Commission d'equête

Rappel du premier message :

Cette commission est ouverte, Elle devra déterimner les faits et les responsables.

Nous offrons au gouverneur, la possibilté de réaliser une allocution, avant de répondre aux questions des députés.

Benoit Lejuste
- Bon, j'invite le journaliste du journal Allancia News à s'approcher.

Patrick Lacasse s'approche.

- Je me présente, Patrick Lacasse, du journal Allancia News. Je couvre depuis 4 ans, l'actualité de Confolens. Dans le cadre de mon travail, j'ai couvert la manifestation et j'ai pu assister au drame. J'ai écrit l'article, qui est sorti le lendemain de la manifestation. C'était vraiment une manifestation pacifique, je ne sais pas pour qu'elle raison moral, le fonctionnaire avait interdit cette manifestation. Pour présenter les faits, je vais vous montrez la violence policière avec les photos prises.


Dans cette photo, vous voyez une femme, qui est escorté par deux hommes. Choses intéressantes, un des hommes est habillé en civil et accompagne l'agent de l'ordre. On pourrait comprendre, que des agents de l'ordre ont participé de manière incognito à la manifestation.


Dans cette photo, vous pouvez reconnaitre Béatrice Casgrain, présidente du comité des femmes du RDCC. On peut dire, que la police voulait l'arrêter, avec le nombre de cavaliers entourant cette femme.


Cette fois, je vous présente une photo d'une arrestation musclée. Vous pouvez constater que l'agent pousse la jeune femme sur le grillage et tire les cheveux. Selon moi, l'agent a utilisé une force démesurée envers cette femme. Je dirais même, qu'il a surement profiter pour répondre à de ses plaisirs. Personnellement, je me serais attendu à autre chose de notre force de l'ordre.

Ce fut pour moi, une tristesse d'assister à ses arrestations et cette violence. Est-ce que le gouverneur de Chiron a donné les ordres pour cela? Non, je ne crois pas. Je crois que c'est un homme intègre. Malheureusement, il a dans son entourage des individus, qui manque de vision. L'interdiction de la manifestation n'avait pas lieu. Nous vivons dans un pays, où la liberté de conscience existe et que la liberté de l'exprimer aussi. Je crois, que c'est un membre du cabinet, qui a ordonné cette violente répression. Il est triste, que son Excellence soit entouré par des personnes, qui ont une vision autoritaire et noir de la paix sociale. Selon la tradition, le gouverneur est responsable, mais proprement parler, il n'a pas ordonné.

Nous ne sommes responsables de rien du tout. Ces femmes ont manifesté sans aucune raison légitime. Ces photos ne veulent rien dire. Comme par hasard ce sont des membres du RDCC qui viennent ici témoigner. Et notre entourage n'a rien à se reprocher. Ce sont des hommes tout aussi intègres que moi. C'est le RDCC qui est la cause de toute cela.

Robert Bourque:

- Monsieur, je vous croyais humain.

Tout cela est troublant et visiblement certains policiers ont exagéré la menace. Nous espérons que ceux-ci seront sanctionnés. Ceci dit pour notre part le gouverneur Carnavon ne parait pas être mis en cause. Après tout ces femmes n'avaient aucune raison de manifester, le gouverneur n'ayant fait que mettre un moratoire sur une proposition que lui avait présenté le RDCC. C'est son droit le plus strict. Depuis quand doit-on manifester uniquement parce que le gouverneur décide de ne pas dire oui. Si c'est votre vision du droit de manifester, elle est étrange

Robert Bourque:

- Chacun serait retourner à la maison en paix, après la manifestation. La question reste. Est-ce les forces de l'ordre ont exagéré dans leur intervention6 Est-ce que l'invention était nécessaire ?

Si cette manifestation n'était pas autorisée, oui, la police doit faire partir les manifestants. Nous sommes dans un état de droit, contrairement à la Palogne par exemple. De toute façon cette manifestation nous parait bien étrange et sans raison

Robert Bourque:

- Je trouve bien étrange, que ceux qui se disent pour la liberté et la démocratie, ferment les yeux devant les actes de la police. En quoi, la répression de Confolens est différente de celle en Palogne ou en Alémanie? Si le LPE critique ceux d'ailleurs, et elle devrait critiquer ici aussi, sauf si elle hypocrite.

Traitez donc la police édoranaise ainsi est indigne. Notre police n'assassine pas comme celle de Palogne du triste sire qu'est Casimir III. Vous n'avez demandé cette commission avec l'accord de votre maître Ignace que pour discréditer l'UCE lors des élections chancelière. Salir le Prince de Saint-Junien est la seule chose qui vous importe.

