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Troubles au grand Nord

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Message par Philibert Carnavon 10/4/2012, 4:41 pm

Edorel a écrit: Les ZZZ avaient décidés de prendre les choses en main depuis le bombardement de Willhemstaufen. La perte de cinquante des leurs était un coup dur porté à l'organisation. Aussi, la traque du contre-espionnage s'intensifiait partout dans le micromonde. Si le conflit pour l'Edredonie faisait rage à la vue de tous, la guerre secrète était tout aussi ravageur et violente.

Et la perte de cinquante hommes allait être durement payé par Edoran.

C'était dans une bicoque un peu à l'écart, gardé par une dizaine d'hommes en armes et en blanc, que s'organisait la contre-attaque. Gatline avait lui-même fait le voyage, posant pour la première fois le pied dans ces immensités blanches du grand nord. Il en avait souvent entendu parlé, mais il n'avait jamais rien vu de tel. C'est donc là que se tourne toutes les boussoles du micromonde.

-Bien. Messieurs, voici quelques temps que nous avons été attaqués et que nous avons payé un lourd tribut. Cinquante des nôtres nous ont quittés par la fourberie édoranaise. Je dis bien fourberie édoranaise car n'importe quel expert vous dira que le bombardement de Willhemstaufen visait délibérément à faire un maximum de dégâts parmi les populations civiles. Tout bon stratège vous dira que c'est la dernière des bêtises à faire en temps de guerre. Visé des civiles alors que des installations militaires économiques ou autres sont de bien meilleurs cibles et bien plus valorisantes, relève plus de l'incompétence que de l'art de la guerre. Par ailleurs il est a noté que le Patriarche a fait preuve de bon sens en n'appelant pas à la guerre sainte suite au bombardement de Zitchen Itza.

Bref ! Nous allons montrer à ces messieurs édoranais comment se joue une guerre selon les règles de ce noble art.

Gatline se leva alla cherché un coffre et en sorti une carte du micrarctique édoranais qu'il accrocha au mur.

-Nous allons nous attaquer au cœur économique d'Edoran. La chose est la suivante. Nous allons déferler sur ce territoire, sabotant, détruisant et endommageant un maximum les capacités économiques de cette région. Cette opération se déroulera sur plusieurs semaines, nous allons partir d'ici depuis la région russlave, remonté au nord jusqu'à cette endroit précis, de là, nous nous diviserons en groupe de cinq, comme indiqué sur la carte. chaque groupe aura ses cibles. le premier groupe repartira vers l'ouest en direction des terres non-occupé, l'autre repartira en direction du Witland. a ce stade, nous aurons au moins porté atteinte à près de 75% des capacités économiques de la région.

Pour ce qui est des actions, c'est simple, nous saboterons tout ce qui se trouve sur notre chemin. Installations minières, réseaux de transport, base militaires et tutty quanty. Étant donné que je vous ai sélectionné pour vos qualités d'improvisations, je ne pense pas que ce soit trop demandé pour vous. Je demande cependant de la discrétion, n'engagez de combat que si il n'y a pas d'autres solutions. Ne soyez jamais moins de trois au même endroit. ET, je ne veut même pas entendre parler de civiles blessés ou tués. Nous ne sommes pas des barbares. Évidemment il chercheront à nous faire croire le contraire. Mais ça c'est pour leur propagande.

Concernant nos moyens de locomotions, il se trouve que les indigènes aïnouts sont d'accords pour nous fournir un coup de main. La plupart de ces gens ont été spolier de leurs terres par les édoranais, vous pouvez comprendre donc leur ressentiment et leur envie de nous aider dans notre projet. Former une rébellion aïnout dans les terres édoranaises est actuellement en cours de discussion pour voir si ce projet est viable ou non. Nous aurons les traineaux pour demain et nous nous lancerons demain soir. De plus ces derniers pourrons nous cacher en divers endroit, il est facile de disparaitre dans ces immensités glacées.

