Fléaux du ciel

Vers 14h, trois étranges aéoronefs arrivèrent en vue d'Edoran...






zzzzzzzzzz......ici force franssienne......zzzzzzzzzz.....demandons droit de passage à destination d'Allancia....zzzzzz

- Ici contrôle aérien édoranais, veuillez décliner vos intentions et votre allégeance. Vos aéronefs sont-il armé ? Nous vous demandons de patienter avant de pénétrer dans notre espace aérien.

En attendant les réponses des étranges visiteurs, 6 chasseurs décollèrent de la Base Aérienne de Port-Royal. Ils ignoraient, tout comme l'Etat-major, s'ils allaient devoir abattre ou escorter les appareils franssiens.

"navire amiral" "flotte" ? Que de termes incongrues en aviation... Ce pouvait-il qu'il s'agissent vraiment de navires volants ?.. Toujours est-il que le contrôle aérien édoranais avait prévenu l'Etat-major. Le Maréchal de l'Air Edouard Lindberg lui-même avait ordonné ce que le contrôle aérien transmettait maintenant :

- Contrôle aérien à FRF Faucon, pas d'autorisation pour Allancia pour le moment, autorisation de vous poser sur la Base Aérienne d'Arséna, piste principale pour vos trois aéronefs. Vous couperez vos moteurs dès l'atterrissage et l'ensemble de vos équipages devront sortir rapidement. Vous suivrez ensuite les instructions des autorités de la base.

Sur la base d'Arséna on était en train de se préparer. Les gendarmes chargés de la sécurité de la base allait recevoir le renfort de la 5e Division Parachutiste en garnison à côté de la base. La batterie anti-aérienne de la base était en alerte. Lindberg ne voulait prendre aucun risque et avait le feu vert du Feld-Maréchal pour superviser cette affaire. Le Maréchal de l'Air avait d'ailleurs quittait Allancia pour se rendre à Arséna.

Les trois vaisseaux arrivèrent à l'endroit prénommé "Arséna". Les trois navires firent alors des cercles autour de la base aérienne.

Après quelques minutes, le FRF Faucon se détacha du groupe et alla atterrir sur la piste d’atterrissage de la base aérienne de Lucéra.


Une passerelle de déploya alors et une porte s'ouvrit.


Un homme sortit alors du navire... il portait un uniforme, mais semblait désarmé.

- Veuillez décliner votre identité et ordonnez à tout l'équipage de sortir.

Je suis le colonel André Malphas.


Est-ce comme cela que vous accueillez vos visiteurs?

L'homme avança un peu plus sur la passerelle tout en tenant ses mains haut dans les airs.

Nous demandons à voir les autorités compétentes!

Que pouvons nous pour vous?

Nous voulons que vous nous remettiez le tyran franssien qui a trouvé refuge sur vos terres.

Sous quel motif devrions nous faire cela. Ce tyran comme vous l'appelez a été accueilli chez nous selon les lois de l'hospitalité. Le Saint-Empire d'Edoran ne remettra pas en cause ce droit le plus élémentaire.