[Ceylan] Attaque

Le Ceylan était un état pacifiste. Cependant, la caste des guerriers de Visha était très importante, régissait la vie du pays. Certains fondamentalistes n'aimaient pas la présence étrangère sur les terres sacrées eu Ceylan. Si bien qu'une centaine de guerriers se dirigèrent vers l>'île de Lanka pour purifier la terre sacrée de Visha du viol perpétré par les explorateurs edoranais. Armés de torches, ils n'hésitèrent pas à mettre le feu à plusieurs installations.

Pierre-Antoine de Langlois, gouverneur du Ceylan édoranais et responsable de l'exploitation du thé de Ceylan pour la Compagnie Coloniale de Zanziland, fut réveillé en plein nuit par ses collaborateurs.

- Monsieur ! des fanatiques de Visha ont mis le feu au hangar de matériel du champs de thé n°7, ainsi qu'à plusieurs postes de garde. Ils se sont retiré de nos terres, mais des villageois racontent qu'ils reviendront plus nombreux encore...

- Par Ether, que ces indigènes sont ingrats ! Nous fournissons des armes à leur souverain, des médicaments à leurs vieillards et de la nourriture à leurs enfants. Qu'ils nous laisse cultiver en paix un peu de leur thé divin ! ... Envoyez tous les gardes privés... en espérant que cela suffise à nous défendre en attendant l'arrivée des troupes promises par l'Armée...

Les postes de garde avaient été renforcé en nombre d'homme.

Les 500 fusiliers-marins n'étaient encore pas arrivé de métropole, et le gouverneur devait donc se contenter de 100 gardes privés de la filiale sécurité et défense de la Compagnie Sabrevoix.

Au loin, on voyait des torches, mais elles ne cessaient de se rapprocher... On entendait également des chants rituels... de plus en plus forts...

Les édoranais armaient leurs fusils, et la peur au ventre, s’apprêtaient à s'en servir sur une population arriéré mais menaçante. Même les techniciens agronomes, les ouvriers agricoles et les agents administratifs du territoire où était produit le meilleur thé du micromonde avaient pris des fusils et des pistolets dans les réserves d'urgence...

Malgré la pénombre du crépuscule, l'ennemi fut bientôt assez prêt pour que l'on en devine le nombre... A ce moment là, les figures des colons s’endeuillèrent... C'était plusieurs centaines de guerriers fanatiques armés d'arcs, de lances et de torches qui s'apprêtaient à s'attaquer au Ceylan édoranais...

Puisse Ether les aider à venir à bout de ces païens en surnombre !

Les 500 fusiliers-marins venaient à peine d'arriver qu'ils étaient déjà envoyé défendre le territoire.

Dans les postes de gardes les édoranais tiraient déjà sur les guerriers de Visha car les premières flèches enflammaient étaient venu se logeait dans les habitations de colons et des granges.

Les soldats arrivèrent en renfort... les cavaliers ceylannais était nombreux en haut des collines. Les mortiers et canon de 75 furent installé à la frontière, les marins est firent force usage...

Les ouvriers, ingénieurs et autres civils avaient déserté le front pour s'atteler à éteindre les départs de feu, pendant que le feu édoranais venait peu à peu à bout de l'attaque...

Après 1 heure de combat, les autochtones abandonnèrent... C'était une victoire pour le territoire, mais la guerre ne faisait peut-être que commencer...

Tard dans la nuit, la Marine Impériale arriva à l'approche de l'île de Lanka... Les navires de transport et de débarquement se positionnait sur le pourtour de l'île.

L'administration du Ceylan édoranais avait été prévenu. Le Contre-Amiral Denfert attendrait le petit matin pour lancer l'assaut.

Ce matin à l'aube, les ceylanais de l'île de Lanka qui partaient en bateau pour pêcher eurent la surprise de croiser des fusiliers-marins édoranais à bord de leurs embarcations pneumatique en direction de la plage.



Les fusiliers débarquèrent simultanément sur tout le pourtour de l'île.



Aussitôt, des patrouilles furent organisés. L'ennemi était les fameux guerriers de Visha, qui seraient traquer et banni de l'île qui allait devenir entièrement édoranaise.

Le Contre-Amiral Denfert, commandant de la IVe division et chef des opérations participa lui même à des patrouilles.





La prise de l'île s'effectua sans encombre, et à la fin de la journée, 90% de Lanka était sous contrôle. Les guerriers de Visha devaient très probablement être réfugié dans les montagne, les 10 % que l'on laissé à l'opération du lendemain.

La prise de l'île de Lanka se déroulait parfaitement. On ne déplorait que quelques heurts dans la capitale, Sri. Ainsi que des escarmouches en montagne tout proche du territoire originel du Ceylan édoranais.

150 guerriers de Visha avaient été arrêté dans les montagnes et 40 dans la capitale.

La population, anxieuse de voir des étrangers présider à l'avenir de leurs terres, était tout de même heureuse de l'arrestation de ces fous fanatiques et intolérants qui tentait depuis longtemps de prendre le pouvoir au Ceylan.

