Convocation

Son Excellence Philibert Carnavon, Prince de Saint-Junien et Comte de Sancé, est convoquée au Palais de la Réunification.

Philibert arriva aussi rapidement que possible, dès qu'il apprit l'arrivée de SMI à Allancia.

Excellence, c'est un honneur de vous recevoir. Installez vous s'il vous plait, il nous semble que cette discussion sera assez longue.

Merci votre majesté. Nous avons appris par notre ami le comte de Sabrevoix que les discussions en Edredonie avaient été interrompues avant termes. Nous en sommes désolé.
Nous supposons que vous allez nous demander une analyse de l'actuelle situation dans l'Empire.
Pour résumé les choses simplement l'UC a remporté les élections avec 76 sièges. La plus courte coalition gouvernementale serait une alliance centre-gauche avec le PDE-LPE. Tout dépendra évidemment de ce que votre majesté décidera.

En effet, nous avons les fichiers sous les yeux. Votre formation a réalisé une belle progression.
Le jeune Empereur regardait le bonhomme devant lui.
Dites moi Excellence, que pensez vous que l'Union Centriste puisse apporter de concret à l'Empire?

La tranquillité politique Votre Majesté. En effet, nous nous voulons au dessus des clivages de la droite et de la gauche. Nous souhaitons apporté à l'Empire un code civil ainsi qu'un code du travail. Ce code du travail devrait permettre de régler les questions touchant au travail dans l'ensemble de l'Empire. Tous les travailleurs seront sur le même pied d'égalité. Nous souhaitons empêcher qu'une entreprise puisse quitter une région pour s'installer dans une région plus profitable économiquement.

C'est intéressant. Ce n'est pas la première fois que nous entendons parler de ce type de projet.

Excellence, votre formation est arrivée première dans ces élections. Avant de prendre une décision définitive, sachez que vous serez peut être amené à nous proposer un gouvernement.

Nous sommes flattés de cette confiance.

Nous aimerions vous entretenir à propos des régions. D'après nos informations vous vous êtes toujours montrés prudents quant au pouvoir des régions. Qu'en est -il?

Nous sommes toujours un farouche opposant à plus d'autonomie pour les régions. Sans doute sommes nous vieux jeu mais pour notre part l'Empire est UN et indivisible. Il n'est pas question de céder sur ce terrain. Nous refusons un empire à deux vitesses.

L'Empereur l'écoutait sans rien dire. Philibert ignorait tout des convictions de son souverain. Sous ses dehors naïfs et jeunots, il s'avérerait certainement plus malin qu'il ne voulait le laisser paraître.

Votre Majesté, nous souhaiterions vous parler d'un cas précis qui nous tient à coeur.
L'Empereur lui fit signe de continuer.
Nous hébergeons actuellement SAR Pierre-Charles d'Alémanie.

L'Empereur se leva d'un trait interrompant son invité.
L'Alémanie est-elle seulement encore digne d'exister. Notre père a tout fait pour les aider malgré la rupture de la vassalité et la situation n'a pas changé.
Vous comprendrez que nous devons réfléchir. Nous savons à quel propos vous abordez ce sujet. Nous savons combien vous êtes attachés à cette nation, votre fille Victoire elle-même a épousé un membre de la haute noblesse. Mais n'oubliez pas M; Carnavon que si nous acceptons le retour de l'Alémanie dans notre giron et sous notre protection, nous devrons engager nos troupes contre le félon régent et les markistes qui occupent une partie du royaume. Nous ne pouvons prendre cela à la légère. L'armée alémanienne est armée par nos sociétés et vous n'êtes pas le moins bien placés pour savoir que tant votre société que celle du Duc d'Esse fournissent du matériel de pointe. Nous allons donc y réfléchir et en discuter avec nos conseillers.