Bien, messieurs, interdiction formelle d'échouer, l'opération Déferlement doit être un succès coûte que coûte. Le Grand-Duc sera informé en temps et en heures de nos actions. Rompez.

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Message par Philibert Carnavon 10/4/2012, 4:42 pm

Edorel a écrit:Les ZZZ avaient décidés de prendre les choses en main depuis le bombardement de Willhemstaufen. La perte de cinquante des leurs était un coup dur porté à l'organisation. Aussi, la traque du contre-espionnage s'intensifiait partout dans le micromonde. Si le conflit pour l'Edredonie faisait rage à la vue de tous, la guerre secrète était tout aussi ravageur et violente.

Et la perte de cinquante hommes allait être durement payé par Edoran.

C'était dans une bicoque un peu à l'écart, gardé par une dizaine d'hommes en armes et en blanc, que s'organisait la contre-attaque. Gatline avait lui-même fait le voyage, posant pour la première fois le pied dans ces immensités blanches du grand nord. Il en avait souvent entendu parlé, mais il n'avait jamais rien vu de tel. C'est donc là que se tourne toutes les boussoles du micromonde.

-Bien. Messieurs, voici quelques temps que nous avons été attaqués et que nous avons payé un lourd tribut. Cinquante des nôtres nous ont quittés par la fourberie édoranaise. Je dis bien fourberie édoranaise car n'importe quel expert vous dira que le bombardement de Willhemstaufen visait délibérément à faire un maximum de dégâts parmi les populations civiles. Tout bon stratège vous dira que c'est la dernière des bêtises à faire en temps de guerre. Visé des civiles alors que des installations militaires économiques ou autres sont de bien meilleurs cibles et bien plus valorisantes, relève plus de l'incompétence que de l'art de la guerre. Par ailleurs il est a noté que le Patriarche a fait preuve de bon sens en n'appelant pas à la guerre sainte suite au bombardement de Zitchen Itza.

Bref ! Nous allons montrer à ces messieurs édoranais comment se joue une guerre selon les règles de ce noble art.

Gatline se leva alla cherché un coffre et en sorti une carte du micrarctique édoranais qu'il accrocha au mur.

-Nous allons nous attaquer au cœur économique d'Edoran. La chose est la suivante. Nous allons déferler sur ce territoire, sabotant, détruisant et endommageant un maximum les capacités économiques de cette région. Cette opération se déroulera sur plusieurs semaines, nous allons partir d'ici depuis la région russlave, remonté au nord jusqu'à cette endroit précis, de là, nous nous diviserons en groupe de cinq, comme indiqué sur la carte. chaque groupe aura ses cibles. le premier groupe repartira vers l'ouest en direction des terres non-occupé, l'autre repartira en direction du Witland. a ce stade, nous aurons au moins porté atteinte à près de 75% des capacités économiques de la région.

Pour ce qui est des actions, c'est simple, nous saboterons tout ce qui se trouve sur notre chemin. Installations minières, réseaux de transport, base militaires et tutty quanty. Étant donné que je vous ai sélectionné pour vos qualités d'improvisations, je ne pense pas que ce soit trop demandé pour vous. Je demande cependant de la discrétion, n'engagez de combat que si il n'y a pas d'autres solutions. Ne soyez jamais moins de trois au même endroit. ET, je ne veut même pas entendre parler de civiles blessés ou tués. Nous ne sommes pas des barbares. Évidemment il chercheront à nous faire croire le contraire. Mais ça c'est pour leur propagande.

Concernant nos moyens de locomotions, il se trouve que les indigènes aïnouts sont d'accords pour nous fournir un coup de main. La plupart de ces gens ont été spolier de leurs terres par les édoranais, vous pouvez comprendre donc leur ressentiment et leur envie de nous aider dans notre projet. Former une rébellion aïnout dans les terres édoranaises est actuellement en cours de discussion pour voir si ce projet est viable ou non. Nous aurons les traineaux pour demain et nous nous lancerons demain soir. De plus ces derniers pourrons nous cacher en divers endroit, il est facile de disparaitre dans ces immensités glacées.

