Arrivée de l'Armée de la République de Chiron

Le duc d'Esse, le nouveau chef de l'État-Major, a ordonné à l'aviation militaire de survoler la ville de Allancia et de localiser les ennemis de la République. Ils ont même eu l'autorisation de bombarder s'il fallait la ville.

L'Armée de la République arrive et avec les nouvelles informations, le duc pourra déterminer la stratégie d'intervention. Un groupe d'une dizaine de militaires est envoyé incognito pour rencontrer le gouvernement de Allancia, au Palais de la Réunification. Le duc espère que ses hommes lui amèneront des bonnes nouvelles du Palais.

Au début de la soirée, l’opération est lancée. Trois escadrilles quittent les aéroports militaires de Chiron, et se dirigent vers Allancia. Leur mission est simple, c’est de bombarder les canons du Commandeur.

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Pendant ce temps, l’armée terrestre prend ses positions, et durant le bombardement, il attaquera et prendra les positions des troupes du Commandeur, qui sera situé sur le flanc chironnais de la ville.

Il est 6 heures, lorsque des bombes tombent du ciel. Quelques canons sont détruits, mais l’armée du Commandeur se lève rapidement et essaie de bouger les canons, pour tirer sur les escadrilles.

À ce signal, l’armée terrestre prend des positions et attaque rapidement. Avec ses milliers d’hommes et la surprise, l’intervention sera rapide. L’objectif est de reprendre et de libérer ce côté de la frontière, pour permettre l’arrivée des fournitures militaires par train et ainsi détruire l’ennemi.

Lors du survol de la deuxième escadrille, quelques avions furent touchés. L’armée avait de la difficulté à prendre le contrôle. Vers 8 heures, l’armée de la république de Chiron n’avait pu que prendre le contrôle du nord-ouest de la frontière de la ville. Il ne manquait qu’à savoir, si cette intervention avait permis aux autres groupes de la coalition d’attaquer ailleurs l’ennemi dans la ville.

L'aérostat s'étant posé a quelque kilomètres, une voiture conduisit Sa Béatitude auprès du Duc d'Esse.

Le duc d'Esse était dans un camp de fortune à contrôler les diverses opérations. Il savait que la difficulté était d'être sur plusieurs fronts. En voyant sa béatitude, il se leva et s'agenouille et fait la bise à la main de sa Béatitude.

- Désolé, notre camp est temporaire jusqu'au moment que nous allons rentrer dans Allancia et que nous soutiendrons nos frères au Parlement et ailleurs dans la capitale. Soyez tranquille, Éther aura toujours une place importante dans notre mouvement. Si aujourd'hui, la Chambre des Pairs n'a pas pu se réunir, c'est bien, grâce à l'évêque de Bordeleau. Mais que pouvons-nous faire pour vous?

Le Prince de Fricard vous demande de tout faire pour libérer Allancia du Commandeur

Merci de votre Béatitude, nous ferrons ce qu'il faudra. Souhaitez-vous séjourner à Confolens ? Le lieu est plus sécuritaire.

En attendant la réponse, le duc se tourne, et signe plusieurs documents qui sont les ordres de mission. Avec le contrôle de la frontière de la ville, au Nord-Ouest, l'objectif est de prendre activement le Sud-Ouest. De cette façon, la ville pourra respirer mieux.

Dans le Nord-Ouest de la ville, l’Armée de la République réalise des combats de rue contre les quelques hommes du Commandeur. Plusieurs quartiers étaient maintenant, libres. Avec les nouveaux fusils venant de Confolens, les hommes de la République réarment les civils, qui souhaitent appuyer la cause. Tout le matin, les escadrilles de l’Armée de la République survolent de nouveau sur Allancia et tirent sur les points stratégiques des forces du Commandeur.

Les hommes du Commandeur reculent. Grâce aux bombardements, l’Armée de la République rentre officiellement dans la capitale. En gagnant les points stratégiques du sud-ouest de la ville, le duc d’Esse sait que la victoire ne sera pas possible, que si Lucéra se révolte. Le duc envoie d’urgence un pli. Il demande que le gouvernement légitime l’appui en attaquant le front Est du Commandeur. Il faut faire diviser les forces présentes du Commandeur.

Les combats sont difficiles, c’est rue par rue. La guerre urbaine est un style peu enseigné. Les bombardements matinaux permettent de gagner quelques rues. Le duc était inquiet surtout pour les chironais, qui sont réfugiés dans le Parlement.

