L'armée en marche

Les soldats moldaviens commencèrent à mettre en place leur défense de campagne.


Des points stratégiques avaient été repérés depuis longtemps.
"Moldavia, Moldavia, mone plaine" disait jadis le poète...
La défense du pays était compliquée, car il n'y avait quasiment aucun grand fleuve, très peu de colline ou de forets. seulement des plaines, des champs, des zones arrides, quelques lacs...

Un télégramme arriva dans la capitale.

Combat ont débuté STOP Tchequoslovènes ont pris Galimati, Lato et Durberk. STOP Nos troupes résistent à Saloniké.

Les troupes alémaniennes avaient décidé de passer à l'attaque dans la région de Salonikè. Eklles s'étaient fait surprendre par la vitesse des troupes de Ratislav. La 1e BI accompagnée de la 3e division blindée devait stoppé l'avance des troupes tchequoslovènes en moldavia.

Dans l'après-midi, les troupes alémano-moldaviennes tenaient toujours Salonikè. Ce village était le dernier rempart avant la très industrielle ville de Maxichi.

Ayant fait évacué la bourgade, les soldats de l'empire s'étaient retranché et avaient fortifié leur position, sous la menace constante des tchequoslovènes aux portes du village.

Vers 18h00, les forces de Ratislav déclenchent un feu d'enfer.


Ce déluge de fer et de feu dura pas moins de 35 minutes, détruisant tout sous ses impacts. Les pertes parmi les combattants alémaniens et moldaviens furent déjà très lourdes.

Les fortifications construites dans la journée et la veille avaient littéralement été soufflée par la puissance de feu ennemie.

Après ce terrible enfer, le calme revint sur la plaine de Salonikè.
Les soldats alémaniens et moldaviens s'attendaient désormais à voir apparaitre les troupes de Ratislav IX. L'attente devint insupportable. Les minutes s'égrenaient, chaque fois paraissant plus longue que la précédente.
Soudain, dans la brume et les fumées dues au bombardement, on entendit un bruit effrayant au possible... et à quelques dizaines de metres d'eux, les soldats virent fondre l'impressionnante cavalerie tchequoslovène. Des milliers de chevaux fonçant droit sur eux.
- Armez les mitrailleuses hurla le commandant Von Bulck.
Les mitrailleuses alémaniennes étaient armées pour tenter d'arrêter la charge infernale.

Les premières balles des tirs saccadés des impressionnantes armes à feux fauchèrent les premiers cavaliers. L'espoir semblaient ne pas être perdu... Les moldaviens réarmaient leurs canons...

Trop tard. Les cavaliers étaient bien trop nombreux et n'avaient été repérés que trop tardivement pour espérer les arrêter.




Le repli fut général. Les blessés et les morts nombreux. Cette cuisante défaite était lourde de conséquence puisqu'elle livrait Maxichi à la merci de ces sauvages tchéquoslovènes.




Mis en déroute par la cavalerie tchéquoslovène, les Alémaniens comprirent combien leur impréparation à cette guerre était évidente.