Réunion

La salle de conférence du Palais de la Réunification avait été aménagée pour recevoir les journalistes, les délégations impériales et surtout les gouverneurs.

vers 15h, toutes les personnes furent invitées à entrer...l'Empereur ferait apparition vers 15h30.

L'assemblée entière se leva lors de l'entrée de SMI.

L'Empereur traversa la salle de réunion et alla se placer devant l'assemblée. Debout devant un lutrin, il s'adressa aux différentes délégations.

Chers gouverneurs,
Membres des diverses délégations,
Chers citoyens,


Depuis maintenant quelques mois, nous avons essuyé deux guerres importantes qui ont transformé notre empire et le micromonde tout entier. Des millions d'Edoranais ont participé à l'effort de guerre, soit en combattant ou en construisant des armes de guerre.

Nous devons reconnaître les sacrifices consentis par notre population.

Aussi, nous décréterons un nouveau jour férié, reconnaissant notre victoire, mais surtout les sacrifices de chacuns.


De plus, nous déposerons au parlement un amendement constitutionnel pour faire du district de San Sebastian une province à part entière du nom de Nouvel-Edoran.


À cela s'ajouteront quelques sièges supplémentaires dans les colonies, en Edredonie et d'autres terres impériales.


Nous annonçons également que la colonie de Fort St-Charles sera élevée au rang de protectorat. L'Edredonie sera élevée au rang de gouvernorat. Les terres au Ceylan sont désormais considérée comme terres impériales.



En plus de ces annonces, nous voulons connaître les différentes doléances des provinces de l'Empire.

L'assemblée applaudit longuement le discours de SMI. L'Empire développait enfin sa politique des provinces. Depuis quelques mois, celles-ci se dotait d'institutions, de lieux de discussions. Cryspule, grand démocrate,, se réjouissait de la tournure que prenait l'Empire.

Le duc d'Esse était surpris par le dernier élément du discours.

Le gouverneur actuel de San Sebastian se réjouissait de cette excellente nouvelle.
- Le Gouvernorat de san Sebastian tient à remercier Sa Majesté Impériale. Nous lui assurons une fois de plus l'indéfectible loyauté des terres coloniales de l'Empire.

Jean Bergevin applaudissait le discours de l'Empereur. Son protectorat allait devenir un gouvernorat, et donc enverrait des députés à la Diète et aurait des communes !

Les provinces ont-elles des demandes?

Le duc d'Esse prit la parole

- Votre Majesté Impériale, votre Royaume de Chiron est heureux de voir, que vous allez mettre en priorité la Paix Universelle. Nous en sommes sûr, la population de Chiron, partout dans l'Empire sera derrière vous. Nous vous invitions à ouvrir la première séance de votre Conseil souverain du royaume de Chiron, comme Président. Lors de cette séance, nous vous présenterons notre bilan d'activité et notre perspective d'avenir. Par contre, d'un point de vue administratif,m la province est déçu des réformes maritimes du Palais de Corvin. Plusieurs personnes sont inquiets de savoir que la défense de Bordeleau et de sa nouvelle raffinerie sera déterminé par Lucéra. Comme défenseurs des intérêts, nous vous demandons, comme chef des Armées de décentraliser et de remettre aux chironnais la défense de leur port.

San Sebastian n'a rien à rajouter. Nous sommes pleinement satisfait des nouvelles dispositions.

Excellence, la flotte est chargée de défendre l'Empire, y compris la ville côtière de Bordeleau. La ville est mieux protégée par les présentes dispositions. Nous sommes convaincu que les citoyens de Bordeleau comprendront...

Le duc était offusqué, mais il ne le montrait pas.

- Votre Majesté, vous avez demandé les doléances de vos provinces. La question n'est pas de savoir si elle est d'une meilleure efficacité, mais si elle est la solution optimale de sécurité. Avec une raffinerie, qui garanti le pétrole à votre province, nous croyons qu'il serait plus optimale pour la confiance des investisseurs de revoir le plan de réforme.

Que proposez-vous?

Le duc
- Si les forces armées de Votre Majesté ne peuvent pas assurer la confiance de la sécurité économique du port de Bordeleau, nous proposons que votre garde nationale de Chiron ait les capacités militaires pour le faire.

Pemettez-moi, Votre Majesté d'intervenir.