Bien, messieurs, interdiction formelle d'échouer, l'opération Déferlement doit être un succès coûte que coûte. Le Grand-Duc sera informé en temps et en heures de nos actions. Rompez.
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Message par Philibert Carnavon 10/4/2012, 4:45 pm

Edorel a écrit:La base Charles III était l'une des premières cibles d'Edorel et de son groupe. C'était une mise en bouche à proprement parlé avant de se lancer dans l'aventure. Au abords de la base, ils laissèrent tomber leurs camouflages blancs pour les grosses doudounes de fourrures du cru. Ici c'était comme une petite ville de province, si on oublie le froid de canard et la neige. A cette latitude, les gens ne savent jamais quand il faut se coucher ou se lever, vue que le soleil est très bas et que parfois, six mois durant l'année il ne se lève même pas.

En l'occurrence, il était déjà levé à trois heures du matin...

-Je sens que le rythme va être chiant à prendre.

Au détour d'une ruelle, un de ses hommes sabota un boitier électrique, puis un autre à quelques rues plus loin, et ainsi de suite. Dans une ruelle plus loin, à l'abri des regards indiscrète, on passa des gardes à tabac (pour l'instant il n'était pas question de tuer qui que ce soit.)

La perle rare fut cette taverne ou les travailleurs allaient se réfugier bien au chaud autour d'une pinte. Edorel et ses hommes y passèrent inaperçue et avec l'argent des ZZZ (c'est à dire avec l'argent de l'État Zollernois, donc avec l'argent du contribuable ...) ils se permirent de se prendre un verre.

Sans pousser la chansonnette ni abusé des bonnes choses, les cinq hommes du groupe de Gatline passèrent un bon moment, au nez et à la barde des édoranais, il fallait le faire ! Vint un moment ou l'appel du devoir prit le dessus, à peine il donna un pourboire qu'Edorel provoqua une bagarre général dans le petit bistrot. Profitant de la confusion pour se faire la malle avec la caisse et fuir dans les ruelles sombres avant l'arrivée des gardes.

On remarqua la présence d'une gare et d'un dépôt ferroviaire. Gatline et ses hommes estimèrent qu'il était temps de passer aux choses sérieuses. Jouant au chat et à la souris avec les gardes, les ombres et la pleine lumière. Edorel voulait à tout prix atteindre le garage ou reposait les trains. Il arriva à la porte y donnant accès mais elle était gardé par un homme. A peine celui-ci se fut retourné que le directeur des ZZZ lui brisa la nuque et planqua son cadavre dans une malle. Pénétrant dans le garage, il vit plusieurs machines à l'arrêt. Gatline se saisit de plusieurs outils et commença son travail. Il manqua cependant de ce faire repérer par deux ouvriers, ouvriers qui furent envoyés dans les bras de Morphée de manière assez désagréable.

Une heure plus tard, au point de rendez-vous...

-Alors ?

-C'est quoi tout ça chef ?

-Des boulons.

-Vous avez déboulonnés tout les trains ?

-Bah oui, et vous ?

-J'ai changé les horaires des trains.

-J'ai prix la caisse !

-J'ai saboté la rotonde et le système d'aiguillages.

-J'ai violé la femme de ménage.

Il y eut un mouvement de recul et des yeux choqués en direction de l'intéressé.

-Ben quoi ?

-On avait dit qu'on éviter les civiles à tout prix.

-Ah non mais elle s'est laissé faire, ça doit être une habitué.

-Ok ... Filons avant qu'on remarque quoi que ce soit !

Ils retournèrent vers leur traineau.

-On devrait se bouger, il est bientôt six heures.

-Chef, je vous suggère de laisser ces boulons, vous êtes pas vraiment discret avec ça sur les bras.

-Prise de guerre, j'ai bien le droit.

