dans les bureaux de la Carnavon Cie

Philibert en personne attendait un représentant des entreprises du Duc d'Esse pour affaire.

Le baron Albert de Beauchemin arrive.

- Bonjour, cela fait longtemps qu'on ne s'était pas croisé. Je crois que mes employées t'ont expliqué le pourquoi ?

Le Prince de Saint-Junien salua le baron.
- En effet cher Baron, cela faisait longtemps. Oui, nous avons été prévenu et vous êtes dans doute au courant que nous sommes d'accord à ce propos.

Le baron était soulagé.

- Nous avons décidé de lancer notre propre compagnie. Je crois que c'est mieux ainsi pour les deux parties. Et pour éviter tout conflit, nous vendons les parts. On peut convoquer je crois la presse.

Tres bien, très bien. Convoquons la presse.

Se rendant dans le salon de la société, les deux hommes accueillirent les journalistes de l'Empire afin de leur annoncer le rachat par Philibert Carnavon des parts détenues par les entreprises du Duc d'Esse de la Carnavon Aerotranports

Le baron prit la parole.

- Nous venons de conclure la vente des 20%, que nous avions dans Carnavon aerotransport. Nous avons décidé du même coup de lancer une nouvelle entreprise, qui ferra en premier une concurrence directe à cette entreprise constructeur.

Ulysse Bouvreuil, du Petit Edoranais,
- Cela ne risque-t-il pas de déforcer les entreprises sur une marché si peu concurrentiel? Carnavon Aérotransport à déjà une grande avance en fournissant notamment l'armée impériale mais aussi certains vassaux?

Le baron était surpris de la question.

- Les avions, que vous parliez, nous participions dans leurs constructions. La principale aide connue de notre part était le moteur des avions. Mais maintenant, nous allons agir seul. Les États pourront choisir.

Hippolyte Duchemin, de l'Exalté,
M. carnavon, cette vente est-elle en lien avec les soupçons de fraudes qui entachent les comptes de votre société? Est-ce par manque de confiance que vous avez du racheter ces parts?

Nous tenons à rassurer tout le monde. Si effectivement un comptable indélicat a pu truquer certains comptes pour cacher ces vols, ceux-ci ne sont pas très importants et ne bouleversent en rien notre société qui se porte très bien. Si les Entreprises de son Excellence le Duc d'Esse ont souhaité revendre leurs parts c'est pour obtenir des liquidités, tout simplement.

Jonathan Dubois pour le printemps des peuples


Pouvons-nous y voir là une mésentente entre les différents partenaires des Compagnies Carnavon? Le conseil d'administration vous soutient-il toujours?

Le Conseil d'administration m'a encore accordé sa confiance. Nous ne voyons pas de mésentente. Le Duc d'Esse veut revendre ses parts, nous les lui rachetons. Cela nous semble plus honnêtes tout simplement. Qu'un concurrent détienne des parts de notre société nous aurait paru étrange.

Jonathan Dubois

Alors, monsieur Dutronc, pourquoi quitter un partenariat lucratif et prometteur contre un projet obscur?

Le baron Albert de Beauchemin était surpris.

- Monsieur, je ne suis pas le duc d'esse.

Jonatahn Dubois,

Alors je vous pose la question...

Le baron reprit le micro.

- Nous trouvions, que notre lien d'affaire n'était pas assez lucratif. Nous croyons, et nous sommes convaincu que la nouvelle entreprise, que nous allons créé, va perdre de doubler nos profits dans ce domaine. Nous quittons pour avoir la liberté d,action. J'attends aussi une sous-question, et ma réponse sera simple. Oui, la rumeur nous a convaincu de lancer cette nouvelle entreprise.

Jonathan Dubois


Donc vous perdiez de l'argent en restant actionnaire des Compagnies Carnavon?

ls actionnaires de la Carnavon Aerotransport ne perdent pas d'argent. Cette branche est le fleuron de nos entreprises, elle est bénéficiaire depuis sa création.

Le Baron Albert de Beauchemin reprit la parole.

- On ne perd pas, cela est vrai, mais on peut gagner plus. C'est la raison de notre choix.

y a-t-il d'autres questions?

Louis de Merville, qu'on ne présente plus, avait demandé audience à un dirigeant des Entreprises Carnavon ou plus particulièrement de Compagnie Carnavon des Mines.

Adhémar de Falmeville reçut l'envoyé dans son bureau Louis de merville.
- Monsieur de Merville, que pouvons nous pour vous être agréable?

Monsieur de Falmeville, nous souhaiterions devenir client de votre production de charbon du Micrarctique. Nous nous chargerons du transport de la marchandise depuis Port-aux-Edoranais.

Qu'en dites-vous ?