Deuil

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
DE LA MAISON DUTRONC-POMBAL

À 16:53, l'ancien duc d'Esse, ancien gouverneur de Chiron et général de l'Armée de l'Ouest, monsieur Guillaume Dutronc-Pombal est décédé. Il laisse dans le deuil toute une famille et une province.

Nous vous informerons des détails sur les obsèques plus tard, en soirée.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
DE LA MAISON DUTRONC-POMBAL

Nous vous annonçons qu'il y aura une veillée funèbre au siège social d'Esse-Motors, ce mardi.

Mercredi, le cortège quittera le siège social en direction de la cathédrale, et se dirigera par la suite vers le Palais ducal d'Esse, pour reposer ses derniers jours auprès de ses ancêtres.

Des travailleurs, des gens du peuple de toutes les classes sociales arrivent nombreux, au siège social d'Esse-Motors.

Ils souhaitent tous se recueillir et offrir leurs condoléances à la Famille. Certains sont déçus de la décision du Palais, mais comprennent la situation actuelle de la campagne électorale.

Dans la ville d'Esse, les travailleurs des industries de l'Entreprise de Castro-Pombal se sont regroupés sur le chemin, entre l'aerogare et le siège social.

Le cercueil est arrivé tard en soirée, et on place le cercueil au centre l'entrée du siège social.

Selon les ordres de la Princesse de Piscis, les honneurs lui sont rendu, comme neveu du satrape de Thalassapersis.

Plusieurs boutiques sont fermées, car les commerçants se dirigent vers Esse-Motors, pour se recueillir quelques moments.

La mort de l'ancien gouverneur et général de l'Armée de l'Ouest a choqué plusieurs personnes. Plusieurs sont déçus de la décision du Palais. La population se pose des questions sur le rôle de certains dans la déchéance du général. On raconte, que cela serait dû à un complot d'allanciens, qui ne souhaite pas voir l'autonomie des provinces "esclaves".

La mère et la soeur de Solène étaient venues la soutenir dans cette difficile et douloureuse épreuve.
De sa chambre a Allancia, Philibert pensait à sa pauvre petite.

Un grand cortège quitte le siège social d'Esse-Motors, en direction de la cathédrale. C'est dans ce lieu, que le général pris épouse une jeune roturière. Aujourd'hui, elle est vêtue de noir, et pleur de toutes ses larmes.

Les militaires de l'Armée impériale de l'Ouest rendent hommage, à leur défunt général.



Vue du ciel, ce cortège funébre était digne des plus grands hommes d'État. Le peuple de Chiron souhaitait rendre hommage à une des vieilles familles nobles de l'Empire et de la province.

Lorsque le cercueil passe devant la population, on peut attendre une mouche volée par le grand silence dans la population. Un homme est mort et laisse dans le deuil une province.

La cathédrale est remplie. Les prêtres réalisent le rituel funèbre éthriste, comme l'a demandé la famille.

À la fin de la cérémonie religieuse, le cortège prit la direction du Palais ducal, pour reposer le cercueil dans le caveau des ducs d'Esse, où depuis 500 ans, que les membres de la famille Dutronc reposent. La cérémonie sera privée.

Un message arriva à Solène :

Au nom de l'UNE nous vous adressons nos plus sincères condoléances

La voiture du Prince de Freshville, entourée à son arrivée et comme toujours d'une nuée de journalistes qui chercheraient à saisir la moindre bribe d'expression de l'homme le plus populaire de l'Empire, arrivait au Palais Ducal d'Esse, ou aurait lieu la cérémonie privée d'enterremment de Guillaume Dutronc-Pombal. Elle s'arrêta bientôt, et plusieurs mastodontes de la Garde du Chancelier lui ménagèrent une sortie. On lui ouvrit bientôt la porte et il sortit le premier, son épouse, la très jolie Princesse Zélie-Sirarpie, sur ses talons.

- Votre Altesse, un mot, une impression ?
- Qu'avez-vous ressenti lors de la mort de votre cousin ?
- Altesse, qui était réellement Guillaume Dutronc-Pombal pour vous ?
- Dites-nous quelque chose, Altesse !

Photographié de toutes parts, le Chancelier et sa femme avançaient comme ils le pouvaient, grâce à l'action de la garde. Ils purent pénétrer au bout d'une demi-heure, ayant parcourus cinq cent mètres, dans l'espace privé, ou les journalistes n'étaient pas autorisés.