Révolte royaliste

Le comte Pierre-André de Marquouzy, fondateur de la Ligue Patriotique Chironnaise, emprisonné et condamné à mort après le précédent coup d'État d'Alfred-Auguste, croupissait en prison depuis près de 3 mois, attendant une condamnation qui ne venait pas. Un petit commando vint le libérer de sa prison chironnaise.
Il allait reprendre du service avec sa milice. Alfred-Auguste avait tenu à avoir ce bon et loyal serviteur et ses hommes bien armés et bien entraînés. Des fanatiques prêts à tous pour Alfred-Auguste.

À Confolens, le comité du salut public était en réunion, lorsqu'ils ont appris qu'un général à la retraite avait pris les armes.

Le général de la région de Duhamel était en colère. Il vient d'apprendre que les troubles étaient dans son territoire de juridiction. Le général annonce qu'il va mettre ses hommes en alerte, et qu'ils vont reprendre rapidement le contrôle de la situation. Le comité décide d'envoyer par contre deux régiments de Bordeleau, vers les régions troublées pour soutenir l'armée du général René de Neufville.

Le comité par la même initiative décide de proclamer un couvre-feu dans tout Chiron entre les 20 heures, jusqu'à 7 heures. De même, une intervention radiophonique est en préparation pour présenter la situation et les objectifs du comité. De la désinformation a lieu, et plusieurs travaillent en sous-main pour créer une dictature.

Les milices chironnaises, fransiennes avaient reçu des armes et des hommes venus des colonies. Une lutte sans merci allaient s'engager. Le mot d'ordre étaient pas de quartier pour les républicains.
Le comte Pierre-André de Marquouzy auraient eu cette parole terrifiante : tuez les tous, Ether reconnaîtra les siens.
2000 hommes des colonies étaient venus prêtés main forte à la LPC du Comte : entonnant l'hymne de la milice, ils avancèrent à l'assaut des positions républicaines

Edoran lève-toi
En suivant ton empereur et l'Ether,
Nous jurons nous tes gars,
de marcher tête haute pour toi,
Edoran lève-toi,
Ta lumière éclaire toutes les terres,
Ta grandeur renaîtra
Edoran, Edoran lève-toi.

Saint-Maurice-des-Lions, bastion de l'Unioniste Adolfo Ramirez.
Le drapeau noir de la révolte flotte sur la maison communale de la cité ouvrière. Le bourgmestre, souhaitant resté fidèle à ce qu'il disait être la continuité, avait soutenu le Commandeur. Il avait été chassé par l'UNE et comme transition c'est le député local, Adolfo Ramirez qui le remplaçait.
Le conseil communal était composé de membres des différents partis ayant rejoint le mouvement anti-commandeur et soutenu la proclamation de la république du Chiron.

En pleine réunion, la porte fut ouverte d'un coup de rafale de mitrailleuse, tuant au passage, Edme Grandiphle, président local de l'UCE. une quinzaine de miliciens firent leur apparition. Ils abattirent "les traîtres" un à un...

Au total, pas moins de 43 personnes furent tuées, sans compter les deux soldats postés à l'entrée.

La première tuerie de ce qu'il faut désormais compter comme une guerre civile avait fait ses victimes.

La ville ouvrière allait pleurer encore longtemps son jovial député.

Chironnais,

Ne supportez plus l'infâme révolution qui vient de se produire et qui délite notre société si chère. La racaille étrangère à la solde de Ratislav et des chiens de Russalvie a décrété la République en Chiron. Réagissons en détruisant ces traitres qui ont assassiné notre empereur bien aimé. Ce sont les Républicains qui ont commis ce crime épouvantable. Chassons et tuons les Dutronc et les Carnavon. À mort les traîtres!! Vive l'Empereur, vive le Commandeur!! VIVE EDORAN

ainsi les murs des villes firent placardés de ces affiches

Depuis la Fransie où il lutte également, Victor-Emmanuel appris quelques heures plus tard l'horrible massacre de Saint-Maurice-des-Lions.

- Ce crime ne pourra rester impuni. Les meurtriers seront poursuivis et punis. Camarades, nous y veillerons!!!! A mort le TYRAN!!! Vive la République

Quelques combats eurent lieu entre des miliciens et des membres de l'UNE. Malgré la trève, certains extrémistes des deux camps continuent les combats. La milice fait régner la terreur dans certains coins du Chiron