Entretien avec Edoco

Charles Langenays, malgré un horaire très chargé, se présenta au Palais Triel pour rencontrer son homologue fransien. Charles se présenta alors à la secrétaire du gouverneur qui l'introduit rapidement dans le bureau bleu du palais.


Nous sommes heureux de vous revoir, excellence.

Duveyrier s'empressa de saluer le gouverneur.

"C'est un bonheur partagé, Excellence!"

D'un geste de la main il indiqua à son hôte le siège.

"J'espère que nous vous avons pas volé à quelque affaire urgente. Nous savons que vous êtes particulièrement pris, alors nous allons être direct : quel est votre projet pour la Fransie? Et de quoi vous avez besoin?"

Tout dépend de ce que vous recherchez. Voulez-vous une indépendance alimentaire? Exploiter les produits du terroirs ou exporter?

Duveyrier marqua un silence. Il était peu au courant de l’état de l'agriculture dans sa province...

"Excellence, je vous avoue que je n'ai pas une vision précise pour l'avenir de l'agriculture dans la province. D'autant qu'il serait stupide que le Fransie et le Chiron se fassent concurrence. L'idéal serait qu'il soit complémentaires... Votre compagnie pourrait faire une étude préalable de l’état de l'agriculture, des ressources et du potentiel de la Fransie? Cela permettrait d'avoir une vision plus clair de projet"

Bien, nous allons nous pencher sur la question.


Sachez, cependant, que si vous vous optez pour l'indépendance alimentaire, nous pourrions nous lancer dans la construction de villages agricoles où les champs alentours appartiennent à la compagnie et donc les habitants travaillent pour la compagnie. Nous éviterions donc le morcellement des terres agricoles.

"C'est intéressant! Dans tous les cas nous comptons prendre des mesures pour faciliter votre implantation que ce soit pour l’acquisition des terres ou la fiscalité."

L'agriculture en Fransie est freinée par trois problèmes majeurs.


1- Le nombre réduit de terres

En effet, les terres cultivables en Fransie sont très peu nombreuses. La grande majorité de la Fransie profonde, le coeur de l'agriculture se retrouve au nord dans la grande région de Deschambault. Cependant, les régions de Léry, d'Arséna et du Carlon. Le reste du territoire est incultivable, car nous avons des montagnes, sources de charbon...

2- Le morcellement du territoire.

À cela s'ajoute le morcellement des terres. Depuis des siècles, les familles se partagent de maigres lopins de terres, cultivant selon leurs besoins. Vous en conviendrez que les surplus sont minimes.

3- Dépendance du Chiron

Finalement, votre province dépend énormément des importations du Chiron. Notamment vos citadins. Si une crise devait avoir lieue en Chiron, la famine frapperait rapidement la Fransie.

"Effectivement il est grand temps de prendre en main l'agriculture fransienne! Et dans la situation actuelle l'indépendance alimentaire nous semble la voie toute désignée.

Nous sommes donc d'accord pour l’implantation de plusieurs villages agricoles dans le bassin de Deschambault afin de produire les denrées de première nécessité. Considérant le coup d'achats des terres, de construction des villages et les équipements nous serions prêts à exempté EdoCo d'impôts provinciaux pendant 5 ans, nous serions aussi prêts à discuter avec le gouvernement pour que cette exemption soit totale pendant la dite période.
Nous serions aussi disposé à faire ce projet un partenariat et ainsi participer avec des capitaux."

Mon entreprise avait commencé à acheter des terres autour du fleuve Carlon. Nous mèneront nos premières expériences là.

"Et bien soit les mesures fiscales seront d'ors et déjà appliquer aux villages agricoles du Carlon. Quand est-ce que vous pensez pouvoir étendre le projet à d'autres régions, notamment Deschambault?"

EdoCo est le géant edoranais de l'alimentation. Nous pouvons aisément nourrir la Fransie en attendant l'expansion de l'agriculture industrielle dans le grand bassin de Deschambault. Cependant, l'agriculture n'est pas la seule source de nourriture. L'élevage intensif et la pêche peuvent nourrir vos citoyens.

"Nous n'avons aucun doute sur les capacités d'EdoCo. Et vous avez bien fait d'évoquer l'élevage et la pêche il sont autant de ressource que nous pourrons exploiter.
Que pensez-vous de l'établissement d'une filiale fransienne d'EdoCo avec une participation de la Province? Comprenez nous sommes plutôt pressé de voir décoller ce secteur et plus généralement l'économie de la Fransie..."

Les législatives, auxquelles Duveyrier participait, l'avait éloigné de ses prérogatives de gouverneur. Mais la trêve de l'entre-deux tours il était revenu à son bureau du Palais Triel. Aussi le président d'EdoCo fut très rapidement reçu.

"Quel plaisir de vous revoir monsieur Langenais! Quel bon vent vous amène à Lucéra?"

Nous avons de bonnes nouvelles pour vous. Les deux villages agricoles du Carlon ont été Très très productifs.


L'exploitation de blé à triplé!

Je vous félicite pour cet exploit monsieur le président! C'est un premier pas et un grand pas vers le projet d'autonomie alimentaire de la Fransie.

Et à la lumières de ces résultats encourageant pouvons nous envisager d'étendre l'expérience à toute la province?

Certes, cela est envisageable. Cependant, il faudra diversifier notre agriculture.

HJ: Quels produits seraient typiquement fransien?

Cela va de soit bien entendu.

[HJ: Considérant le climat j'ai pensé au blé, orge, seigle, l'avoine, les plantes fourragères, la pomme de terre et éventuellement la bettrave sucrière.]

Bien, nous commencerons à construire 10 village agricole autour du Carlon.


Nous pensons également établir un élevage bovin dans le nord.

EL: Peut-être las production laitière pourrait être intéressante...

L'élevage de bovin est une mesure que nous soutenons au même titre du reste. Nous désirons que la filière couvrent non seulement la production de viande mais aussi la production de produits laitiers.

Maintenant que le projet semble sur la bonne voie, nous pourrions discuter d'une partenariat étroit entre EdoCo et la Fransie. Nous proposons la création d'une filiale de l'agroalimentaire avec la participation de la province.

Nous sommes prêt à vous donner 20% de la filiale qui sera bientôt créée.

Monsieur Langenays, j'espère que vous comprenez l'enjeu d'une telle secteur pour la province. Et 20% de parts ça ne reflète pas notre volonté d'implication. Nous serions plus enclin des parts égales dans l'entreprises entre la province et Edoco.

Excellence,

Malheureusement, je ne peux vous offrir plus. Comprenez bien que la prochaine filiale aura des activités partout dans l'Empire. D'autres provinces voudront investir et nous refusons d'être minoritaire.