Révolution populaire

Les rues de Palogne étaient en ébullition. En effet, les effets de la dictature sanglante de Casimir III avaient rassemblé tous les opposants. Mais son décret faisant du fils Störterbeker et de sa fille comme son héritier, balayant d'un revers de la main, la monarchie élective palonaise. Les nobles avaient eux aussi rejoint la rébellion.
Les tensions augmentaient chaque jour.
L'annonce de l'état dans lequel se trouvait le Feld-maréchal éveilla les mouvements d'opposition. Le principal soutien de Casimir ne pourrait pas intervenir et certains partis édoranais ne pleureront pas la disparition du gouvernement de Casimir...

de très nombreux militants de gauche avaient participé à des réunions ces derniers jours afin de préparer une grande manifestation dans la capitale.

la colère de la rue prenait un peu plus d'ampleur au fil des heures. Dans certaines villes, les batiments oficiels étaient occupés. Devant le nombre, certaines casernes avaient rejoint les manifestants.
Dans la capitale de la Palogne, les forces fidèles au régime de Casimir avaient ouvert le feu sur les manifestants et ainsi dispersés un rassemblement. On comptabilisait 29 morts et près de 58 blessés.

Les manifestations se faisaient de plus en plus pressante. Une partie du pays était même passée sous la main des insurgés. Des combattants étaient mêmes venus d'autres pays pour les soutenir : tchécoslovènes, alémaniens, moldaviens, édoranais, des brigades étaient venues aider les palonais.

La Ville de Torun était aux mains des ouvriers désormais. Ils commençaient à organiser la défense graces aux soutiens venus de partout, entrant en Palogne par la frontière du Chiron et d'Alémanie.

les rues de la capitale était fermées par des barricades. Certains quartiers étaient aux mains de la population et d'une partie de l'armée qui souhaitait le changement.

Pendant que l'aviation préparait le groupe d'intervention de parachutiste, l'artillerie se positionnait devant des barricades.

L'objectif est de prendre le contrôle d'un accès au centre administratif de la capitale. Pour cela, l'artillerie utilise une nouvelle munition. Les nouvelles munitions sont remplis de pétrole et d'huile. En se brisant, elles aspergent son contenu dans un rayon de 10 mètres. Il ne manque qu'une étincelle et c'est une tempête de feu.

L'attaque de l'artillerie commence . Ce sont plus de 500 munitions qui sont tirées, au delà des barricades. La question est de savoir, si l'intensité du feu aura permis de faire fuir les barricadiers.

La révolution prenait de l'ampleur. La non réaction du Saint-Empire donnait des ailes aux révoltés. Les aspirations à la démocratie faisant partie des intentions du gouvernement, ils se sentaient plus forts.
De son côté Casimir avait réuni son dernier carré de soutien dans un chateau de l'est de la Palogne. Les troupes faisaient défection. Ils ne restaiant presque plus rien de la puissante armée palonaise sous ses ordres. Le général Szyamnovsky venait de passer à la rebellion avec la IIe armée dans son ensemble. On racontait qu'on avait entendu l'Intermicromondiale dans les rangs de cette armée...