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Monographie sur l'Edredonie

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Message par Evariste Polydore 23/2/2012, 10:11 am

Monographie sur la République monarchique d’Edredonie

Par Théofrasque Fibulle de Saint-Ail, Docteur en Géopolitique

Préface d'Evariste Polydore, D. ès Chi., M. ès Ast., L. ès L.H., Recteur de l'UI d'Allancia

En ces temps de troubles instables, où le Zollernberg et Edoran se font ce que le profane pourrait appeler une bataille d'yeux (le premier qui cligne à perdu), il est important de se défendre, car, comme l'a dit Pipéron, Si vis pacem, para bellum (si tu veux la paix, prépare la guerre). C'est pourquoi il semble naturel que l'Edredonie participe à l'effort pour éviter que le continent Nord sombre en une déplorable cacophonie militaire. Mais, avant d'utiliser un pays comme base militaire, il vaut mieux le connaître. C'est pourquoi nous publions ici une toute récente et fraîche monographie sur ce micro-Etat pacifiste, bureaucratique et contemplatif qui pourra aider, je l'espère, les dirigeants d'aujourd'hui pour éviter à ceux de demain une regrettable méprise.

E. Polydore, D. ès Chi., M. ès Ast., L. ès L.H., Recteur de l'UI d'Allancia

Introduction :

En premier lieu, il est important de saisir que l’Edredonie est séparée du monde extérieur depuis environ deux mille ans, et que leur culture a autant divergé de la nôtre que les verlorins, les pryans ou les yssois. Prenons en comme exemple leur calendrier, basé sur des cycles botaniques, nullement régulier, et transmis de manière oral. Toutes les dates ici, tirées des Archives Edredoniaises (étonnement mal tenues), sont donc extrêmement peu précises, et à prendre avec une certaine distance.
Nous demandons également un effort de compréhension de la part des lecteurs. Comprendre les edredoniais, c’est s’imprégner d’un mode de vie, d’une manière de penser, d’une idéologie. C’est pourquoi je vais clore cette introduction par une citation de l’éminent géopoliticien russlave naturalisé verlorin Dimitri Volgodev Tolovicw Toplotow :

Il est rare pour un pays, quel qu’il soit, de survivre sans se faire envahir par ses riverains, mais chacun utilise ses failles. Les grandes puissances bénéficient d’une armée faisant trembler les ennemis, et d’un armement technologique assez poussé. D’autres, comme le Noordzeeland ou le Daearuil, profitent de leur situation insulaire pour mieux repousser les envahisseurs. La Russlavie use de ses steppes gelées pour ralentir et tuer les étrangers non habitués au froid rigoureux. Verlor utilise une technologie aléatoire aussi dangereuse pour eux que pour le Micromonde. Mais comment un petit Etat pacifiste, ne possédant presque aucune défense naturelle et refusant tout militaire sur son territoire, peut-il résister, comme l’Edredonie l’a fait depuis bientôt deux mille ans ? Parce que l’Edredonie est enveloppée dans une atmosphère gluante, soporifique, calmante, qui ramollit tout envahisseur. Quiconque pénètre sur ce territoire se sent soudain envahit d’une quiétude et béatitude qui le dissuade de faire tout mouvement brusque. Ce que les hommes donnent à Edoran et la géographie à la Russlavie, l’atmosphère spirituelle le donne à l’Edredonie.

Je structurerais cette monographie comme ceci :
Partie I : Brève histoire de la République
Partie II : Présentation des Institutions politiques
Partie III : Géographie
Partie IV : Culture
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Message par Evariste Polydore 23/2/2012, 10:50 am

Partie I : Brève histoire de la République


Ici, les sources divergent, mais on peut en retirer une trame principale. Les dates, notamment, ne seront pas justes, et les événements seront peut-être nés de l’imagination enfiévrée de ces habitants pour qui le rêve est la principale qualité.

On peut sensément dire que l’histoire des edredoniais commence il y a 2000 ans, par la tribu des Carantions, une tribu non affiliée à aucune ethnie (bien que certains les rapprocheraient d’un point de vue culturel et linguistique aux Toutobroges). Elle décida de se protéger d’un hypothétique et vraisemblablement imaginaire envahisseur, et se reclus sur la péninsule des Carantions (actuelle Edredonie), et mirent en place un système de défense qui, il faut le dire, demeura relativement efficace : la Muraille Verte, qui consistait en une forêt artificielle si serrée qu’aucune armée ennemie ne pouvait traverser.