Déjà, Pierre-Antoine de Langlois et l'ensemble de l'administration du territoire entamé un déménagement en direction de Sri, nouvelle capitale du Ceylan édoranais.

Le Contre-Amiral Denfert évoqua avec le gouverneur Langlois, la possibilité d'installer sur son territoire un des futurs grand centre de recherche de l'Armée du Saint-Empire... L'idée venait du Feld-Maréchal et avait l’approbation de l'Empereur, cette possibilité était donc une certitude...

Un messager arriva à Sri, il devait porter un message au vainqueur. Il attendait, sur son cheval, à l'entrée de la ville.

Le Gouverneur Langlois demanda que l'on face entrer le messager.

Le Cavalier pénétra dans la ville et arriva près du gouverneur. Le messager resta sur son cheval mais hôcha de la tête pour saluer le gouverneur.




Je suis la parole de Vijaya, fils de Visha sur terre. Sa Sublime Grandeur souhaiterais vous rencontrer dans son palais pour discuter de l'invasion de Lanka.

Le gouverneur n'hésita pas longtemps.

Répondez que nous acceptons. Nous allons monter une délégation qui se rendra sur le continent dans le courant de la semaine.

Je regrette, nous irons sur le continent par nos propres moyens.

- Gardes ! Emparez-vous de ce zouave !

Le gouverneur n'avait pas apprécié le geste de colère du messager... Ce dernier allait passer un certain temps à l'ombre...

- Envoyez ce télégramme au Maharaja : "Votre Majesté, nous retenons votre messager, accusé d'outrage au gouverneur. Nous nous apprêtions à vous rendre visite, mais devant cette offense, nous sommes obligé de vous demander, si vous tenez toujours à nous parler, de venir vous-même à Sri. Mes respects. Langlois."

Plus loin, dans la capitale, le message du gouverneur était bien arrivé à qui de droit. La stupeur et la consternation s'était emparée de la cour ceylanoise.


Comment pouvait-on déroger à la demande d'un dieu vivant?




Le Maharaja demeurait cependant calme à la lecture de la missive. 






Le monarque fit alors un signe pour faire taire la cour. 




Que l'on prévienne mon fidèle conseiller Amyda. Il se rendra à Sri en notre nom et portera la parole de Visha.


Que cela soit fait et écrit!

Les agents des Renseignements Militaires avait prévenu le gouverneur de l'arrivée d'Amyda sur l'île de Lanka... Langlois avait donc prévu un comité d'accueil.

Outre les 1000 fusiliers-marins en poste sur l'île et principalement basé à Port-Visha, de l'autre côté du territoire, le Ceylan édoranais était la garnison de 20 000 hommes du corps colonial. 2 divisions principalement composé de ceylanais recruté sur place, mais aussi de quelques rhodaniens, swazis et biafran qui avait était recruté lors de la guerre contre le Zollernberg. En effet le 1er Régiment de Marche du Zanziland était devenu le 41e Régiment d'Infanterie Coloniale, et le 1er Régiment de Tirailleurs Ceylanais, crée à la même époque, était devenu le 42e Régiment d'Infanterie Coloniale.

Aimant la provocation, le Gouverneur Langlois posta le 43e Régiment d'Artillerie Coloniale pour des soit-disant exercices de tir, sur la plage.



Lorsque débarqua le conseiller du souverain du Ceylan, celui-ci fut accueilli par le Colonel Pranesh Amshûl, chef de corps de ce régiment et premier ceylanais à devenir colonel dans l'Armée du Saint-Empire.



L'officier édoranais d'origine ceylanaise s'exprima dans sa langue maternelle :

- Sublime Eminence, le Gouverneur Langlois et moi-même, au nom de Sa Majesté Impériale Philippe Ier, te souhaitons la bienvenue sur le Territoire Impérial du Ceylan Edoranais !

Quelle étrange sensation que d'être accueillit en invité dans son propre pays, pensa le conseiller. Cependant, il était beaucoup plus pragmatique que les dirigeants religieux qui entouraient le Maharaja.




Nous vous remercions pour votre accueil.  Je viens parlementer au nom du Maharaja du Ceylan. Qui est en position de négocier avec moi?

- Eminence, nous allons vous conduire au Palais du Gouverneur. Vous y rencontrerez Son Excellence Pierre-Antoine de Langlois.

Le Colonel Amshûl fit un signe de tête à quelques soldats qui vinrent aussitôt escorter le conseiller. 


De simples camions militaires conduisirent la délégation ceylanaise dans le centre de Sri.



Une fois au Palais, qui était lourdement sécurisé par le 41e Régiment d'Infanterie Coloniale, le Gouverneur accueilli le représentant du Maharajah.

- Eminence, bienvenue en Edoran, je suis le Gouverneur Langlois. Asseyez-vous donc ! Quelle est l'objet de votre visite ?

Le conseiller alla s'asseoir sur un coussin.






Sa Majesté déplore l'attaque dont vous avez été victime. Néanmoins, cela justifiait-il l'invasion de l'île de Lanka?