Durant la nuit, les renforts arrivent de Chiron. Ce sont de nouvelles recrues, qui ont voulu intégrer les forces armées de la République, pour empêcher que l’assassin du feu empereur Charles-Antoine monte sur le trône. Ses nouvelles forces aideront le duc d’Esse dans ses combats urbains. Avec l’aide de la population d’Allancia, les forces pro-république augmentent rapidement leur avancé. L’arrivée durant la nuit d’un train, donc le premier contact de la capitale avec le monde extérieur fut une joie. Le train transporte des armes, mais surtout des médicaments et des vivres pour la population.



Plusieurs quartiers dans l’Ouest de la ville sont maintenant sous l’autorité du duc d’Esse. On perd des hommes, mais c’est pour la liberté et la démocratie. Le duc envoie un message à chef du mouvement républicain.

Votre Excellence, Alceste-Aubin Gréban.
Les forces de la République de Chiron s’approchent du centre de la capitale. Nous serons prêts à prendre le Palais et à proclamer à votre côté la République de Edoran. Nous devons préparer la transition. Est-ce que vos hommes convaincront le duc de Clermont de rejoindre la nouvelle République? Aucune information de révolte n’est venue encore de Lucéra. Nous sommes inquiets pour nos alliés là-bas. Si tout se déroule bien, nous serons dans 48 heures devant le Palais. Nous vous attendons.

L’aviation continue comme tous les matins à bombarder les positions du Commandeur dans l’Ouest de la ville. Il est vrai, que chaque matin, on perde un ou deux avions, mais le prix de la liberté vaut le prix. Le duc d’Esse espère que la population comprendra, que cette victoire n’est pas possible, sans la déclaration unilatérale.

Tôt ce matin, l’Armée de la République de Chiron rentre dans le centre d’Allancia. Rapidement, le duc d’Esse donne des instructions, et les hommes se dirigent rapidement au Parlement pour armer les chironnais qui se battent.

Après quelques heures, l’Armée avait réussi à prendre le contrôle de plusieurs ministères, mais de petites envergures. Il ne manquait que le Palais de Réunification à prendre. Pour cela, il attendait les hommes du mouvement républicain.

Les chars d’assaut se positionnent et débute le siège du Palais. L’objectif était de réaliser une pression et de convaincre le bien fondé d’un ralliement de la garde à la cause républicaine. Leur empereur est mort dans un attentat réalisé par le Commandeur. Le choix était pour eux difficile, mais ils ont le choix d’être les héros de la nouvelle Edoran ou les exclus.

En Chiron, l’annonce de la distribution d’arme aux citoyens qui étaient au Parlement était fêtée et célébrée avec une joie. La guerre est presque finie. Le président par intérim se préparait à rejoindre Allancia rapidement pour signer un texte de fondation de la République d’Edoran, qui inclurait Chiron.

un bataillon venu de Moldavia approchait d'Allancia sans trop rencontré de résistance, personne ne sachant trop pour qui il combattait.

Un messager fut envoyé au Duc d'Esse.

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Nous, Basileus de Moldavia mettons ces hommes à votre disposition

Avec le bataillon de la Moldavie, le duc d’Esse ordonne à ses hommes de prendre le contrôle des ministères d’importance de l’Empire. Le ministère de la Guerre est rapidement occupé, comme celui de l’Intérieur. On met alors en place une stratégie de prise de contrôle et de sécurité du centre-ville de la ville.

L’idée est de prendre rapidement le Palais de la Réunification. Malheureusement, la garde impériale est encore réticente de permettre l’installation de la République. Le gouvernement provisoire de l’Empire n’a plus vraiment d’autorité dans la ville, qui est divisée en deux, entre les forces républicaines et les forces du Commandeur.

Les ordres du duc sont clairs, on ne prend pas par la force le Palais. Mais on sécurise le quartier et on continue notre progression, pour détruire les canons du Commandeur.

Les ordres étaient donnés. L’aviation militaire de Chiron allait attaquer et détruire définitivement les positions militaires du Commandeur.

Une centaine d’escadrilles et une dizaine de dirigeables modifiés survoleront et bombarderont les positions.

Durant cette attaque, l’Armée de Chiron va établir des barricades et repositionner les chars d’assaut. L’objectif sera de défendre le centre de la ville. On allait aussi profiter pour évacuer les enfants.

Tout aura lieu rapidement.