A partir de là, les Carantions restèrent un peuple très calme. Ils étaient dirigés par un Roi, commandant des Digueniésuls (équivalents de nobles, dont la traduction littérale est Consul), exerçant son pouvoir sur les serfs. Il est à noter que, déjà, les Carantions commencèrent à développer une administration importante et alambiquée. Les serfs préféraient d’ailleurs leurs conditions à celle de Digueniésul, puisque la paperasse à gérer était si importante que la plupart mouraient d’un stress trop important.

L’événement le plus important se situe il y a environ 400 ans, un phénomène appelé la Guerre de Dix Ans. Replaçons-nous dans le contexte.
La famille de Carantion (famille régnante des Carantions) existait et régnait sans discontinuité depuis 1600 ans. Aucun changement de dynastie, aucun renversement, rien. Toujours une succession au premier né (à savoir que dans la société carantionne, la femme a autant de pouvoir que l’homme, si bien que c’étaient les filles aînées qui passaient avant les fils cadets) depuis la création de la Muraille Verte. Et voilà que soudain, plus d’héritier. La famille s’éteint sans plus de cérémonie. Conformément aux règles établies, un Ruxbe-Saem (de Ruxbe, régent, et Saem, souverain) est mis en place, et un conseil des six digueniésuls est organisé, le temps de trouvé un descendant correct (fils ou fille cachées feront l’affaire, du moment qu’ils sont les descendants directs du roi ou de la reine).
Ivan Iturique, un jeune de la caste des prêtres aux idées avant-gardistes, fomenta une révolution, et fonda la Démocratie Absolue d’Eleutheria, une dictature militariste, anticléricale et travailliste, id est en désaccord avec 1600 ans de culture et d’idéologie. Une guerre s’engagea, et qui dura dix ans, notamment à cause de la lenteur proverbiale des edredoniais et de leur manque d’entraînement au combat.
Nul ne sait jusqu’à quand aurait duré la guerre si Alios Ederek, un géographe verlorin qui s’était paumé sur les mers, n’était arrivé et n’avait ramené l’ordre. Avec ses quelques hommes, il mata la révolution et remit en place les digueniésuls.
Il restait cependant le problème de carence royale, et le système actuel manquait franchement de stabilité. Ederek bâti donc un système démocratique et provisoire en attendant qu’on trouve un descendant. Ce système provisoire, qui dure depuis 400 ans, est parfaitement stable, et permet au pays de survivre durant les siècles sans problèmes.
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Alios Ederek (vision d'artiste)

Le caractère indolent et paresseux de ce peuple et son isolement l’a naturellement doté d’une histoire réduite. Il y eu bien d’innombrables événements mineurs (un nid de cigogne installé sur le télescope de l’Observatoire d’Oreillade-sur-Radiateur, le Moulin Infernal foudroyé, la bataille pour la mine précieuse, et ainsi de suite), mais on ne pourrait pas les énumérer sans en faire une liste interminable. Il vaut mieux donc en rester ici pour l’Histoire. Passons aux Institutions.


Dernière édition par Evariste Polydore le 23/2/2012, 6:27 pm, édité 1 fois
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Message par Evariste Polydore 23/2/2012, 2:31 pm

Partie II : Institutions


Auparavant une monarchie absolue et bureaucratique, après la guerre de dix ans, l’Edredonie est devenue une république parlementaire et bureaucratique. Avant de commencer et pour poser les bases, voici l’organigramme décrivant les institutions de l’Edredonie :

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Légende :
Bleu : pouvoir législatif
Rouge : pouvoir exécutif
Vert : pouvoir judiciaire
Violet : pouvoir constitutionnel
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Message par Evariste Polydore 23/2/2012, 2:32 pm

A- Urhuit

L’Urhuit est l’organisme le plus important de la république. Non seulement, il vote les lois, mais il désigne la majeure partie du pouvoir exécutif ou judiciaire. Tous ont des comptes à rendre devant lui, et ses décisions sont irrévocables. Il est à la fois craint et respecté. En faire partie est considéré comme les edredoniais comme le plus grand honneur qu’ils puissent recevoir.
Etymologiquement, Urhuit viendrait de Urhu, long, Hui, barbe, et Uiten, blanc. L’Urhuit est donc le conseil des barbes blanches, ce qui est assez vrai, la plupart de ses membres étant des vieillards, et que la coutume veut qu’on ne se rase pas la barbe.
L’Urhuit est divisé en deux chambres : l’Urhuit Privé et l’Urhuit National.

