Demande d'interview

Le Ministre répondit grâce à son multicommunicateur SABREVOX.

Monsieur Santos,

Je suis tout à fait disposé à vous recevoir pour une interview au Ministère. Je serais très heureux de faire connaître notre Empire à vos concitoyens.
Nous vous attendons donc.

Cordialement,

Klaus Störtebeker

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Un huissier conduit le journaliste jusqu'au bureau du Ministre.

Là, Klaus Störtebeker travaillait à on se quel projet de traité. Il rangea ses documents et fit entrer le nadurèen avec chaleur.

- Bienvenue en Edoran, monsieur Santos. J'espère que l'accueil dans notre pays vous a été agréable. Nous pouvons commencer l'interview quand vous le souhaitez.

Je serai donc heureux de faire connaître à travers vous notre cher pays. Le Saint-Empire d'Edoran est une monarchie constitutionnelle et parlementaire. Le monarque est le chef de l'Etat, il est titré Empereur d'Edoran. L'actuel est Sa Majesté Impériale Charles III. Tous les 3 mois se déroule l'élection générale ou élection législative où son élus les députés. Ceux-ci siègent à la Diète, organe législatif. A l'issue de cette élection, l'Empereur nomme un Chancelier qui formera un gouvernement. Le Chancelier et son gouvernement doivent avoir le soutien de la Diète. Il existe également une chambre haute, la Chambre des Pairs composée des membres de la haute-noblesse, mais qui n'exerce qu'un rôle mineur dans le processus législatif. C'est donc un système assez classique. Le particularisme d'Edoran réside d'avantage dans ses nombreuses dépendances et dans son système de vassaux qui forme la Fédération.

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Pourriez-vous nous expliquer comment marche votre système économique?

Notre système économique est très libérale. Il est dominé par de grand groupe industrio-commerciaux. L'Etat soutien cependant beaucoup l'entreprenariat grâce à de gros investissement.

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Et, ce système de vassaux dont vous parliez, en quoi consiste-t-il exactement?

Notre Empereur est le suzerain de cinq souverains indépendants ayant leur propre Etat : le Royaume d'Alémanie, le Royaume de Palogne, le Royaume fédéré des Eslagnes, la Principauté de Tchécoslovénie et le Basilissat de Moldavia. Ces Etats vassaux sont indépendants, sauf en ce qui concerne la monnaie et la diplomatie qui sont exercés par le Saint-Empire.

Edoran abrite également en son sein un Etat indépendant qui n'est pas soumit à l'Empereur par un lien de vassalité mais lié au Saint-Empire par un concordat. C'est l'Exarchat de Mont-Albert, l'Etat propre du Patriarche de l'Eglise Ethériste (religion d'Etat du Saint-Empire).

Quelles sont la nature des relations diplomatiques que vous entretenez avec Nadür?

Nous n'entretenons pas à l'heure actuelle de relation avec Nadür. Mais depuis son réveil il y a quelques temps, Nadür fait parti des nations avec lesquelles le Saint-Empire souhaite débuter des rapprochements cordiaux. Quelques guerres et évènements internes ont repoussé notre prise de contact, mais il s'agit d'une de mes priorités à court terme.

Edoran était auparavant une République. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi et comment le régime politique a changé?

L'épisode républicain fut bref dans l'Histoire de notre pays qui a toujours était une monarchie. Il s'agit d'un détail.

Y a-t-il des médias à Edoran? Si oui, quels rôles jouent-ils dans la vie de tous les jours?

Edoran possède une radio publique et des stations privées indépendantes. Leurs rôles est négligeables. En revanche, la presse écrite est prolifique. Nous avons d'un côté des journaux d'opinion d'un extrême à l'autre de l'échiquier politique, toujours prêt à revendiquer, dénoncer, etc... Et d'un autre côté, un titre de presse à scandale, Allancia News, souvent à l'origine de rumeurs... Globalement, la presse influe peu sur la vie édoranaise.

Merci beaucoup, Monsieur Störtebeker, de m'avoir accordé cette interview.

C'est moi qui vous remercie. Peut-être à bientôt, lors de mon voyage à Nadür.