Allancia News

Les gardes amenèrent le rédacteur en chef devant le tribunal d'Allancia....

Vous vouliez voir un juge, le voilà....ria l'un des gardes...

Charles Langanays était sur son perchoir, bien à la vue de tous. Il fixa longuement l'homme et se tourna vers le procureur de la couronne.


Maître, quelles sont les charges retenues contre cet homme?



L'avocat tendit la liste au juge, qui la lit à haute voix.

Crime de lèse-majesté
Divulgation et diffusion de secrets d'état
Violation du secret parlementaire.

Et bien, monsieur. Que plaidez-vous?

Le baron Albert de Beauchemin répondit :
- Non coupable. Monsieur, le juge, je demande à ce que le procureur présente les preuves d'accusations.

L'avocat du baron arrive.

- Bonjour, monsieur le juge. Je suis maître Gille Lavirgule, l'avocat du baron Albert de Beauchemein. Je demande le non-lieu. L'accusation refuse de présenter ses preuves contre mon client. De même, j,ai une lettre de l'actuel président de la Diète, qui innocente mon client.

La session extraordinaire demandée par Sa Majesté était une séance publique. De même, il est normal de voir dans l'assistance, les journalistes, qui rapportent aux électeurs, les faits et le travail de leurs élus. Donc, les médias avaient l'autorisation de divulguer les informations et la teneur de la rencontre dans leurs médias respectifs. Ce droit est de plus protéger par notre coutume parlementaire, qui nous interdit d’empêcher l’accès aux séances à des journalistes.

Benoit Lejuste
Président de la Diète

Monsieur le juge.


Sa Majesté a choisi de divulguer des informations secrètes à la Diète impériale dans un soucis de transparence et de collaboration. C'est même la garde impériale qui a maintenu le huis-clos et le major-général certifie que personne ne pouvait entrer dans la chambre.


Cependant, il faut ici départager deux problèmes importants.


Il y a d'abord eu l'auteur de la fuite, celui qui a transmis les informations au journal. Cette personne nous pouvons déjà la qualifier de traître.


Cependant, nous avons ici un deuxième problème. Un journal peut-il diffuser des informations confidentielles et ainsi porter préjudice aux intérêts nationaux?

Nous pensons que non et ce journaliste doit être châtié.

maitre Gille Lavirgule

- Il n'y a pas eu de huis-clos. Nous avons une lettre du président de la Diète, au moment des faits. Et nous pouvons amener des députés, qui témoigneront qu'il n'y a jamais eu de huis-clos. De même, tous savent que la garde impériale n'a pas le droit d'accès dans le Parlement, même lorsque l'empereur vient.

Qu'en pensez-vous cher collègue?

Je crois que nous ne pouvons pas statuer sur le huis-clos, car c'est la parole de l'un contre la parole de l'autre. Cependant, un journal peut-il publier de tels détails? Qu'en pensez-vous cher collègue?

Les députés répercutent les informations reçues à la Diète. Je ne vois pas en quoi, l'information n'aurait pas du paraître dans la presse. Elle serait sortie de toute façon.

Peut-être, alors vous suggérez le non-lieu?

le non-lieu parait logique

Je pencherais, personnellement pour une amende....