L'homme de main n'eut pas le temps de répondre qu'une forte explosion se fit entendre. Toutes les têtes se tournèrent vers l'ouest.

-Ce doit être le puits de pétrole à proximité.

-On dirait que Zimmerman a tiré son coup.

-Réflexion faites, foutons le camp d'ici. Déclara Gatline en laissant tomber les boulons qu'il avait dans les bras. Profitant du fait que toutes les têtes des habitants soient tournés ver le spectacle effrayant des flammes du puits en feu, les cinq hommes arrivèrent à leurs traineaux et partirent direction plein sud (si on part du principe qu'ils ont passé le pôle nord il vont au sud de celui-ci, vers le mont "Nautonoxylopode".)
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Message par Philibert Carnavon 10/4/2012, 4:46 pm

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Message par Eugénie de Sabrevoix 11/4/2012, 7:06 am

_________________________________________
Le Vice-Amiral Tardieu, Gouverneur Militaire de la Terre du Roi Henri fut réveillé de bonne heure par son aide-de-camp lui annonçant l'attaque de la Base Charles III... On ne peut pas dire que le Vice-Amiral soit un homme de combat... Aventurier, mais pas bagarreur, il avait était enthousiaste à l'idée de prendre la tête du territoire le plus septentrional du micromonde. Il ne pensait pas avoir à y mener de bataille... mais aujourd'hui il allait devoir envoyer ses troupes...

3000 fusillers marins et 2000 expéditionnaires assuraient l'administration, une partie de la recherche, la gestion des infrastructures et la sécurité du territoire. Il n'y avait donc pas plus de 2000 hommes a envoyé sur place. Ils partirent avec un train spécial en direction de "Charles III"

- Soyez prudent, il ne s'agit probablement pas de troupes zollernoises, mais surement de quelques espions sournois...

...

Après une heure de route à grande vitesse, le conducteur civil du train aperçu un attelage le long de la voie en sens inverse. Il ne jugea pas bon de prévenir les officiers qu'il transportait... Un kilomètre après, le conducteur vit à 100 devant lui une rail complétement hors de son axe... avant même la très naturelle et très connue décharge d'adrénaline qui soulève et broye les entrailles en une seconde en de pareil cas, l'employé d'Edorails poussa de toute ses forces sur la manette des freins... 

Tout ce qui n'avait pas un centre de gravité suffisamment bas bascula (homme debout, chariot quelconque, pile de caisse de matériel...) et tomba au sol. Le reste glissa jusqu'à l'avant des wagons dans un fracas infernal. 

Le train ne s'immobilisa pas à temps et dérailla tout de même... Heureusement, celui-ci de se coucha pas et roula chaotiquement encore 100 mètres dans la neige avant de s'arrêter.

Au même moment, des rapports de Charles III, des mines de charbons et des postes Edorails plus au nord informa le train par radio des divers constats de sabotage et d'incident qui fut repérés... Le conducteur, blessé, donna lui aussi une information importante au Colonel Duchaud qui commandait le détachement... le traineau... 

Les motoneiges, conçu spécialement par Esse-Motor pour les troupes en Micrarctique, furent descendu des wagons. Ainsi débuta une chasse à l'homme en plein territoire de glace...
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Message par Nérée Le Noblet Duplessis 12/4/2012, 5:48 pm

Le ministre de la défense annonça son arrivée sur les lieux à l'aide d'un des dirigeables du gouvernement. Il comptait accueillir les nouveaux soldats venus renforcer les troupes du Nord
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Message par Eugénie de Sabrevoix 12/4/2012, 9:14 pm


Edo a écrit:Cela faisait déjà plusieurs jours qu'Edorel et toute la troupe du ZZZ se promenait dans le Micrartique, alternant entre les sabotages franc et massif et les petites attentions toute discrète qui prouveront sans tarder l'effet papillon. Pour l'instant tout se passait du mieux que l'on pouvait le souhaiter.

