Arrivée

Le Palais du Gouverneur, en fait une maison un peu plus grosse que les autres du centre-ville, était gardée par quelques soldats. La plupart roupillaient ou étaient ivres. Seuls les deux gardes de l'entrée étaient sobres.


Soudain, trois cavaliers s'arrêtèrent en face du palais. L'un d'eux plus richement paré que les deux autres. Il salua les gardes...


Hugh!

Nous voulons voir chef des visages pâles...

le gouverneur surpris de cette demande l'accepta
- faites entrer ces sauvages

L'Azcas salua le gouverneur.

Je suis Viracocha, prince du peuple des Azcas.


Un grand malheur va bientôt s'abattre sur notre peuple et peut-être même sur le vôtre!

Le gouverneur regardait le représentant des Azcas installé juste en face de lui. C'était la première fois qu'il voyait un Azca.
- Un grand malheur? Quel grand malheur doit vous frapper?

Le jeune prince regardait cet homme d'un pays si lointain qui douta qu'il puisse exister comme le prétendait son père. Il n'avait jamais voyagé dans ce territoire qui rendait son peupler si riche et puissant face aux autres nations .


L'Empire du Serpent ailé (Zaotèque) menace de sa colère notre peuple. Ils auraient reçu de leur dieu Quetzaoltihuac de purger ces terres des indignes.


Notre peuple est leur première cible...

Le gouverneur était pour le moins effrayé. Les menaces qui pesaient sur les colonies depuis quelques semaines, les troupes d'Edoran mobilisées en Moldavia, tout cela avait fait craindre le pire en cas d'attaque de grande ampleur de la part d'El Doran et des sauvages de ces contrées inhospitalières.
- Ce que vous nous raconter là est grave. Je vais devoir en informer le gouvernement du Saint-Empire. Que pouvons nous faire?
Le gouverneur ne pouvait laisser tomber les Azcas, un des rares peuples avec qui il n'y avait jamais vraiment eu de guerre... dans le contexte des Colonies presque des amis

Vous avez des bâtons de feu...cela nous serait grandement utile...

des armes à feu... c'est à dire que je ne peux prendre cette décision seul. Je dois en référer au ministre. Vous devez bien nous comprendre, si ces armes tombent dans de mauvaises mains, elles feront de graves dégats à Edoran

Le visage pâle doit aussi comprendre que les Zaotèques sont plus près de San Sebastian que de notre capitale...

- Plus prêts? Nous n'avons pas pris assez garde. Cette nouvelle est très grave. Je télégraphie au plus vite au Feld-Maréchal.

Le Feld-Maréchal reçu un télégramme du Gouverneur de San Sebastian grâce au câble sub-océanique. La panique transparaissait dans le message... Le Feld-Maréchal répondit :

Monsieur le Gouverneur,

La Marine Impériale convoiera sur le champ jusqu'à San Sebastian 2000 hommes du Corps Expéditionnaire Impérial et 1000 fusiliers-marins.
Informez-nous des effectifs et des armements ennemis... d'autres troupes suivront.

Restons en contact

Feld-Maréchal Störtebeker

Le télégramme de réponse soulagea grandement le gouverneur.
- Les nouvelles sont excellentes. Que les Zaotèques osent seulement venir se frotter à la puissance d'Edoran. Nous allons pouvoir réfléchir à une éventuelle livraison d'armes