On profite de la trêve pour renforcer les défenses de la ville d’Allancia, mais surtout pour faire évacuer les enfants. Tous ceux, qui ne souhaitent pas combattre sont invité à quitter la ville par le corridor humanitaire en direction de Chiron. De là, le comité du salut public prépare leur transfert vers Port-Royal, où une flotte assure la sécurité des eaux.

Les hommes du duc d’Esse préparent les barricades et des fortifications avec des bouts de bois et d’acier qu’on trouve dans la ville. Les chars d’assaut sont placés en arrière-garde, ils devront défendre les dernières lignes de la défense du centre-ville.

L’évacuation de la ville va très bien. Plusieurs nobles en profitent pour faire quitter leurs œuvres d’art avant le pillage. La peur se sent dans l’air. Tous attendent la fin de la trêve avec une inquiétude. La bataille finale pourra coûter cher à la Capitale.

Durant la nuit, l’Armée de la République s’installe rapidement. Les barricades divisent en deux la ville. Plusieurs femmes ont pris les armes pour soutenir les hommes dans la bataille. En sachant que leurs enfants partiraient en Alémanie, elles ont voulu ainsi aider à la construction d’un Nouveau Monde plus juste et sécuritaire. Les barricades sont nombreuses et les forces aussi.



Les canons étaient arrivés et ont les placés pour les placer en arrière-plan. L’espoir était que les rues étroites de la ville puissent ralentir et créer un étau à la grande armée, qui était en face. L’espoir de la victoire passerait alors par une attaque de futurs renforts derrière les lignes du Commandeur. Il ne restait que le Royaume des Eslanges.

La période de trêve était finie. Prochainement, la bataille d'Allancia aura lieu. Le duc d'Esse organise une rencontre avec les militaires de la République, et leur annonce que cette bataille décidera de l'avenir de la jeune république de Edoran. Mais surtout, qu'ils sont les martyres pour la liberté et pour Éther.

Les hommes écoutent attentivement le discours d'un jeune noble, qui a su prendre en main, l'héritage familial. Les jeunes soldats sont remplis de fierté de se battre pour leur pays, et leurs idéaux.



À la suite du discours, les colonels informent leurs régiments, les ordres de l'État-major. La bataille sera rude, car il faudra ralentir le plus possible l'avancée des troupes du Commandeur. L'espoir est l'arrivée de l'Armée du royaume des Eslanges.



Les hommes arrivent à leurs positions, et se préparent mentalement à l'attaque. La première ligne sait qu'elle risque de mourir. Car ils furent informés que le premier tir des troupes du Commandeur sera le signal pour l'aviation de la république pour décoller et pour bombarder le lieu de la première offensive.

Les premières lignes ont un sourire. Ils viennent d'apprendre que l'Armée du Commandeur a reculé. À l'État-major, le conseil de guerre regarde une carte de la ville de Allancia, découvert au ministre de la Guerre.

Il avait été dérangé durant la rencontre par l'arrivée d'un prétendu descendant des Rougemont. Le duc avait permis son entrée dans le Palais, après les vérifications de sécurité. Pour le moment, son objectif était de défendre la ville. Il était surtout frustré que le comité n'eût pas encore discuté de sa proposition sur la nomination d'un gouvernement provisoire.

Pour lui, la situation était assez grave. Il profite du retrait de l'Armée du Commandeur pour engager des travaux de défense. Il construit de nouvelles barricades et des tranchées dans la ville. Il souhaite montrer à la Nation que le pays travaillait pour assurer la sécurité et la défense de la ville.

Les informations arrivent au compte goutte, mais les informations permettent à l'État-major de réaliser une carte sur la situation. On la présente rapidement au duc d'Esse, qui est surpris.

Le duc se tourne vers ses officiers.
- Nous devons prendre le contrôle rapidement de la province de Allancia.

Le vent a tourné. Il était temps de frapper directement. Le duc d’Esse réunit rapidement l’État-major et donne les instructions. On envoie rapidement les ordres aux hommes, qui sont à la première ligne.

L’attaque aura lieu au lever du soleil. On prépare les hommes. L’objectif est d’emprisonner l’armée ennemie, en attaquant de tous les côtés. Les hommes sont invités à prier pour qu’Éther les protège.

Le duc d’Esse envoie en même temps un pli pour ordonner à toute l’armée en Chiron de prendre Bordeleau. L’offensive sera totale.