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Vers une deuxième guerre de Transvalachie ?

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Message par Eugénie de Sabrevoix 11/10/2011, 11:02 pm

Konstantin Ier a écrit:
La Transvalachie orientale est en plein remue-ménage. Depuis la veille, d'innombrables trains venus de l'est déversent à la frontière des soldats, chevaux, canons par centaines. Il semblerait que la Stavka ait fait le pari de dégarnir le front du Kaukaze et les garnisons intérieures pour gonfler les effectifs de l'Armée Impériale en Transvalachie. Les préparatifs vont bon train. Les Cosaqueries et les protectorats du sud ont été largement mis à contribution: des milliers de Tcherkesses, Cosaques, Khazars et sauvages Kriméens revêtus de l'uniforme russlave se déploient dans la campagne transvalaque, terre autrefois prospère, à présent ravagée par les impitoyables combats de l'été dernier.


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Le 84e de ligne oudmourte défile à Bravnopol.

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Des conscrits venus de tout l'Empire marchent vers l'Ouest, inondant la Transvalachie de leur multitude.

Le général Ioudenitch, commandant-en-chef de l'Ouest, pourra compter d'ici quelques jours sur plus de 500.000 hommes. Le Tsar lui a promit d'appeler les classes 1912-1913 en avance, ce qui permettrait à la Stavka d'aligner près d'un million d'hommes d'ici un mois.

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Le général Ioudenitch et son Etat-major en plein travail

Au large des côtes transvalaques, la flotte impériale, rassemblée à Alexandrovoskoe, fait mouvement vers l'ouest...
La Sainte Russlavie semble prête à l'épreuve de force.



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Message par Eugénie de Sabrevoix 14/10/2011, 12:35 am

Les rapports pleuvaient au Quartier Général de l'Armée du Saint-Empire à Mircea, en Transvalachie palonaise. La Russlavie s'était vidé en Transvalachie orientale et le Général Lassalle commençait à sentir la tension monter. Heureusement, la IVe armée avait rejoint la Ve et les divisions se positionnaient de manière stratégique le long de la frontière. Les deux armées palono-transvalaques n'était pas de trop. C'était environ 440 000 hommes qui défendait donc la Transvalachie de Casimir.

Le Général Dutronc-Pombal venait d'obtenir le commandement des 3 armées basées en Moldavia, qui constituait donc, grâce à la ligne de défense Dutronc-Pombal, un goulot mortel pour toutes armées ennemies voulant pénétrer dans le Saint-Empire par l'Est.

L'artillerie recevait petit à petit des bombes au gaz ketchup, la fameuse substance qui avait réglé leurs comptes aux armées El Doranaises et indigènes pendant la Guerre coloniale de cet été.

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ça sent le gaz ici !

En Transvalachie et Moldavia, des bases aériennes sont installés et commencent à recevoir les premiers avions de chasse et dirigeable.

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À nous l’ivresse, l’ivresse de la vitesse !

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Un dirigeable édoranais et le patrouilleur "MIE Albatros" dans le port de Sint-Paulus, Transvalachie palonaise.

Là où l'avantage était incontestable, c'était en mer... la réorganisation militaire du printemps dernier avait permit à la Marine édoranaise d'être doté d'un nombre considérable de navires de différents types. Parmi la centaine de bâtiments déployés dans le Golfe de Bordeleau : le porte-avion "MIE Henri Ier" et le sous-marin "MIE Effroyable"

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Tout le monde espérait encore une issue pacifique à ce conflit diplomatique.

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Message par Eugénie de Sabrevoix 17/10/2011, 11:42 pm

Konstantin Ier a écrit:
Vous vous souvenez de la Légion palonienne ? Ce corps composé d'émigrés et d'exilés politiques paloniens fut formé par Nicolas Ier en 1907, avec l'objectif autoproclamé d'achever l'indépendance de la Palogne(et, accessoirement, le renversement du tyran Casimir III) lors du conflit qui, tout comme aujourd'hui, s'annonçait imminent. C'était avant que la violente, anarchique, ubuesque révolution de mars 1907 ne balaye Kolia le Sanglant et ne plonge la Sainte Russlavie dans un maëlstrom de guerre civile, soulèvements, pogroms, purges violentes, pelotons d’exécution, assassinats de masse, révoltes pougatcheviennes, coups d'Etat niviakovistes et contre-coups d'Etat septembristes, contre-révolutions krasschenkistes et contre-contre-révolutions godinnikistes, irruption de prétendants sortis du fond des obscurs, anarchie et anarchistes, fauves jatonnais ou halawites, intrigues de palais, incendies, massacres.