Je ne vois pas comment le Garde Nationale du Chiron, qui reste une milice, peut mieux assurer la sécurité de Bordeleau, que les Forces Armées, qui est une armée de métier doté d'une grande expérience et qui a encore fait ses preuves lors de l'agression zollernoise. Que son commandement soit en Fransie cela ne doit avoir aucune considération, car au-delà des préjugés régionaux, c'est la sécurité de nos côtes qui prime.

J'abonde dans le sens du gouverneur de Fransie. Qui plus est, de nombreux généraux originaires du Chiron commandent dans cette armée.

Le Vice-Amiral Tardieu connaissait bien la Marine Impériale et se permit d'intervenir.

- Le Saint-Empire possède deux façade maritime, l'une au nord, défendu par une flotte, l'autre à l'ouest défendu par une autre. Nous trouvons saugrenue et dangereux que Bordeleau doivent participer aux missions de la flotte de l'ouest et attendre ses ordres de Port-Chiron.

En cas d'attaque simultanée d'Arséna en Fransie et de Port-Chiron en Chiron. Les navires de Bordeleau iront défendre quel port en premier ? Le bon sens dirait celui d'Arséna, mais un commandement exclusivement chironnais décidera peut-être en fonction d'affinité régionale.

La Réforme de la Marine a permit des déplacements de flotte plus rapide vers le Golfe de Locquetas ou vers la Mer Océane sans avoir besoin d'attendre qu'une partie de la flotte contourne Edoran !

De plus, sachez que le port militaire de Léry, en Fransie, dépend de Port-Chiron, et que les Fransiens de Léry sont heureux d'avoir leur commandement maritime proche !

Mais si la Garde Nationale Maritime chironnaise souhaite renforcer la sécurité de Bordeleau, nous ne pouvons qu'approuver.

Le duc était maintenant en colère. Il avait entendu le mot "milice". Ce mot était interdit dans le vocabulaire des chironais.

- Monsieur Duveyrier, nous voyons que vous êtes un extrémiste. Votre opinion est dans ce cas nul. Vous ne connaissez pas les règles de la garde nationale. Monsieur, le vice-amiral, le problème de la population de Léry, c'est leur soucis. Nous présentons nos problèmes et nos sentiments d'insécurité. Votre Majesté, si Palais Corvin refuse, nous ferrons ce qu,il faut avec la garde nationale.

Pourtant monsieur le Duc, Sa Majesté a abondée dans mon sens, ou bien prétendez-vous que Sa Majesté est extrémiste? Ce que vous pensez de moi m'intéresse peu et je n'ai fait que signaler une évidence. Et je n'ai que faire des considération régionalistes, pour ma part je me considère comme Edoranais, avant et après tout. C'est vous qui tombez dans des dérives régionalistes extrémistes, sans la moindre considération pour la sécurité de l'Empire.

Le duc reprit la parole.

- Votre Majesté, conformément à Votre Constitution, l'article 7 stipule:
La création d'une nouvelle province doit faire l'objet d'une modification du présent article.

Est-ce qu'il y a une réforme constitutionnelle?

Comme nous l'avons dit dans notre discours, nous déposerons un amendement constitutionnel dès que la diète aura un président.

Le gouverneur ad interim de San Sebastian trouvait le duc bien impertinent. Il souffla à l'un de ses secrétaires :
- c'est habituel dans cette famille c'est sans doute congénitale. Ether a du maudire la famille du Duc.

Majesté, pour en revenir aux affaires provinciales, nous souhaitons insister sur l'importance d'un fort soutient gouvernemental au grands projets d'infrastructures en Fransie. La province commeçait tout juste à se remettre de la crises de février-mars quand la guerre à éclaté. Désormais avec le retour de la paix le gouvernement devra se montrer solidaire de la province et ne ménager aucun effort pour aider à son redressement.

En outre nous souhaitons inviter Votre Majesté prochainement à une visite en Fransie. Vos sujets Fransiens en seront plus qu'honorés et ravis. Votre Majesté pourraient visiter la Cité Industrielle de Pétro-Esse, le Mur Impérial et inaugurer l'Avenue François-Xavier.

Oui, nous nous rendrons en Fransie.

Les autres gouverneurs ont-ils quelque chose à dire?

Nous n'avions rien à rajouter Votre Majesté. Nous remerçions Votre Majesté de l'écoute qu'elle nous a accordée.