Arrivée de la délégation Noorzelandaise

La voiture du ministère des affaires étrangères arriva au Palais de la Réunification avec à son bord le Ministre et l'envoyé diplomatique noordzelandais.
Un huissier les accueillit.
- Nous avons prévenu Sa majesté Impériale de votre arrivée. Elle vous prie de bien vouloir patienter.

Le Baron de Beauvais, secrétaire de sa Majesté, arriva et se présenta aux invités.



L'Empereur vous vrecevra sous peu. Veuillez me suivre. Il vous recevra en audience dans la salle du trône.

Suivez-moi.


Le Baron tourna les talons, suivit par les deux invités. Il les emmena aux portes de la salle. Ces dernières s'ouvrient et l'hérault annonça les deux invités


Son Excellence Koen Vandepeperstraete, Ambassadeur du Royaume de Noordzeeland
et
Son Excellence Philibert de Carnavon, ministre de sa Majesté.


Le Grand-Chambellan se tenait droit aux côtés de l'Empereur. l'Empereur était assis et regarda au dessus de ses lunettes l'arriva.



Nous saluons le représentant du loinain Noordzeeland. Que pouvons-nous pour vous?

La Flotte impériale peut être trop faible pour verouiller efficacement la mer septentrionale.

Auriez-vous une proposition à nous faire à propos de la Russlavie?

Donc vous prônez un embargo commercial...


Qui plus est, le Stahouder a-t-il une fille?

L'Emepreur était pensif

Bien, car l'un de mes fils a besoin d'une épouse. De plus il s'agirait d'une formidable assurance pour nos liens futurs et surtout pour faire oublier votre bravade de cet hiver...

Koen se trouvait donc être, à ce moment précis entremetteur d'une rencontre et éventuellement d'une union dynastique... Il ne s'y était guère réellement attendu mais fit face avec bagou.

- Majesté, il me semble ne pas me tromper en vous exprimant la joie que sera celle de SMI Willem Ier de voir nos deux Maisons ainsi marquer leur amitié mutuelle et une alliance éternelle....

Puis revenant sur les événements malheureux cités par le souverain Edoranais:

- Majesté, le Saint Empire n'était plus à cette époque, ce n'est d'ailleurs pas contre la nation edoranaise -dont vous êtes l'émanation la plus suprême- que Willem Ier s'était retourné, mais bien contre le système politique en vigueur à cette époque... La République était en effet à mille lieues de la sagesse légendaire d'Edoran... Cette union permettrait de réaffirmer cette entente naturelle et continue entre les deux monarchies...

Koen espérait avoir pu être assez diplomate... C'était son métier et il pensait ne pas trop mal le faire...

- Majesté, dois-je avertir SMI Willem de cet heureux événement?

Visiblement mécontent

Pourtant mon ambassadeur était là...et non celui des républicains.

Nous sommes touché par cette délicate attention. Demandez à la soeur du Stahouder de venir le plus tôt possible en Edoran.

C'est donc après avoir été sortie de sa maison de campagne du Rijselhoek qu'Elisabeth de Zuydland fut amenée à la capitale afin d'être rendue plus coquette et élégante.
Après avoir été mise aux courants des us et coutumes à la cour édoranaise par Madame de Fucherville -édoranaise, installée à Noordzeestad aux côtés de son époux noorzeelandais Marquis de Zwarteberg-, la princesse pris donc la route du continent où elle arriva plusieurs jours après la formulation de l'invitation par l'Empereur lui-même.

Une fois au palais de la réconciliation, elle fut acheminée vers l'empereur par l'Ambassadeur Vandepeperstraete. Une fois devant les portes du bureau de SMI Charles III, elle fut donc livrée à elle-même...


- Majesté, Elisabeth Vannoordzee en Utren, Princesse de Zuydland, je suis votre dévouée servante, dit la jeune fille en s'avançant dans une révérence des plus élégantes malgré l'épaisseur des jupons et le corset qui lui était imposé afin de faire ressortir la poitrine qu'elle avait bien petite...

L'Empereur fit mine de ne pas remarquer l'accros à l'étiquette et demanda à la fille de se relever.


Quelle âge avez-vous?

L'Empereur dévisagea la femme qu'il considérait physiquement plus vieille


Savez-vous pour quel motif vous êtes ici devant moi?

- Majesté, dit la jeune femme sans lever le regard vers son interlocuteur qu'elle sentait quelque peu hostile, l'on a impérieusement requis ma présence en votre cour afin de mener à bien une affaire d'État, m'a-t-on dit...

La Princesse de Zuydland était bien naïve et cette situation était tellement artificielle...

- Il m'a été dit que Sa Majesté a un proche à marier et que, si cela vous convenait, il se pourrait que je prétende à telle union...

Ne souhaitant pas trop s'aventurer en terrain méconnu la princesse s'arrête là, espérant une réponse de l'un des hommes les plus puissant de Terra Nova

En effet, nous avions pensé à vous marier à l'un de mes fils.


Savez-vous broder, cuisiner, etc?

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Voici d'ailleurs une photo de mon fils Philippe-Alexandre

Dans ce cas, venez assister au grand bal du printemps que nous organisons.