Au lieu de marcher sur Edoran et la Palogne, la Légion palonienne réprima la tentative de putsch du général Niviakov avant d'écraser celle du Menchevik Loughinine. Plus tard les Paloniens se retrouvèrent, on ne sait comment, au fin fond des montagnes kaukaziennes, jouant leur partition dans la désintégration sanglante du protectorat jusqu'à l'arrivée salvatrice des troupes nitonnes. Quelques brigades jouèrent également un rôle qui demeure peu clair dans la destruction d'Opessa.

A présent, acheminée par le Transsibérien jusqu'en Transvalachie, les reîtres épuisés de la Légion semblent enfin près d'accomplir ce pourquoi ils rallièrent un jour la Russlavie, il y à 4 ans de cela: vaincre le despote de Palogne et rentrer au pays en libérateurs, afin d'y instaurer... d'y instaurer quoi ? Une république medjeleviste ? Une monarchie parlementaire ? Un Etat corporatiste ? Une dictature septembriste ? On verra plus tard. L'essentiel est de renverser le tyran.


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Le général Robomirsky, commandant de la Légion. Il est pressenti pour être le premier Président de la République Palonienne.

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"On rentre au pays !"

La Légion compte 18.000 hommes, dont la moitié seulement sont paloniens. Les autres sont issus de toutes les nationalités vassales de l'Empire d'Edoran: Alémaniens, Eslagnols, Moldaviens, etc. On y trouve aussi des déserteurs noordzeelandais, des bagnards évadés, des anciens gardes rouges: c'est un vivier de tous les déclassés du Micromonde.
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Message par Eugénie de Sabrevoix 18/10/2011, 12:43 am

L'annonce de pourparlers avait quelque peu détendu l'atmosphère le long de la frontière transvalaquo-transvalaque, mais la publication du "Vigilant" parlant de la possible libération du criminel Pojarski avait provoquer des manifestations de haine anti-russlave à travers tous le pays.

Pojarski avait assassiné et pillé à travers toute la province jusqu'à ce que l'Armée du Saint-Empire d'Edoran viennent, au nom du Tsar, les sauver !

Partout les familles allumé des cierges en mémoire des morts, des disparus. Encore régulièrement, les patrouilles édoranaises ou palono-transvalaques découvrait de nouveau charnier. Des drapeaux russlaves et des numéros du "Vigilant" était brulés par centaines à travers la Transvalachie. On ne comptait plus les veuves ayant perdu leur mari, les femmes et les filles battues et violées, les enfants orphelins qui se suicidaient rien qu'en réentendant le nom de Pojarski. Les hébraîtes organisèrent des séance de recueillement et de prières en mémoire de leur frères tué dans les pogroms de mai.

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Des soldats édoranais découvrant un charnier de victimes de Pojarski

Le Général Lassalle, rouge de colère, avait fait mettre en position les régiments d'artillerie. De gros moyens avait été déployé. La portée des plus gros canon permettait d'atteindre Maremartiez sans problème si besoin.

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Les Ve et IVe armées possèdent à eux deux plus de 200 pièces d'artillerie de ce type

Quatre escadrons de chasse s'entrainait déjà dans le ciel transvalaque, quand deux escadrons de bombardiers soit dix appareils furent accueilli dans les aérodromes réquisitionnés.

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L'un des dix redoutables Carnavon "Rédempteur"

Le Corps Expéditionnaire Impérial, composé de soldats édoranais, palonais, alémaniens, moldaviens, tchécoslovènes, indigènes des colonies ou de micrarctiques et dans une moindre mesure de toutes les régions du micromonde, débarqua au port de Sint-Paulus.

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40 000 marsouins débarquent dans le port militaire transvalaque de Sint-Paulus
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Message par Eugénie de Sabrevoix 30/10/2011, 2:46 pm

Le premier essai nucléaire édoranais, réalisé la veille en Terre du Roi Henri, avait été un succès total. Le Feld-Maréchal, bien qu'impressionné par le pouvoir destructeur de cette arme, n'avait pas douté du succès de l'expérimentation et avait pris certaine disposition d'avance...

