Dans l'édifice Sabrevoix

Klaus Störtebeker passa la soirée dans son bureau de l'Edifice Sabrevoix, siège de sa compagnie. Il était horrifié par le concept de cirque diffusait par Edoran TV.... Et ce qui le chagrinait le plus c'est que Edoran TV appartenait à 50% à la S.E.T. filiale de la Compagnie Sabrevoix... Il convoqua Philidor Frascolin, Directeur Général de la SET, dont le siège était situé quelques étages plus bas.

- Philidor, pouvez-vous m'expliquer ceci ? Des mises à mort en direct ? Est-ce cela que vous proposer avec votre nouvelle technologie de diffusion d'image animé ?

- Monsieur le Président, vous comprenez bien que ce n'est pas mon souhait... Nous avons signé un contrat, dont vous connaissez la teneur. La SET s'occupe des moyens techniques, et Allancia Investissement Inc s'occupe du contenu... et même de la nomination du Directeur... et ce Robert Lancastre est à l'origine de ce programme...

- Ah, Lancastre, cet ancien journaliste à Allancia News n'a pas perdu son sens du scandale en passant à la tête de la première télévision d'Edoran...

- Monsieur, il faut savoir que rien n'interdit ce genre de spectacle, il n'y a aucune contrainte imposé au candidat. Et... et nous faisons un chiffre d'affaire phénoménale en vente de téléviseur, et en pourcentage des recettes publicitaires.

- Bien, mais nous doutons que le gouvernement laisse durer cette émission dans le temps malgré son succès populaire... Il parait aussi les hôtels sont plein en Nouvelle-Edoran, est-ce vrai ?

- Tout à fait, Monsieur le Président, les métropolitains sont venus en masse pour voir le spectacle...

- Bien bien... Vous pouvez me laisser Philidor, je m'en vais discuter de l'ouverture d'un hôtel à San Sebastian...

Monsieur Lukas Uvrer allait être reçu au siège de la Compagnie Sabrevoix.

Lukas Uvrer était arrivé. Il fut reçu dans le bureau du Vice-président de la Compagnie Sabrevoix, Louis de Merville. Etaient également présents, le Directeur Général de la banque Sabrevoix Burgond, Pierre d'Autigny et le Directeur Général de Port-Royal Confection, Louis Lacoste. Merville prit la parole.

- Bonjour M. Uvrer. Je vous souhaite la bienvenue sur la scène publique édoranaise. On parle beaucoup de vous, et bien au-delà de votre archipel de Bonne-Espérance. Nous avons un petit peu connu votre père et nous avons été très embêter en voyant ses Manufactures à l'abandon. Au terme de la tutelle par Monsieur Duceppe, nous avons racheté les Manufactures de draps pour les fusionner avec une autre entreprise de textile abandonnée. Nous avons ainsi crée un pôle d'excellence dans le domaine de la confection à Port-Royal. Aujourd'hui, la Compagnie souhaite entreprendre une petite restructuration et envisage de se séparer de Port-Royal Confection. C'est tout naturellement que nous avons souhaité vous proposer personnellement le rachat de cette filiale, bien plus grosse que l'était les manufactures. Elle est aujourd'hui en bonne santé financière, le carnet de commande est plein et sa gamme est très diversifié au travers de deux marques : Uvrer, pour le linge de maison, draps compris, et Burgond, pour les vêtements et accessoires. Ces marques sont positionné en haut-de-gamme. Nous vous en proposons le rachat pour 50 millions d'edo.

Merville : Monsieur Uvrer, cette réponse est fort rapide et enthousiaste. Ce qui n'est pas pour nous déplaire. Cependant, il semble bien, et ne me demandez pas d'où je tiens cette information, que vous ne disposez pas d'un avoir suffisant pour ce rachat.

Autigny : En effet, Monsieur Uvrer, c'est pourquoi nous vous proposons un prêt à 2% d'intérêt remboursable sur 6 mois, mais les revenus de votre entreprise risque bien de vous permettre de solder l'emprunt plus tôt.

Tout à fait, Monsieur. Soit 32 640 000 d'Edos à rembourser en 6 mois, sur une base de 5 440 000 d'Edos par mois.

Lisez ça, et signez ici, et aussi ici, et encore là.

Ainsi, vous serez propriétaire de Port-Royal Confection. Nous nous occupons des transactions financières.

Félicitations, Monsieur !

Nous n'avons rien à ajouter.

Duceppe arrive à la Tour. Il a un projet, qu'il veut maintenant développer.

- Bonjour, je voudrais rencontrer le responsable de Sabrevoix Construction.

Le projet est simple, il veut construire un centre commercial à Allancia, qui serait multifonctionnel.

Mériadec de Galleran, directeur général de la S.C.I., reçu Monsieur Duceppe.

- Bonjour Monsieur, alors vous souhaitez me parler d'un projet de centre commercial ?