Benoit Lejuste:

Est-ce qu'il y a autre témoin ? Aussi, non, je début la rédaction du rapport.

Benoît St-Onge


Oui, nous demandons le commissaire de police de la ville de Confolens.

Benoit Lejuste

- J'invite le chef de la police à s'approcher, se présenter et à réaliser son allocution.

le chef de la police de Confolens arriva à la tribune.
Jean Debien, Commissaire principal de Confolens. Nous tenons à dire que nous ne comprenons pas bien cette demande et surtout cette commission. La police n'a fait que son devoir en dispersant une manifestation de femmes pour le moins remontées contre le gouverneur. Nous avons fait notre travail fermement mais sans bavure, contrairement à ce qu'une certaine presse essaye de faire croire à ses lecteurs. Il n'y a eu aucune bavure, si certaines femmes ont été blessées voire malmenées c'est parce qu'elles refusaient d'obtempérer.

M. Debien, tout le monde sait ke vous êtes un sikaire aux ordres de Karnavon l'exploiteur. Vous allez défendre évidemment le gouverneur puiske vous êtes vous même membre de l'UCE de Konfolens comme le prouve cette lettre de rekommandation envoyée par votre frère pour vous faire accepter komme nouveau membre il y a trois ans. Je passerai évidemment sur les pratiques douteuses en vogue à l'UCE, parti de kanailles et de voyous.

Confolens, le 12 avril 1918,

M. de Saint-Chapuis,

Membre depuis bientôt 10 ans de l'Union Conservatrice Edoranaise, nous tenons à vous recommander la personne de notre frère Jean-Amédée Debien, actuellement lieutenant de police à Esse. Désireux de voir sa carrière progresser, nous avons juger intéressant de le voir rejoindre les rangs de notre parti.
Homme intègre et toujours fidèle à l'Empereur et à l'UCE, il pourra apporter beaucoup à notre section de Confolens et à notre police.

En vous remerciant M. le Président local,
Votre dévoué ami

Isidore Debien

C'est en effet troublant, nous remercions M. Namer, ce serait bien la première fois et nous espérons la dernière, de cette information que le gouverneur Carnavon nous avait cachée

- Nous y revoilà. Vous vous permettez d'extrapoler d'après une lettre une pratique qui serait monnaie courante à l'UCE

Isidore-Médéric Moreau de Saint-Alban, l'âme damnée de Philibert, devenu député d'Empire UCE, demande :
- Pouvons nous clôturé cette commission qui au final ne nous aura pas appris grand chose, sinon que le RDCC est prêt à toutes les bassesses pour mettre la main sur le Gouvernorat du Chiron. L'UCE restera fidèle au Prince de Saint-Junien.

Benoit Lejuste

Je vais rédiger le rapport, et je vais présenter les conclusions.

Rapport sur
la commission d'enquête sur les troubles à Confolens, le 1 décembre 1921

La Commission a pu entendre différent témoignage sur les raisons de ses troubles et sur les troubles eux-mêmes. La Commission avait pour mandat, de la Diète, d’enquêter sur les responsables de ses troubles. Cette Commission a pu voir des photos, qui ont démontrer la gravité des sévices lors de la répression.

Il est clair à la Commission, que le droit de manifester est un droit démocratique, mais cette manifestation n'avait pas eu les autorisations légales. Mais il est devenu clair, que les autorisations étaient distribué de manière subjective. De même, la stratégie des forces de l'ordre est discutable. Il fut prouver à la Commission, que des agents étaient habillés en civil dans la foule.

La Commission a donc conclu :
Le gouverneur de Chiron n'est pas responsable directement de la répression
Les forces de l'ordre ont répondu à la manifestation de manière démesuré
La manifestation était illégal, mais légitime

La Commission recommande :
Que la Diète adopte une loi pour encadrer le droit de manifestation, car dans un pays dit démocrate, la liberté d'exprimer son opinion est protéger.

Est-ce quelqu'un demande le vote?

Nous donnons encore 24 heures pour que les opposants demandent le vote, après ce délai, le rapport sera accepté.

Le Prince de Saint-Junien n'appréciait pas la teneur de ce rapport "partial et mensonger".
- Nous ne le voterons pas. Il n'y a pas eu de violence de la part de la police. Des enragées, voilà ce qu'étaient ces femmes

Il ne manque qu'une phrase à votre rapport...


"Par chance, le RDCC était là"


Rires de la gauche