Parallèlement à la première bombe, une seconde bombe expérimentale avait été fabriquée en Terre du Roi Henri, avec 100 kilogrammes d'édoranium brut, soit le double qu'"étincelle", la bombe du test. Théoriquement, cette deuxième bombe pourrait dégager 2 Olfasen, soit 38 000 fois l'énergie d'une tonne de dynamite.

Le Feld-Maréchal avait prit la décision de faire parvenir celle-ci en Transvalachie. Pour l'occasion elle fut baptisé "Tsarine".

Un important dispositif de sécurité encadra ce transport. La bombe voguait dans la soute d'un destroyer à l'équipage minimal. 20 autres destroyers lourdement armé disposés en quinconce autour de celui-ci l'escortait. 4 mille marin séparé chaque bateau, le porteur de la bombe n'était pas au centre. Impossible donc de savoir lequel en était l'hôte. Des sous-marins, 1 porte-aeronef, et 5 croiseurs complétaient le dispositif.

Du port de Sint-Paulus jusqu'à la campagne mirceaque, c'est les 40 000 hommes du Corps Expéditionnaire qui l'accompagnèrent. "Tsarine" était dépourvue d'explosif classique et les deux hémisphère d'édoranium était très éloigné dans la bombe et séparait par une masse importante de plomb. Tout risque d'explosion était évitée même en cas d'impact avec un obus ou une bombe aérienne.

Lorsqu'elle arriva à destination. "Tsarine" rencontra le géant qui la propulserai (moyennant l'installation dans un obus) : "Petit Konstantin". Le plus gros canon édoranais, issus d'un contrat entre les Manufactures d'armes chironnaises du Prince de Fricard et l'Armée. Une ligne de chemin de fer parallèle à la voie ferrée allant de Chinisau (où il fut assemblé par 250 hommes en 55 heures) à Mircea fut construite durant l'été pour permettre l'acheminement du mastodone.

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"Petit Konstantin" en Transvalachie

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Message par Eugénie de Sabrevoix 30/10/2011, 9:06 pm

Konstantin Ier a écrit:
Ces manœuvres pouvaient difficilement passer inaperçues, et assez rapidement un rapport des renseignements militaires atterrit sur le bureau du général Ioudenitch, commandant-en-chef du Front Occidental. L'arrivée d'un canon aussi colossal que le "Petit Konstantin" avait bien évidemment attiré l'attention des espions russlaves qui purent mettre la main sur des renseignements assez précis le concernant.

Par contre, la nature du projectile qui lui était destiné avait complètement échappé aux agents russlaves. Ceux-ci relevaient du renseignement militaire, et en tant que tels, entretenaient une furieuse rivalité avec les agents de l'Okhrana, la Police secrète qui entretenait également des réseaux à l'étranger. Chaque service cloisonnait étroitement ses informations et ne les partageait pas volontiers: c'est pourquoi les chefs du Renseignement militaire ne firent pas le lien entre le convoi qui transportait "manifestement une cargaison extrêmement précieuse" (rapport de l'agent Pacha, 28 octobre 1911), et les mystérieuses recherches ultra-secrètes que menaient les autorités edoranaises depuis plusieurs mois, sur lesquels enquêtait l'Okhrana.

Néanmoins, la dangerosité du monstrueux canon ne pouvait être traitée à la légère. C'est pourquoi la Stavka ordonna aux Renseignements militaires de dresser des plans en vue du sabotage du "Petit Konstantin". Le colonel Frounze, ancien chef des renseignements de Pojarski, à présent rallié au régime, fut chargé de mettre en place l'opération.

S'infiltrer en territoire ennemi n'était pas difficile: après tout, les Renseignements disposaient déjà de nombreux agents restés sur place; il suffisait de leur faire parvenir les consignes et le matériel approprié par l'un de ces rares endroits, bien connus des informateurs locaux, où l'on pouvait franchir la ligne de démarcation clandestinement.