Sauf que voila. Dans la cantine d'un relais de poste entres deux installations dans le massif "Nautaunoxylopode" l'équipe Gatline apprit que des signes de fatigue commençait à se faire voir. En peu plus à l'ouest, on parlait d'un éboulement dans une carrière, on retrouva cinq corps qu'aucun employé de ladite carrière ne pouvait identifier. Mais dans leurs affaires selon les dires des colporteurs, des pastilles de cyanures furent découvertes.

On apprit également par radio une altercation à la Nouvelle-Allancia, une fusillade entre un groupe inconnues et des gardes. Bilan : douze morts, deux des espions s'était fait attrapés mais un fut lynché par la foule en furie. L'autre fut mis à l'abri et eu le temps d'utiliser sa pastille de cyanure.

Qu'est-ce que ça sera quand il faudra revenir ? Se demanda Edorel. Ne préférant pas se faire saper un peu plus le moral, lui et ses hommes partirent et reprirent leurs chemins vers d'autres cibles. Après plusieurs heures de trajet en traineau, il y eu comme un pressentiment dans l'équipe.

-T'entends rien ? Demanda un agent à l'arrière.

-Non ? Pourquoi ?

-Je sais pas un bruit bizarre, bien régulier mais sourd.

-Mmmm, faudrait pas que le temps se gate.

-Ça m'étonnerais, le ciel est sans nuage. Ajouta Gatline.

-Je vous jure, j'entends vraiment un truc !

-Ouais, moi aussi, et c'est très étrange comme bruit.

Edorel au commandes du traineau se retourna.

-Ça n'est pas un bruit naturel !

Les quatre autres hommes se retournèrent et vire qu'on les poursuivait.

-C'est donc ça !

-Ça ? Il est tout seul !

A peine cette agent avait t-il fini sa phrase que quatre autres motoneiges apparurent de derrière la première.

-Les problèmes s'additionnent, puis se multiplient, je l'avais bien dit ! Déclara Gatline.

Un coup de feu fut tiré et un hommes du traineau fut tué sur le champ et tomba. les autres ripostèrent, Edorel ne pouvait que s'occuper de diriger le traineau. L'endroit n'était pas vraiment idéal pour une course poursuite. On était à flanc de montagne, la moindre erreur pouvait être mortel.

-ils sont trois par machines ! Lança un des hommes en remplaçant sa cartouche de munition de son Mauzer.

Le fusil Mauzer avait beau être d'une grande précision, dans de tel conditions, la précision était plus un mythe qu'une réalité. Heureusement que ce fait marchait dans les deux sens. Au final un des hommes réussi à abattre un tireur parmi les poursuivants. Un problème n'arrivant jamais seul, il arriva ce que Edorel ne souhaitait absolument pas.

-Nom des dieux !

A flanc de montagne, le couloir se rétréci tellement qu'au final le traineau et ses poursuivant se retrouvèrent au bord d'une falaise.

-JE TE HAIS MURPHY !

Sur une piste aussi étroite, une des motoneige sur la droite eu l'audace de donner un coup d'accélérateur pour se retrouver au niveau du traineau. Un des poursuivant au sauta. Il fut accueilli par le baraqué de la troupe qui lui asséna trois coup de boules et l'éjecta du traineau par un crochet du droit magistralement placé. Le conducteur tenta de riposter et sorti son arme. Sauf qu'Edorel fut plus rapide et lui colla trois balles dans le cabochon avec son six-coups. Plus que quatre poursuivants. sur la gauche, une autre motoneige, malgré le précipice à quelques centimètres accéléra aussi. Arrivé au niveau du traineau, un des hommes d'Edorel fut touché à l'épaule et tomba du traineau. Dans un réflexe vengeur, un autre tira dans la mécanique de la motoneige et le fit dérailler, devenu incontrôlable, la motoneige précipita ses occupants dans le vide.

La situation semblait revenir à l'avantage des zollernois quand une autre motoneige passa devant rapidement et que ses occupants abattirent les chiens du traineau, complètement déséquilibré, le traineau se retourna et les trois derniers hommes debout se retrouvèrent au ras des pâquerettes (pour ainsi dire.)

