldavia, Antonia-Esméralda. Loïc-Alexandre avait été surpris par sa récente promotion. Lorsqu'on lui avait proposé le poste, il avait d'abord hésité - car il espérait retrouver l'état-major de la DSSA, puis la perspective de commander une unité opérationnelle et d'élever ses enfants sur la terre de ses origines, l'emporta.

La cérémonie s'acheva. La nouvelle mission du Lieutenant-Colonel de Fricard débutait désormais.

par **Loïc-Alexandre de Fricard** 27/3/2021, 9:29 pm

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3e Bataillon de Sécurité Civile (BSC-Confolens)

Commandant d'unité : Lt-Col. Loïc-Alexandre de Fricard

Implantation : Camps Corvin, Confolens, CHIRON

Missions :

Unité de l'armée de terre impériale placée au sein de la force territoriale, le 3 bataillon de sécurité civile (3e BSC) appartient au 1er régiment de sécurité civile, du corps impérial de sécurité civile. Comme ses bataillons frères, les 1er (BSC-Lucéra), 2e (BSC-Port-Chiron) et 4e bataillons (BSC-Zaramanca), le 3e bataillon assure toutes les mission de sécurité civile en soutien aux Etats fédérés.

Il possède, en outre, deux spécialités : le sauvetage en montagne et le déminage.

Fort de 568 sapeurs sauveteurs hautement qualifiés, le BSC-Confolans ou 3e BSC, est en alerte permanente pour intervenir sur toute catastrophe naturelle ou technologique, tant au Saint-Empire qu'à l'étranger.

Au Saint-Empire, il agit en renfort des sapeurs-pompiers nationaux. Il maintient en alerte des détachements autonomes aptes à être projetés à l'étranger sur demande d'assistance de pays frappés par une catastrophe.

Il assure aussi de nombreuses actions de formation pour les armées et les sapeurs pompiers.

Composition :

Le 3e BSC s'articule de la manière suivante :

1 compagnie de commandement, d'administration et de soutien (CCAS)
3 compagnies d'intervention pour la lutte contre les risques naturels et technologiques (1ère, 2e et 3e Cie)
1 compagnie d'intervention spécialisée (4e Cie), ainsi composée :
- 1 section de commandement et de logistique
- 1 section d'appui
- 1 section cynotechnique
- 1 section de déminage
- 1 section de sauvetage en montagne

Matériel :

- 19 camions citernes feux de forêts (4000 à 6000 litres)
- 6 camions citernes grande capacité (14 000 litres)
- 2 unités de fabrication retardant (UFR)
- engins de travaux publics
- lots spécialisés (décombres, cyclones, inondations, identification et analyse NRBC, décontamination de masse, traitement de l'eau)

Les équipes de la section de sauvetage en montagne sont héliportées par les moyens du groupement aérien du corps impérial de sécurité civile.

Opérations :

Dans le cadre de l'astreinte fédérale, elle peut mobiliser :
- 100 personnels en moins de 1 heure pour tous les domaines ;
- 200 personnels supplémentaires en moins de 15 heures ;
- un complément en personnels variable en 24 heures.

par **Henri-A. de Fricard** 2/4/2021, 12:30 am

Le 3e bataillon de sécurité civile était ce jour en plein exercice d'interopérabilité avec le Groupement des Sapeurs Royaux de Chiron de la ville de Confolens, dans le Camps Corvin. Le Sapeur-Général Jacques D'Adémar était en visite sur le lieu d'exercice et s'entretenait avec le Commandant du groupement et le Lieutenant-Colonel de Fricard, le petit-frère du nouveau Vice-Roi, quand soudain, le Sapeur-Général fut prévenu qu'un incendie d'ampleur avait été repéré dans le massif du Mont-Chiron...

