Convocation

L'Empereur convoque d'urgence tous les gouverneurs de province au Palais de la Réunification.

A peine le message eut il été apporté à Confolens que Philibert pris sa voiture pour rejoindre l'aérodrome de la ville. Son aérostat personnel l'y attendait, frappé aux couleurs de Carnavon Aerotransport. A 19h00, le ballon décolla vers Allancia

[i]Le bureau de l'Empereur était en pleine effervescense. Des domestiques entraient et sortaient, des généraux étaient là, sans parler de plusieurs représentants des différents souverains vassaux à l'Empire. Le visage de l'Empereur était grave, lorsque Bouan de Malenfort entra dans la pièce.

Assoyez-vous!


Nous attendons votre homologue chironais.


L'Empereur continua alors à discuter avec ses conseillers.

Peu après l'arrivée de Saturnin-Blaise, Philibert Carnavon arriva lui-même au palais de la Réunification.
Il attendit dans l'antichambre

Charles-Alexandre de Fricard venait d'arriver en Edoran. A peine la messe en l'honneur de feu sa mère fut-elle dite, qu'il convoqua ses serviteurs afin de boucler ses bagages. Quelques heures après, les voitures à chevaux, aux armes des Fricard, passaient les postes frontières entre les Eslagnes et le Chiron.

S'arrêtant à peine quelques heures en son château de Chabanais, afin de récupérer, et répondre, aux nombreuses condoléances envoyaient à lui et sa famille ; le Prince reprit la route de la capitale impériale.

Arrivant en fin de soirée au Palais impérial de la Réunification, Charles-Alexandre se rendit directement aux appartements privés de l'Empereur. Il fut fort aise de tombé nez à nez avec un de ses bons amis, le Comte de Sancé. Le saluant chaleureusement, celui-ci lui confia qu'il avait été convoqué par Sa Majesté Impériale. Sa curiosité piquée au vif, le Prince salua le Comte et se dirigea vers ses lieux de travail, où il savait qu'on l'attendait afin de régler les nombreuses affaires du Palais, en suspend depuis son départ...

Bientôt, le bureau de l'Empereur se vida, tranquillement et il ne resta que l'Empereur et le Gouverneur de Fransie. Bientôt la porte s'ouvrit et l'on annonca le Gouverneur du Chiron. L'Empereur l'invita à s'asseoir. L'Empereur se leva, alluma un cigare et porta son regard sur l'extérieur.

Messieurs, je n'irai pas par quatre chemins. Vous êtes les deux gouverneurs de nos provinces. Vous êtes également les deux candidats à la chancellerie. Vous êtes également membre de deux partis rivaux.


L'Empereur commencait à faire beaucoup de fumée avec son cigare.


Mais rappelez-vous bien que vous travaillez pour l'Empire, une chose bien plus grande et importante que vos provinces. Je ne tolèrerai aucun dérapage de la part de mes gouverneurs, qu'ils soient chironnais ou fransiens.

Bientôt je vais partir chez nos vassaux pour rallier les différents monarques à une guerre contre le félon qui s'agite.


Puis-je avoir confiance en vous?

Philibert et Saturnin-Blaise se regardèrent malgrès leur opposition actuelle, les deux hommes se respectaient.
Philibert le premier pris la parole :
- Votre Majesté, je pourrais parler pour vos deux serviteurs ici présents car je connais déjà la réponse du Duc de Clermont. Mais je lui laisserai le soin de arler lui même. Pour ma part, je suis votr humble serviteur et il n'est d'autre cause plus grande que celle de l'Empire. Si d'aventure Saturnin-Blaise devait emporter la victoire, le Chiron entier restera fidèle à Edoran, à sa Majesté et à son chancellier.

À la bonne heure!


J'attends aussi la démissions du gouverneur qui accèdera à la chancellerie. Nous ne pouvons tolérons que notre chancelier soit gouverneur.


Maintenant, repartez dans vos provinces et préparez-les, car une guerre contre Ratislav s'en vient. Chironnais et Fransiens devront être ne première ligne.


Je vous charge, également, d'organiser le vote sur les élections municipales.

Sur ces paroles, après avoir assuré l'Empereur de sa collaboration entière dans les différents dossierrs qui l'attendaient, Philibert Carnavon se leva, s'inclina respectueusement une première fois, recula jusqu'à la porte et sortit après avoir à nouveau salué l'Empereur.

Il quitta le palais de la Réunification et repris le chemion de l'aérodrome pour retourner en Chiron