Se relevant difficilement, et se trouvant en position de faiblesse, Gatline et ses deux derniers hommes se retrouvèrent encercler par les trois motoneiges. situation pour le moins délicate. Les trois hommes, armes à la main ne pouvait pas tirer sans se prendre une riposte mortel. Un des poursuivant qui semblait être le chef ordonna de les mettre en joue.

Tout semblait perdu. Encore que, c'était sans compté le quatrième agent, blessé à l'épaule et tomber du traineau qui rappliqua, vidant le chargeur de son pistolet sur un des édoranais. Profitant de la surprise, la joyeuse fusillade reprit de plus belle. Les zollernois à terre et immobile avaient retrouvés la précision de leur fusils. L'ennemie tenta de répliquer, avec les inconvénients que suppose le peu de stabilité d'une motoneige. Le baraqué (encore lui) eu assez de force dans le bras pour attraper une des motoneiges et cogner un édoranais sur un autre. Au final, la situation était à l'avantage définitif des zollernois, il ne restait plus qu'un édoranais sur une motoneige, entrain de fuir.

-Stéréotype ! Lança l'agent blessé

-Quoi ?

-Y a toujours un couard quelque que part, un stéréotype des plus banales.

Le ronflement du moteur indiqua qu'il semblait revenir vers eux.

-Laissez-le moi. Ordonna Gatline.

Et celui-ci avança, dans les sillons de la motoneige. Au fur et à mesure que le son augmentait (signifiant par là, le rapprochement entre Edorel et la motoneige), le directeur des ZZZ tendit son bras gauche vers l'arrière. La motoneige se fit visible en remontant une cote et se mit à fonça sur Edorel. Celui-ci se mit à courir tête baissé sur son adversaire, bras tendu. Alors que la collision semblait inévitable, l'inattendue se produisit. Edorel à quelques centimètres de son ennemie sauta, replia son bras en direction de l'édoranais. il ouvrit son poing gauche. Une lame d'une vingtaine de centimètres se présenta au niveau de l'annulaire manquant et, dirigé par la sénestre de Gatline, transperça d'un bout à l'autre la gorge du malheureux. Le sang chaud s'écoulant du trou béant faisait un de ces contraste saisissant avec la neige froide. Gargarisant un peu de sang dans sa trachée, l'homme expira, l'air étonné de ce qui lui arriva.

Gatline revint, poussant la motoneige d'une main, la lame ensanglanté dans l'autre. Il entendit deux coup de feu, probablement les chiens de traineau blessés que l'on préféra achever. Voir le directeur des ZZZ avec cette arme qui semblait être greffé à lui n'étonna pas les hommes. Ils se doutaient bien que ce curieux brassard en cuir qu'il arborait en toute occasion cachait quelque chose. Mais ils ne l'avaient jamais vu s'en servir, jusqu'à maintenant.

-Il y a longtemps qu'elle n'a pas goutée le sang. Déclara Edorel en nettoyant sa lame et la rentrant dans son "fourreau".

-Sonnez la retraite.

Le baraqué sorti de sa besace une corne de brume. Tel les guerriers des temps jadis (cette époque ou les armées ennemies en avaient assez à l'entre-jambe pour se faire face, les yeux dans les yeux avant la mêlée qui décidait de tout) l'homme souffla dedans à plein poumon. Le son était suffisamment puissant pour être entendue à de longues distances, et ceux qui était très loin relayeraient le message aux autres de la même manière.

-Avec ça pour aujourd'hui, je dirais bien 25% de pertes environ. Ajouta Gatline, morose.

On tenta de remettre les motoneiges en marche. On mis bien une heure pour comprendre comment elles fonctionnent, et le quatuor reparti en empruntant une pente douce en arrière. En évitant autant que possible les mauvaises rencontres Avec ces engins, dans trois jours, ils seraient de retour du coté russlave.

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