1- Urhuit Privé

Il avait été créé pour que les lois soient votées sagement. En effet, il regroupe les plus grands esprits du pays, et est divisé en quatre chambres inférieures :
  • Le Laboratoire, réunissant les plus grands scientifiques du pays, nommés Professeurs ;

  • L’Atelier, réunissant les plus grands artistes du pays, nommés Maîtres ;

  • Le Salon, réunissant les plus grands hommes de lettre du pays, nommés Docteurs ;

  • Le Bureau, réunissant les plus grands administrateurs du pays, nommés Messeigneurs ;

Les membres de ces chambres sont généralement désignés sous le vocable de Conseillers.
Chaque chambre est dirigée par un coordinateur, plus vieux de ces membres. Et le plus vieux des quatre est le Doyen Coordinateur, chargé de la direction de l’Urhuit Privé. Ce dernier est également un des deux chefs de l’Etat.
La charge de conseiller est à vie.

2- Urhuit National

Il avait été créé afin que les lois respectent la volonté des citoyens. Il est composé de 33 membres élus pour 33 ans, les Députés. Ils élisent par et parmi leurs pairs le Président de l’Urhuit, qui est également un des deux chefs de l’Etat.
On distingue 6 partis politiques principaux en Edredonie, divisées en deux tendances : les Paxistes, qui prônent la paix, et les Probellistes, qui prônent la guerre.
Chez les paxistes, il y a :
  • Les Neutralistes : plus ancien parti, il a toujours eu la majorité absolue. Sa devise est « en ne faisant rien, on ne fait rien de préjudiciable ». En effet, sa ligne de conduite est de ne rien changer, et de rester comme avant, et, vu que ça marchait, ça marchera. Ils ont pour l’instant toujours raison. Leurs bases sont une absence d’armée mais une force de maintien de l’ordre, un isolationnisme diplomatique, un pacifisme.

  • Les Traditionalistes : ils refusent une trop forte laïcisation de l’Etat, et veulent un retour aux sources religieuses, et une plus grande importance de la spiritualité des citoyens dans la prise décisionnelle.

  • Les civilistes : ce sont les paxistes les plus farouches. Ils ne veulent aucune force armée ni de maintien de l’ordre, un pacifisme exacerbé, et une absence totale de violence. Nul ne sait comme ils mettraient ceci en place, mais ils obtiennent généralement 3 sièges à l’Urhuit.

Les probellistes sont composés par :
  • Les Souverainistes : opposants historiques des Neutralistes, ils apparurent aux secondes élections législatives. Leur devise est « si tu veux la paix, prépare la guerre ». Ils sont pour organiser une force armée, et une plus grande diplomatie intermicronationale, afin de se créer des alliés en cas de guerre.

  • Les Progressistes : comparables aux markistes, ils veulent faire la révolution et la lutte des classes (bien qu’ils ne soient pas du coté des ouvriers et paysans, mais du coté des barbiers et cochers). Une militarisation est nécessaire, afin d’aider à faire la révolution sociale dans les autres pays.

  • Les Expansionnistes : ultra-militaristes, ils veulent récupérer les terres qui reviennent de droit à l’Edredonie (à savoir tout le continent Nord). Ils dépassent rarement l’unique siège à l’Urhuit.


Dernière édition par Evariste Polydore le 23/2/2012, 2:38 pm, édité 1 fois
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Message par Evariste Polydore 23/2/2012, 2:36 pm

B- Les Grands Fonctionnaires

Les Grands Fonctionnaires sont au nombre de 9, et correspondent aux ministres dans les autres pays. Ils sont coordonnées par le Rugbetsem (autrefois Ruxbe-Saem, signifiant Régent Souverain), élu par et parmi les Grands Fonctionnaires.
  • Le premier est l’Hospitalier, chargé du bien-être physique et spirituel des citoyens. Il est élu par l’Urhuit à vie.

  • Le deuxième est le Bourgmestre, chargé de la coordination de l’imposante administration edredoniaise. Il est élu par l’Urhuit à vie.