L'exercice prenait fin.

par **Loïc-Alexandre de Fricard** 2/4/2021, 10:17 pm

Le Lieutenant-colonel regarda jaloueusement ses collègues des sapeurs-royaux enfilés leurs cuirs et leurs casques, se ruer vers leurs véhicules de commandement et foncer toute sirène hurlante en dehors du camp Corvin. Ses gars avaient le même regard envieux lorsqu'ils virent les troupiers avec qui il manœuvrait rejoindre les camions de lutte contre les feu de forêts.

Un sergent-chef un peu grande gueule hêla : "vous inquiétez pas les gars, au vu du vent, demain se sera not' tour."

C'est effectivement ce que craignait Loïc-Alexandre, chef de corps, mais aussi officier supérieur de garde cette fin de semaine. Malgré la fébrilité ambiante, il rejoignit son casernement et les siens avec la sérénité du chef, confiant dans la préparation de ses hommes.

Au soir du 2 avril, la compagnie de garde - la 1ère - restait en alerte, s'attendant à un engagement éminent - c'était une question d'heures -. Loïc-Alexandre se coucha l'esprit tranquille mais se préparant à une nuit... enflammée.

par **Arthur Weiss** 2/4/2021, 11:34 pm

Le Général Maxime d'Orval, commandant du Corps Impérial de Sécurité Civile, venait d'autoriser les 3e et 4e BSC à renforcer les Sapeurs-Royaux dans la lutte contre l'incendie qui touche le massif du Mont-Chiron.

par **Loïc-Alexandre de Fricard** 4/4/2021, 11:15 pm

Les enfants étaient couchés. Las de sa journée, Loïc-Alexandre avait rejoint la chambre parentale. Il y avait retrouvé son épouse pour une des ces soirées lectures qu'ils affectionnaient à deux.

A 21 h 34, le téléphone sonna. Le chef du poste de garde annonçait la mobilisation du bataillon. Ayant raccroché, Loïc se dépêcha à troquer son pyjama rayé aux couleur du Chiron contre le treillis bleu-marine des soldats du CISC. Puis il quitta l'appartement familial, sans bruit pour ne pas réveiller les enfants. Parvenu dans la cage d'escalier, il dévala à toute vitesse les marches, croisant au fil de sa descendante, les officiers de la compagnie de garde, qui, comme lui, rejoignait la remise du bataillon.

A 21 h 59, soit 25 minutes après sa mise en alerte, la 1ère compagnie du capitaine Mallard et le lieutenant-colonel de Fricard, soit trois sections incendie feu de forêt (SIFF), et au total 75 hommes se présentèrent au PRM, point de regroupement des moyens, des Sapeurs-Royaux.

Chacune des SIFF étaient constituées de 4 camions de lutte contre les feux de forêts, armés chacun par 4 sapeurs-sauveteurs (un conducteur, un chef d'agrès - sous officier du grade de sergent - et un binôme d'attaque) et d'un véhicule de liaison tout terrain armé par un lieutenant ou un sous-officier supérieur du grade de major ou d'adjudant, chef de section (également chef de bord), un conducteur et un infirmier. La 1ère section avait la spécialité - comme toute les 1ères sections de compagnie du bataillon d'être héliportable

Au camp Corvin, sur ordre du chef de bataillon, et afin d'anticiper une montée en puissance du dispositif la compagnie d'astreinte. Le lieutenant-colonel de Fricard pouvait également compter sur le groupe d'astreinte de la section d'appui de la compagnie d'intervention spécialisée (4e compagnie) - qui armait d'immenses citernes de 14 000 litres - et sur la section santé du bataillon qui organisait une astreinte capable de dépêcher un secours médicalisé et d'apporter un soutien médical aux troupes en opération.

A 22 h 14, le lieutenant-colonel de Fricard, officier supérieur de garde, et le capitaine Mallard, chef de compagnie de garde se présentaient au PC mobile des sapeurs-royaux et se mettaient à disposition du COS (commandant des opérations de secours) afin de coordonner leur engagement.

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