Explosion dans le ciel

Un des dirigeables de l'entreprise Carnavon Aerotransport survole Allancia, il se dirige vers Confolens.

Le responsable de la mécanique ouvre sa boîte à outils, et déclenche la minuterie, dans deux minutes, une explosion aura lieu, sous la réserve de gaz.

Le ministre Carnavon était dans son bureau d'allancia quand la nouvelle lui parvint :
- Monsieur, c'est terrible, une catastrophe, le MRA, 150 morts au moins, c'est terrible.
- Mais enfin Juste, expliquez vous quoi 150 morts.
- Le Chironais a explosé en plein vol. Une bombe du MRA. Ils viennent de revendiquer l'attentat. Le ballon a explosé au dessus de Mont-Albert.
- Quoi!!! Mais c'est impossible!!! Vite qu'on prévienne le chancelier. Je me rends sur place.

Au moment de l'explosion, l'équipe de sécurité du PJC fait évacuer les membres du PJC du parlement, rapidement. L'équipe de sécurité s'inquiéte sur la situation de sécurité au Parlement.

Rapidement arrivé sur place, le député Carnavon assista impuissant à un spectacle plus que désolant.
Les corps calcinés de certains passagers étaient visibles. Il eut un haut le coeur.
Peu après ce fut le chancelier qui arriva.
- Ils paieront très cher leurs crimes!
- Oui, Alexandre, ils paieront.

Déjà la presse s'amassait sur les lieux de la catastrophe. Le Chancelier et le président de Carnavon Aerotransport allaient répondre aux questions.
Elles fusaient de partout : Qui a fait ça? Est-ce le MRA? Doit-on craindre pour d'autres attaques? Que compte-faire le gouvernement? Allez-vous démissionner Votre Altesse? etc...

Philibert répondit que CA offrirait 1000000 d'Edos pour qui apporterait le renseignement qui permettrait de mettre la main sur Robert Leduc ou sur tout qui serait chef du MRA.
L'enquête était en cours pour savoir comment la bombe était entrée dans le dirigeable. Elle s'orientait vers un membre du personnel car les ballons étaient surveillés et inaccessibles en dehors des vols.
Par mesure de sécurité les autres ballons ne voleraient plus avant qu'on ne les aient entièrement fouillés.

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L'image barrait la une de tous les quotidiens d'Edoran.
C'était par ailleurs la seule qui avait été diffusée à la presse par le gouvernement. Le nouveau secrétaire d'Etat prenait les choses en main car il était hors de question de laisser à nouveau le MRA mettre l'Empire a feu et à sang. 150 morts, 150 innocents, c'était le plus gros coup des terroristes. Contre eux il n'y aurait que la manière forte.

Dans le bureau du chancelier, la discussion était ferme. Il s'agissait au plus vite de découvrir qui était le poseur de bombe. Philibert attendait les informations de son service intérieur. Carnavon & Cie était doté d'un service interne de sécurité qui ne tarderait pas à mettre la main sur le nom du poseur de bombe. Depuis l'attentat ce service avait vu ses pouvoirs renforcer.

Le Prince Douairier de Guysenval avait conservé une bonne part de ses habitudes de la haute société avaroise, et notamment celle de lire attentivement la presse. Bien que la nouvelle de ce ballon explosé en vol ne l'ait pas véritablement ému - il était habitué à des massacres de plus grandes envergures encore de par sa présence à la tête des armées avaroises elles-mêmes assez peu réputées pour leur clémence -, il n'en demeurait pas moins que cela impliquait la sécurité du pays. Il télégraphia donc immédiatement la nouvelle au Mercure-Galant journal officiel de la Cour Impériale.

Matthias Vanlire. Voilà donc le nom du coupable. Chef mécano sur le Chironais.
Les services de la Police Impériale firent une descente à Lucéra là ou résidait le chef mécanicien.
Les découvertes furent accablantes. Des documents nombreux, des lettres, des tracts pour une série de réunions.
Le MRA avait reformé ses rangs après la série d'arrestation qui avait suivi les premières attaques.

Philiber craignait qu'à nouveau le MRA soit allé chercher parmi la jeunesse bourgeoise désabusée.

Parmi les documents certains s'avérèrent plus intéressant que d'autres...

Les députés du PJC arrivent avec joie à la capitale. À la suite à des vérifications, l'équipe de sécurité du PJC a pu confirmer, qu'il n'y avait pas de risque élevé au Parlement.

Les députés peuvent revenir en paix avec eux-mêmes.

L'UNE tient à rappeler qu'elle n'a aucun lien avec ces terroristes et que nous ferons tout pour que ces criminels soient châtiés.
Nous présentons nos condoléances aux familles de ces innocentes victimes.