Oui, monsieur de Galleran. Je souhaite construire un centre commercial de 4 étages, et un étage souterrain, pour le stationnement.

J'ai déjà un accord avec les Entreprises de Castro-Pombal, pour accueillir leurs différentes boutiques. Je pense même me langer dans le cinéma. 

Je voudrais connaître le coût.

Où se situerai ce centre ? Dans Allancia-Centre ?

Oui, ce centre commercial sera au centre de la capitale. Nous souhaitons en faire la vitrine de la richesse. Un touriste pourra dire qu'il a vu Edoran, en visitant notre centre commercial.

Très bien, nous acceptons. Le coût sera de 50 millions d'edo.

Merci, j'y pense je vous propose 625 millions d'édo pour vos Galleries Sabrevoix.

Informez vite votre président, cette proposition est sur la table pour 24 heures.

Mériadec n'avait aucunement les prérogatives pour répondre à l'offre de Duceppe. Mais il savait que Störtebeker voulait se séparer des Galeries Sabrevoix, le patron l'avait dit lui-même en séance du Conseil d'Administration.


Il pianota sur son Sabrevox et dit à la secrétaire :

- Mathilda, passer moi le bureau du Directeur Général.

Quelques instants plus tard, Mériadec était en conversation avec le numéro 2 du groupe, Louis de Merville. Il raccrocha.

- Monsieur Duceppe, le Président Störtebeker va être joint par notre Directeur Général à propos de votre offre. 

Une dizaine de minutes après, le sabrevox sonna.

- Bien... Bien... Très bien... D'accord... Bien Monsieur de Merville. 

Il raccrocha.


- Monsieur Duceppe, notre Président accepte votre offre. La Compagnie s’apprêtait à mettre en vente les galeries pas plus tard que demain, en même temps que d'autre. Nous sommes heureux de faire affaires avec vous. Nous souhaitons cependant que les galeries, sous votre direction, ainsi que votre nouveau centre commercial, continue à mettre en avant les produits des différentes filiales Sabrevoix : CCZ, Marquis de Deschambault, .. Acceptez-vous cette maigre condition ?

Il faudra juste payer un loyer. Nous avons déjà un accord avec les Entreprises Castro-Pombal. Ils paieront 2 millions d'edo par mois pour chaque centre commercial.

Pour vous nous sommes prêt à 1 million par mois pour chaque centre commercial.

Nous acceptons.

Pour information, Les Galeries ont trois implantations : Allancia, Confolens et Lucéra. A Lucéra, l'établissement est répartis sur trois sites : La Tour Sabrevoix, le bloc 18 et 20 de l'Avenue François-Xavier et le numéro 11 de la même avenue. Ce dernier site est celui d'une épicerie "Les Comptoirs édoranais".

Ces épiceries appartiennent aux galeries et se retrouve sur chaque implantation.

Le tout est donc à vous maintenant.

Allancia Investissement inc arrive dans les bureaux.

- Messieurs, je suis Jean Nez-Argent, le nouveau administrateur en chef. J'ai eu le mandat de préparer la liquidation de l'entreprise. Soyez rassurer, que je souhaite négocier le meilleur pour vous et pour mes clients. Je voudrais les derniers chiffres d'affaires, s'il vous plaît.

Jean Nez-Argent administrateur en chef arrive devant le C.A.

Je vous annonce après différentes consultations.

Sabrevoix Sport est transféré à la société d'investissement Sabrevoix, à 100%, comme la chaîne d'hôtel, Marquis de Deschambault sont transférés à 100%.

- Nous avons vendu les 60% de la Société des Eaux Minérales de Confolens de la manière suivante 30% pour la province de Chiron et 30% pour la Société Investissement Fricard, pour un total de 100 million d'edo. La Compagnie Coloniale du Zanziland a été vendu à la société investissement Fricard pour 50 milions. Et la Société Édoranaise de Télécommunication et Edoran Tv ont été vendu pour 30 millions à Chiron TV.

-Nous cherchons des acheteurs pour :
Edorails pour 500 millions
Compagnie Edoranaise des Mines pour 300 millions

Jean Nez-Argent, administrateur en chef arrive.
- Demain, une conférence de presse aura lieu. La Compagnie Sabrevoix, continue sa politique de liquidation et d'expansion.

Jean Nez-Argent administrateur en chef arrive devant les journalistes.

Je vous annonce après différentes consultations.

Nous avons vendu 25% de Burgond Sabrevoix à La société Le Senga, pour 750 millions d'édo. Cette vente n'est pas une vente de feu, mais elle fait partie d'une nouvelle stratégie commerciale. Burgond Sabrevoix cherche à devenir la première institution financière. Notre partenaire La société Le Senga nous permettra de nous implanter dans les Eslagnes, et ailleurs dans la Fédération prochainement. Aujourd'hui, La société Le Senga est devenue un acteur important en Edoran, avec son investissement dans les différentes entreprises, comme les Galeries Duceppe.