BABOUM!

[i]Les services de sécurité du Chiron sont sous le choc. Une bombe a explosée près de la Bistaille, créant une brèche dans le mur de la célèbre prison...au même moment, le palais de justice du Chiron a été frappé d'une explosion...

Un message a été découvert au Palais du Gouverneur du Chiron!

AUX AUTORITÉS COMPÉTENTES


TREMBLEZ, CAR LA RÉVOLUTION PROLÉTAIRE EST EN MARCHE. BIENTÔT NOUS SERONS DES MILLIONS À DESCENDRE DANS LES RUES! TREMBLEZ CAR VOS PRIVILÈGES SERONT ABOLIS ET VOUS SEREZ À LA MERCIE DE LA JUSTICE DU BON PEUPLE!

OUBLIEZ VOTRE JUSTICE ARISTOCRATIQUE ET BOURGEOISE ET LIBÉREZ NOS FRÈRES OUVRIERS,, CAR SINON NOUS ATTAQUERONS ENCORE!

Des bureaux de l'Armée de l'Ouest, une panique s'installent. On réunit immédiatement le comité de sécurité d'urgence. Le général Dutronc donne des instructions immédiates au général de division, pour Confolens, le comte Jacques de Lafontaine, pour bloquer les axes routiers importants comme d'envoyer des hommes à l'aérodrome pour assurer la sécurité des lieux.

Le comité de sécurité d'urgence avait ses bureaux dans le sous-sol de la garnison au centre de la ville. Le général Dutronc et le général de Lafontaine étaient réunis avec les autres officiers pour déterminer de la situation.

Un capitaine rentre et informe, que la police de Confolens et la prison furent attaquées. À ce moment, le général de Lafontaine ordonne que les régiments de la 3e division de la région de Confolens réalisent des patrouilles dans la capitale.

On attendait l'arrivée du gouverneur de Chiron, pour discuter des autres mesures nécessaires dans l'immédiat.

Le gouverneur arriva dans les bureaux sous bonne escorte ce qui avait pour don de l'enerver car il ne supportait pas être entouré de force de l'ordre... mais les nouveaux attentats faisaient craindre la terreur de jadis

Alors où en est la situation?

Le général Dutronc prend la parole.
Votre Excellence. La sécurité fut renforcée. Nous avons dans les minutes suivies été informés que l'attaque a frappé le centre de la police de Confolens et la prison. Nous avons alors décidé qu'une division de l'armée stationnée à Confolens réalise des patrouilles. Nous avons aussi augmenté la sécurité autour des édifices publics, comme autour des lieux de communication.

À ce moment c'est le chef de la police, qui prend la suite.
Votre Excellence, le palais de la justice et la Bistaille ont été attaqués. Comme vous savez, nous avons nos principaux bureaux à ce palais. Actuellement, selon les informations de l'enquête, cette attaque serait une attaque terroriste d'un groupe de gauche révolutionnaire. Nous ne croyons pas que ce groupe est le MRA. Habituellement, ils font leur revendication sur les ondes des radios à Allancia. Nous pensons que la source de cette attaque serait étrangère de la province.

Le général reprend la parole.
Votre Excellence, la situation est grave, mais nous avons le contrôle actuellement. J'attends vos ordres. Mais je crois qu'une rencontre entre les chefs des syndicats et vous aidera à calmer la situation.

bien bien. Montrons nous intraitable avec les bandits. La révolution ne passera pas

Souhaitez-vous qu'on augmente la sécurité ailleurs dans la province? Nous pouvons travailler avec les forces de l'ordre.

faites ce qu'il faudra, je en veux pas que le Chiron reveive la terreur du MRA

Le général se retourne et donne le feu vert.

Toutes les forces armées en Chiron sont en alerte, et réalisent des contrôles routiers avec les forces de l'ordre.

La sécurité est renforcée autour des édifices publics et des centres de communication.

Tôt ce matin, le commissaire de police de Confolens a décidé de rencontrer les journalistes.

- Messieurs, les attentats ont été un choc pour les forces de l’ordre public de la province. Nous avons été touchés directement, et nous avons une dizaine de membres. En collaboration avec les forces armées, nous avons établi rapidement les mesures nécessaires pour sécuriser le périmètre du centre-ville, comme la sécurité fut renforcée dans toute la province, sous les ordres du gouverneur de Chiron. La police a fait son rôle, et a débuté immédiatement son enquête. Notre enquête avance très bien et nous avons eu les autorisations judiciaires pour réaliser nos interventions, qui ont lieu actuellement. Notre enquête policière s’est basée sur les prisonniers, qui ont fui de prison de la Bistaille. Voici, messieurs les journalistes la liste des prisonniers qui sont en fuite



Nous demandons à la population de nous informer, s’ils ont l’information du lieu où se cachent ses criminels. Nous avons actuellement la certitude que ses attentats furent une mascarade, pour permettre la fuite de ses individus.