  • Le troisième est le Chartier d’Etat, chargé de l’éducation, de la préservation du patrimoine culturel et de la recherche. Il est élu par l’Urhuit à vie.

  • Le quatrième est le Maître des Cérémonies, chargé de l’organisation des manifestations culturelles et de la promotion de la culture. Il est élu par le peuple à vie, et est le seul à ne pas avoir à répondre de ses actes devant l’Urhuit et la Haute Cour Constitutionnelle.

  • Le cinquième est le Gardien des Clefs, chargé des finances et de l’économie du pays. Il possède également toutes les clefs du Bragdat. Il est élu par l’Urhuit à vie.

  • Le sixième est le Haut Magistrat, chargé de la Justice. Il est élu par l’Urhuit à vie.

  • Le septième est le Grand Emissaire, chargé de la diplomatie du pays. Il est élu par l’Urhuit à vie.

  • Le huitième est l’Hérault, chargé de la communication et du transfert d’informations. Il est élu par l’Urhuit pour quatre ans.

  • Le neuvième est le Connétable, chargé des forces de maintien de l’ordre. Sa charge est héréditaire. Il est à noter que si le pays entre en guerre, le Connétable devient chef de l’Etat et possède tous les pouvoirs.


Annexe : la liste des Rugbetsems d’Edredonie depuis la fondation de la république à nos jours :
-Mme Whilelmine Nissehvalk (13 ans), également Maîtresse des Cérémonies. Elle instaura le neutralisme et l’isolationnisme en tant que doctrine nationale officieuse de l’Edredonie. Sous la pression des autres Grands Fonctionnaires, elle rendit plus accessible les opéras de son époux, Johaness Nissehvalk. Elle est aussi l’instigatrice du programme Culture Universelle, qui permit, avec l’aide du chartrier d’Etat, de rendre plus accessible tous les ouvrages, et ouvrit un grand programme d’éducation. Tout son idéologie universelle fut résumée dans la Bileria Châîtinzil (Somme Culturelle).
-M. Cornélius van Hopijn (28 ans), également Chartrier d’Etat. Il rassembla tous les organismes scientifiques et culturels dans l’Institut. Cette innovation permit une explosion phénoménale de la recherche scientifique et de la production culturelle. Il fut l’auteur de B’Õola Achritutz b’Õola (De l’Histoire de la Poésie Edredoniaise).
-M. Odilon Potin (23 ans), également Grand Emissaire. Il fut connu pour sa grande politique isolationniste, et cette tendance ce renforça et même ne bougea presque pas en Edredonie depuis. Il écrivit B’Õola Hargedra bõl Valiek Fartabol hous Gavo (De la manière de rester tranquille chez soi), traité politique sur lequel se baseront alors tous les rugbetsems et grands émissaires.
-M. Clément Farcenouille (26 ans), également Gardien des Clefs. Ancien apiculteur, il améliora la production horlogère du pays, et dynamisa l’agriculture par la production extensive mais plus importante qu’auparavant du miel et de l’hydromel. Il fut également l’instigateur de l’économie edredoniaise, qui est le fait que toutes les grandes entreprises appartiennent à l’Etat, à en minimiser l’existence et à favoriser l’artisanat et la production familiale. Il écrivit un traité d’économie, B’Õolo Flurtuyak bõl Rugbetsemil nöi bõl Carabotum (De l’économie du gouvernement et de l’artisanat), et un traité d’apiculture, Bõl Zijobghniz Dasdiol (Des abeilles utiles).
-Mme Antonia van Hopijn (19 ans), également Haut-Juge. Elle proposa, instaura et améliora le Bagdot Tyrlioqtoviel b’Õola Ma Phalda (Code Universel de la Bonne Pensée).
-Mlle Gerarda Trinitrine (33 ans), également Chartrière d’Etat.
-M. Ivan Gorgius (4 ans), également Héraut.
-M. Lambertus Jinthus (25 ans), également Maître des Cérémonies.
-M. Peter Jan van Taztymhus (30 ans), également Connétable.
-M. Francis Suphineau (22 ans), également Chartrier d’Etat.
-M. Théodore Fédhuzki (18 ans), également Hospitalier.
-M. Anastas bõl Denraat (19 ans), également Haut-Juge.
-Mme Lucie Paille de Son (38 ans), également Gardienne des Clefs.
-M. Charles-Hilaire Potin (27 ans), également Grand Emissaire.
-M. Gérard Kamphof (44 ans), également Hérault.
-M. Galileo Bas, également Maître des Cérémonies.
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Message par Evariste Polydore 23/2/2012, 2:38 pm

