Départ de camions de vivre

Les camions avaient quitté le village de Saint-Gontrand-les-Chutes vers 12h00. Le convoi était chargé de vivre et quelques policiers devaient l'accompagner. Direction Allancia.

Un barrage routier bloquait la route.

Des hommes habillés en gendarme assurait le contrôle routier.

- Bonjour, vos papiers et votre autorisation de circulation.

Les chauffeurs fransiens étaient surpris de ce contrôle. La police contrôle la police.

Tout à coup, les gendarmes et les polices tournèrent les armes, contre le convoi.

- Qu'est-ce que cela signifie?

Le policier répondit

- Une redistribution de la richesse. Vous pensez que le gouvernement appuie la cause des travailleurs ? Soyez tranquille, on transfert la marchandise dans un autre camion, vous pourrez vous rendre à Allancia.

A ce moment là, du 3e camion, sortirent des hommes en arme, des miliciens markistes.
- Les bandits ne sont pas à la solde du peuple.

Une dizaine de camion arrivèrent par l'amont et l'aval du faux barrage. Une cinquantaine de gendarme en tout en descendirent braquant leur armes sur l'ensemble des protagonistes de la scène.

Tous lachèrent leur armes rapidement sous les injonctions des gendarmes, des vrais.

On exfiltra les chauffeurs des camions de vivres qui furent fouillé et dont l'identité fut vérifié. Ensuite on fouilla puis menotta tous les suspects.

Une voiture arriva, c'était le Colonel du Régiment de Gendarmerie dont dépendait l'endroit. Il s'approcha de l'officier qui commandait ce dispositif.

- Capitaine, bravo pour cette opération... Alors qu'avons-nous là ?
- Merci mon Colonel. Nous avons appréhendés 7 individus déguisés en gendarmes qui était en train de s'emparé de la nourriture. Et 8 hommes a priori rattaché à un milice markiste probablement illégale.
- Très bien ! Conduisez tout ce monde là au QG de la Légion de gendarmerie d'Allancia, c'est eux qui sont chargé de l'enquête. Et escorter ces camions de nourritures jusqu'à leur entrepôt.

- C'est une honte, clama un des markistes, vous devriez faire fusiller ces bandits ou bien les pendre haut et court. Ce sont des assassins et des affameurs du peuple, plutôt que de vous en prendre à d'honnêtes édoranais.