Une heure plus tard, les journalistes furent convoqués d’urgence au commissariat. La plupart avaient juste eu le temps d’écrire un article sur les évadés, que les forces de l’ordre avait annoncé déjà une nouvelle conférence de presse.

Messieurs les journalistes.
Nous avons convoqué, car il est essentiel que la population de Chiron et de Confolens sache que sa police fait son travail et assure la sécurité du pays.
Il y a deux heures, le juge Atlas a délivré des mandats de perquisition et des mandats d’arrestations dans différents lieux de la province. Il y a tout juste une heure, les forces de l’ordre ont appliqué ses mandats. Vous aurez remarqué une évidence, les évadés étaient tous membres de la direction de la Ligue Patriotique Chironnaise.

Nous avons informé immédiatement le gouverneur de Chiron, lorsque nous nous sommes rendu compte de ce fait. C’est pour cette raison, que nous avons été lors du début de notre enquête discret.

Nous avons perquisitionné plusieurs châteaux appartenant à divers membres de la famille de ses criminels en fuite. Nous avons découvert, chez le comte Romulus Tibère, mari de la cousine du baron Stéphane Machiavel, les plans de la Bistaille, comme de l’horaire des promenades des prisonniers. Nous savons que le comte a déjà été responsable de la Bistaille pour l’Empereur.

Nous avons aussi retrouvé des explosifs dans d’autres lieux. Nous avons maintenant la certitude que la gauche révolutionnaire est innocente. Ses attentats n’avaient pour objectif que de retarder les procès, mais aussi permettre la fuite des grandes personnalités de la Ligue Patriotique Chironnaise.

Actuellement, nous réalisons les interrogatoires des individus, qui avaient cru réussir à tromper les forces de l’ordre sur les commanditaires des attentats. La population peut être rassurée. Nous avons réussi à démanteler un réseau de contrebande, de clandestinité, et de terrorisme.

Une grande conférence de presse a été organisée. Le commissaire a présenté en pleine nuit ses résultats d’enquête, au gouverneur de Chiron. Le comte de Sancé était surpris des conclusions. Il a invité le commissaire à présenter ses conclusions aux journalistes.

Messieurs les journalistes.
La police de Confolens a réussi à finir son enquête. J’ai été mandaté pour vous présenter les conclusions d’une enquête sérieuse, qui montre un complot.

Tout d'abord, les objectifs des attentats étaient de permettre de libérer Vladimir Leduc, Grégoire Dumont, le baron Stéphane Machiavel, Bertrand Bureau, Martin Saint-Martin, Robert Cadet et le comte Pierre-André de Marquouzy, chef de la Ligue Patriotique Chironnaise. Les responsables souhaitaient déstabilisé la politique de la province, comme de nuire aux élections et de s’attaquer au système judiciaire.

Nous avons pu arrêter quelques responsables de ses attentats à Confolens. Le comte Romulus Tibère, Pierre Néron, le baron Jérôme Pouline, le chevalier Vic Cicéron, Patrice Machiavel, et Lorent Lazard ont été arrêtés. D’autres, malheureusement, sont en fuite avec les évadés. Nous savons qu’ils ont le réseau de clandestin des anciens de la Ligue Patriotique Chironnaise. Ce réseau a permis aux évadés de fuir à la principauté de Tchéchoslovénie.

Ils ont pu fuir, en raison de l’efficacité de leur réseau, mais surtout qu’au départ, les forces de l’ordre étaient à la recherche de markistes révolutionnaires. Ce leurre dans les coupables a permis de faciliter la fuite des prisonniers. Le gouverneur informera la situation au futur chancelier et au futur ministre des Affaires étrangères.

Je vous donne donc un résumé. Les attentats avaient pour objectif de permettre la fuite des prisonniers de la Bistaille en direction de la principauté de Tchéchoslovénie. Ses prisonniers étaient des membres importants de la Ligue Patriotique Chironnaise, dont leur chef le comte Pierre-André de Marquouzy. Ses attentats devaient nuire aux élections législatives actuelles aussi. Le chef de ses attentats était le comte Henri Prud’homme. Les markistes révolutionnaires sont donc innoncent.