D- Organes judiciaires

1- Le Tribunat

L’Edredonie est un Etat fortement centralisé. C’est pourquoi le Bragdat (qui sert de capitale, bien que ce ne soit pas stricto sensu une ville) possède son propre organisme juridique.
Nommé par le Haut Magistrat et présidé par lui, il est composé de deux avocats commis d’office chargé de la défense et de l’accusation (comme ils sont commis d’office, chaque partie est assurée d’avoir un avocat compétent, sans regard sur sa condition financière), d’un huissier de justice chargé de lire les déclarations des avocats d’une voix neutre (pas de plaidoirie, donc pas de jugement sur les sentiments, mais sur les faits), d’un greffier chargé du compte-rendu et des preuves. La sentence est rendue par un jury de 10 personnes choisies parmi l’Urhuit au hasard.

2- Les Basses Cours

Les basses cours assurent le rôle du Haut Magistrat dans les digueniésulats extérieurs à celui du Bragdat. Elles s’assurent de la nomination des avocats, huissiers et greffiers, mais pas du jury. Les basses cours sont dirigées par trois femmes nommées par le haut Magistrat, et elles choisissent la sentence et la culpabilité au même titre que le jury du Tribunat.
Le fait que ce soient des femmes provient du fait que dans ces régions reculées, ont avait plus confiance en les femmes pour rendre une justice, surtout du fait que les trois femmes étaient, usuellement, de vraies commères au courant de tout. Certains médisants disent qu’en réalité, ces trois femmes étaient des tyrans et que tous les efforts des digueniésuls pour les renverser furent vains. On les qualifiait allègrement de sorcières.

E- Circonscriptions administratives

Les circonscriptions administratives sont divisées en deux : les Digueniésulats (résidus de la noblesse, toujours dirigés par les six familles nobles), et les Phisdravetures, qui représentent l’administration au niveau local.

1- Phisdravetures

Les Phisdravetures équivalent au communes dans d’autres pays. Elles ne sont cependant que des appendices du Bragdat, existant pour éviter aux citoyens de devoir se déplacer pour de menues tracasseries administratives, et éviter au Bragdat d’être engorgés par les citoyens.
Chaque phisdraveture est administrée par un bureaucrate nommé par le Bourgmestre, et d’un Phisdrave élu par les habitants de la phisdraveture. Avant la guerre de Dix Ans, chaque phisdraveture devait posséder son lieu de culte. Aujourd’hui, ce n’est plus obligatoire.

2- Digueniésulats

Les Digueniésulats administratifs sont les reliquats des Digueniésulats de l’avant-guerre. Leur mode de fonctionnement a peu changé, si ce n’est que les digueniésuls sont élus parmi la descendance du premier par la basse cour associée. Les Digueniésuls ont surtout un pouvoir administratif, bien que la défense de leur territoire leur incombe.
Parmi les digueniésulats, on compte le Digueniésulat bõl Denraat, le Digueniésulat bõl Denrrat, le Digueniésulat bõl Lutha (la famille bõl Lutha est considérée comme maudite), le Digueniésulat b’ÕOruuz, le Digueniésulat bõl Jobghniz et le Digueniésulat bõl Qirzilia.
Les Digueniésulats possèdent un grand pouvoir culturel et consultatif, et les digueniésuls peuvent parfois faire pencher la balance des décisions des rands Fonctionnaires (mais pas de l’Urhuit).

F- Les citoyens

Il y a peu de choses à dire sur les citoyens : ils élisent l’Urhuit National, les Phisdraves et le Maître de Cérémonies. Il leur est alloué la liberté de penser (bien que ne penser à rien est bien plus reposant), d’expres​sion(bien qu’aucun citoyen ne soit à l’origine d’un journal indépendant : c’est bien trop fatigant), de culte. Ils sont tous égaux entre eux, et possèdent le droit de vote à partir de 21 ans.
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Message par Evariste Polydore 23/2/2012, 6:32 pm