Dans la nuit de samedi à dimanche, le colonel Frounze et dix hommes parlant parfaitement le transylvanien franchirent la frontière, emportant avec eux suffisamment d'explosifs pour faire sauter "Petit Konstantin" et tout ce qui se trouvait autour de lui. Frounze et ses hommes devaient ensuite s'arranger pour que le sabotage paraisse l’œuvre d'un groupe terroriste merksiste. Aucun d'entre eux ne se doutait de l'arme apocalyptique qui se trouvait rangée aux côtés du canon...
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Message par Eugénie de Sabrevoix 30/10/2011, 9:08 pm

Konstantin Ier a écrit:La tension nerveuse augmentait de jour en jour à la Stavka. L’annonce de pourparlers avait un temps écarté la perspective d’une guerre, mais les rumeurs insistantes qui faisaient état de leur échec avant même d’avoir commencés avait forcé le haut-commandement à réactualiser ses plans. L’armée était fin prête pour l’offensive, ne restait plus qu’à recevoir l’ordre du Chef Suprême, l’Autocrate auquel le corps des officiers était, dans sa grande majorité, complètement dévoué, tant dans l’esprit des officiers, même les plus jeunes, le patriotisme se confondait complètement avec le monarchisme.

Le plan conçu par la Stavka était simple. Dans un premier temps, l’Armée fut divisée en trois groupes armées (Nord, Centre et Sud). Le Groupe Armé Nord fut placé sous le commandement du général-comte Soukhomlinov, celui du Centre fut offert au duc de Lichtenbourg, dont le premier mérite était d’avoir épousé une sœur du Tsar. Quant au Groupe Armé Sud, stationné en Petite-Russlavie, il fut confié au général Iakoubovitch, un vieux routier des Guerres Turcoses. De manière générale, le régime tsariste semblait avoir à moitié tiré les leçons des échecs précédents : les postes de commandement étaient en apparence toujours tenus par de vieux courtisans galonnés (Ioudenitch en était un parfait exemple), mais en fait, la direction des opérations revenait à toute une clique d’officiers professionnels, travailleurs et ambitieux, issus de la nouvelle génération. Ils avaient pour nom Tourmanov, Bariatinski ou Schiller, et étaient décidés à redorer le blason de leur pauvre Patrie.


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De gauche à droite ; le colonel P.I Frounze, le général E.V. Schiller, le général O.L. Bariatinski, le colonel-prince N.N. Tourmanov.

Le plan de l’offensive proprement dite était le suivant : l’offensive commencerait par un assaut en force du Groupe Centre sur la saillie autour d’Areguitha. Le but était de faire croire que la Stavka avait opté pour une stratégie prudente, celle d’un assaut concentré sur un seul point du front. Tout naturellement, le haut-commandement palonien lancerait ses troupes dans la saillie pour stopper l’offensive russlave et empêcher que ses lignes ne soient percées. C’est alors que l’offensive générale sur toute la longueur du front serait décrétée, conformément au plan suivant :

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Le gros de l’armée edoranaise, encerclé et pris en tenaille par les efforts coordonnés du Groupe Armé Centre, de l’aile gauche du Groupe Nord et de l’aile droite du Groupe Sud, serait rapidement anéanti, tandis que l’offensive générale sur tous les points du front empêcherait l’ennemi de se ressaisir et de reconstituer un front stable. Dans un troisième temps, les troupes russlaves marcheraient jusqu’à la frontière moldavienne en bousculant sur leurs passages les débris désorganisés des armées paloniennes.

Au-delà de ses mérites militaires, ce plan avait également des objectifs politiques : si la victoire était suffisamment rapide et totale, cela pouvait décourager Edoran d’intervenir plus avant dans le conflit et d’accepter le retour de la Transvalachie aux mains du Tsar. Pour cette raison, il était aussi nécessaire que les troupes russlaves s’arrêtent strictement à la frontière moldavienne et ne tentent aucun assaut sur la ligne de défense Dutronc-Pombal.

Quant à la flotte impériale, très inférieure à son homologue edoranaise, il avait été décidé ceci: les batîments les moins rapides resteraient à Maremartiez pour servir de forteresses navales. Le reste de la flotte, composé d'une trentaine de navires à la vitesse appréciable, lanceraient une attaque sur les ports edoranais afin d'entrainer la flotte ennemie à leur poursuite. L'amiral Dmitrienko se lancerait alors dans un vaste périple autour du Micromonde, entraînant la flotte ennemie à sa suite, le temps que les armées de terre emportent la victoire.

L’Armée était prête, les plans étaient ficelés. Les officiers lorgnaient nerveusement vers la ligne téléphonique spéciale qui reliait le GQG à Murasibirsk, attendant l’ordre fatidique qui ne venait toujours pas…

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