Communiqué de Presse de l'Union Conservatrice Edoranaise

Le Bureau National de l'Union Conservatrice Edoranaise se réunira ce jour sous la Présidence de Son Altesse le Prince Alexandre-François de Freshville afin de statuer sur les demandes des neuf parlementaires du Parti de la Jeunesse du Chiron ayant demandés à adhérer au parti de la majorité gouvernementale.

Oui, ils rentrent au bercail... s'en est fini du PJC... aggloméré par les conserveateurs. L'UNE restera la dernière force de lutte contre les ingalités et l'oppression des puissants en Chiron.

Ne vous réjouissez par trop vite vil gauchiste... Adolfo Ramirez ne fera pas long feu en chiron...

Apparemment, l'argent peut tout acheter, même les députés du PJC...

Vous savez Eminence, ils ne coutent pas très chers... simplement une bonne place pour les prochaines élections Ils ont sentis le vent tourner. Ils savent où est leur avenir.

En effet, le vent tourne. Les dernières élections en sont la preuve.

Tout à fait. Ce n'est pas un hasard si vous n'avez pas été réélu, et si le Parti Traditionnaliste a fait un score si faible. Avec une personnalité comme le Duc de Clermont qui l'avait rejoint, il aurait dû avoir au moins une trentaine de Députés...Et pourtant : les gens ont dit non !

J'ai hâte que nous nous retrouvions pour les élections Gouvernementales.

Ce que je retiens, plutôt, c'est que l'UCE a perdu près de 40 sièges!

*

Bouan de Malenfort a écrit:"Je constate, non sans soulagement, Altesse, que votre légendaire arrogance ne vous a toujours pas quittée. Il en va visiblement de même pour votre non-moins légendaire incompétence...

Cessez donc d'oeuvrer aveuglément pour vos intérêts propres, et allez enfin vous employer pour l'Empire. Je me permet de vous rappeler que lee MRA, que vous semblez couvrir par votre complaisante passivité, n'a toujours pas rendu son dernier souffle."

Vous parlez toujours aussi bien, Monsieur le Duc ; et vos discours sont toujours aussi creux. Vous n'avez pas changé, sinon que vous êtes devenus encore plus influençable. Croyez bien que je regrette fort que l'homme qui a décidé de briguer ma place soit un jeune roquet, plein d'allant et beau parleur, mais mieux apte à courir les jupons qu'à diriger un Gouvernement digne de ce nom. Et avec ça, manipulé par un vieillard rongé par le démon de midi ! Ah ! Quelle déchéance !

Mais je vous avouerais que ce qui m'a le plus frappé, c'est que vous osiez parler du mal qui gangrène le Parti Traditionnaliste et qui commence commence à vous gagner : l'incompétence.

Car ne faut-il pas être bien incompétent pour déclarer comme votre ami et prédecesseur à la Présidence des Traditionnalistes que l'Union Conservatrice a perdue près de quarante sièges ? Si je ne m'abuse, les règles des mathématiques n'ont pas changées depuis notre dernière rencontre, et quatre-vingt-dix moins soixante-trois font toujours vingt-sept.

Vous décidez ensuite de m'attaquer sur un terrain que vous ne maîtrisez absolument pas et qui, vous allez le voir dès les élections, va se révéler bien trop glissant pour un jeune homme inexpérimenté de votre sorte, en déclamant que j'oeuvrerais pour mes intêrets propres et non pour l'Empire. Attaque fort dommageable et qui vous vaudra certainement quelques centaines de milliers de voix en moins : vous n'êtes pas candidat à la palme de l'homme le plus effronté de l'empire, mais à la responsabilité éminente de Chancelier du Saint-Empire, de Chef du Gouvernement ! Vous le savez, et les Edoranais aussi. Ainsi attendent-ils de vos propos qu'ils soient judicieux, appropriés, congrus, convaincants, justes, polis, raisonnables, réfléchis et moins inconvenants, malappris, sots, et mauvais plaisants. Vous pensez pouvoir faire cet effort là ?

Enfin, vous avez choisi de vous poser en grand donneur de leçon, et de me critiquer sur le bilan de mon gouvernement en matière de sécurité. Vous vous permettez de me rappeller que le Mouvement Révolutionnaire d'Arséna n'a toujours pas rendu son dernier souffle. Cela rejoint vos insinuations de la fois précédente, lors de votre déclaration de candidature, quand vous aviez qualifié votre mandat de "bon temps". J'aimerais donc pouvoir à mon tour vous permettre de vous rappeller que c'était moi le Ministre de l'Intérieur quand vous étiez Chancelier, et que j'ai dû m'occuper de dossiers sur lesquels vous n'aviez même pas daigné vous pencher. Vous étiez certainement trop occupé à baguenauder avec les insignes de la fonction pour vous abaisser à étudier la recherche d'une solution aux problèmes urgents de la Nation Edoranaise. Devrais-je vous remettre en mémoire la façon calamiteuse dont vous avez géré la crise Russlave ? Je n'ose imaginer ce qui se serait passé si Charles-Alexandre et moi n'avions pas été là ! Le Prince de Fricard et moi débattions depuis quelques heures déja sur les réponses à apporter lorsque vous êtes arrivé badin comme un momillon en nous expliquant que vous n'étiez pas très au fait des questions de politique étrangère et que vous choisissiez de nous laisser prendre les décisions qui s'imposaient et définir avec l'Empereur la stratégie à adopter. Ah ! Vraiment ! Et dire que vous étiez le Chancelier. Toute une époque ! Révolue, heuresement. Quant à la réussite de mon Gouvernement en matière de sécurité, elle devient à vos yeux visible avec l'affaiblissement du MRA qui a été jusque déclarer l'ouverture d'une trêve. Mais sachez qu'il n'y aura pas de trêve à la traque impitoyable que nous entreprenons à leur encontre, et qu'ils seront bientôt tous embastillés dans les prisons du Saint-Empire ! Notre gouvernement ne se contente pas de parler, notre gouvernement agit, lui !