Partie III : Géographie


A- Le Bragdat

Le Bragdat est le siège des institutions edredoniaises. Plus qu’un château, c’est un symbole : le symbole des valeurs edredoniaises, telles que l’administration, le pacifisme et l’amorphie, trois valeurs qui construisirent l’Edredonie au fil des siècles.
Le Bragdat est un château de modestes dimensions, carré. Il est cependant assez grand pour accueillir toutes les institutions et la majeure partie de l’Administration.
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Bragdat (vision d'artiste)
Etymologiquement, en edredoniais, la racine -bragd peut se référencer au –bourg français, au –grad russlave, au –berg zollernois, au –borg scanthélois ou au –burg krasslandais. Cela signifie le bourg, le château, le village… bref, le centre d’activité. On ne sait pas si la signification tire son nom du château, ou si le château tire son nom de la racine –bragd.
Le Bragdat, bien que n’étant pas une ville et étant éloigné de toute phisdraveture, est la capitale de l’Edredonie. Certains la qualifie de facto de ville car il y demeure une grande partie de la population. Pourtant, le château ne possède ni système de restauration, sanitaire ou culturel, et aucun moyen pour héberger la famille des fonctionnaires.

B- Le Radiateur

Le Radiateur fait partie de l’histoire des edredoniais. Ce fleuve, dont les méandres ont fait chavirer les poètes de toute la Vallée d’Ohce, possède une particularité : il est extrêmement chaud en hiver et glacé en été. Il n’y subsiste qu’une espèce très rare de truites au goût épouvantable et extrêmement ardue à pêcher, mais qui font la fierté des riverains.

C- Les Phisdravetures

1- Mâtthe-Las

Mâtthe-Las est la plus grande ville d’Edredonie. Bâtie il y a des millénaires par des hommes des cavernes, elle n’a cessée d’évoluée, de se bâtir au fil des siècles, sans aucun plan préétabli. Le charme qui en résulte est l’absence totale de rues, l’anarchie des bâtiments, la dystopie architecturale, le cauchemar touristique. On raconte même qu’il y existerait des quartiers peuplés de tribus primitives qui n’ont jamais vu l’homme civilisé.
Le seul bâtiment digne d’intérêt est la Phisdravie (siège du phisdrave), si jamais vous la trouvez.

2- Oreillade-sur-Radiateur

Citée entourant le fleuve putride et sulfureux du Radiateur. On n’y compte qu’un seul pont, qui est en soi l’Observatoire De La Ville (abrégé en Odla), qui en a profité pour y créée une taxe, lui permettant d’être ainsi l’observatoire le plus riche du monde.
On y compte bon nombre de tavernes, d’écoles musicales et de petits joyaux architecturaux.

3- Archée-sous-Delrob

Cité souterraine, elle est célèbre pour sa Bibliothèque, qui contient toutes les archives depuis 2000 ans, en sept exemplaires (au cas où on en perdrait six), divisée en sept Annexes : l’Annexe 1, qui regroupe, soigneusement rangées, les différents compte rendus administratifs habituels ; l’Annexe du Tourbillon, où la paperasse est simplement et purement entassée ; la Sous-annexe Emétique, où les archives sont gravées sur de très fines feuilles de métaux inoxydables, puis entreposées dans des cavernes sous-marines ; la Succursale du Charbon Ardent, concomitante à l’Incinérateur, et servant principalement de réserve de combustible les jours de grand froid ; la Dépendance du Secteur 7, qui se trouve dans le secteur 5, et où les informations sont stockées grâce à une technique gardée secrète, mettant en jeu des ruches et un système à base de miel ; la Sous-annexe adjointe à l’Annexe 1, où les archives sont écrites sur des rouleaux, puis enfermées dans des globes en verres qui contiennent aussi de l’acide, qui ne devient corrosif qu’au contact de l’air ; et l’Annexe Cachée, où les archives sont gardées dans des phonographes.

4- Mont Drakalp

Village perchée sur le plus haut sommet du pays, le Mont Drakalp (7834 mètres d’altitude), on y cultive la superstition et la religion. On y vénère tous les dieux existants, sans aucune distinction de religion, et on y compte le plus de temples et d’ecclésiastiques au mètre carré que nulle part ailleurs.

5- Ertnom

Village composé uniquement de quatre maisons entourant une croix plantée dans le sol. Cette croix étant considérée comme un lieu de culte, ces quatre maisons devinrent une phisdraveture. Par souci de commodité, la Tour Horlogère (grande industrie d’horomètres) et l’Opéra du Sanglier Errant.
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