École militaire

Le Général de Lancret arriva à l'École Spéciale Impériale à Confolens. Il aimait voyager léger aussi arriva-t-il en uniforme, sur sa monture, avec seulement un petit sac.

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Dans la cour, les recrues étaient fièrement alignées sous le regard des instructeurs. Alors que le général arriva, tous se mirent au garde-à-vous.


Repos, messieurs.

C'est un immense honneur pour moi de revenir dans cette école, mais cette fois-ci avec le poste de directeur. L'effort apporte la force! La droiture apporte l'honneur. Mais tous ont droit à cela. Vous vous devrez avoir la sagesse qui feront de vous de bons officiers de notre armée. Allez messieurs, rompez.

Un responsable arrive.

- Avez-vous votre accréditation du gouverneur ?

Les gendarmes en faction devant l'Ecole Spéciale Militaire, l'école des officiers de l'Armée de Terre Impérial, parurent interloqué.

- Monsieur, pardonnez-nous, mais nous n'avons pas saisi qui vous étiez et ce que vous faisiez là. Vous tentez d'entrer dans un site de l'Armée du Saint-Empire, avez-vous votre accréditation de la Direction de l'Ecole ou du Palais Corvin ?

L'adjoint du responsable arrive

- Monsieur, il y a eu une erreur, La loi n'a pas été encore promulgué.

Le responsable
- Toujours les mêmes. La bureaucratie allancienne est merdique.

- Désolé, il y a eu une confusions. Nous vous souhaitons la bienvenu à Confolens.

Capitaine, il semblerait que votre dispositif de sécurité laisse à désirer.


Se tournant vers l'inconnu

Sachez monsieur, que je suis le seul maître, après Éther, dans cette école. Je n'ai , par conséquent, aucune accréditation à obtenir.


Cependant, dîtes à votre patron que s'il veut me voir il me fera plaisir de l'accueillir dans mon domaine. Il est toujours intéressant de recevoir un grand militaire.

L'École Spéciale Impériale annonce la tenue de son carrousel militaire annuel. Venez assister à ce spectacle en grand nombre!

Alors que la foule était rassemblée dans la cour de l'école militaire, les cavaliers commencèrent leur spectacle.

Le Feld-Maréchal était présent pour assister au spectacle. 

- Absolument magnifique ! La Cavalerie édoranaise est assurément la meilleurs du micromonde !

Le général de Birac était un proche, voir un ami personnel, du Maréchal d'Edoran. (Oh oh, du népotisme en Edoran  ) Aussi le maréchal se présenta-t-il à l'École spéciale pour rencontrer son nouveau directeur.




Bien entendu, les souvenirs remontaient, dont les années qu'il avait passé à enseigner dans cette école, sa courte prise de la direction de l’établissement puis le départ vers l'état-major et le maréchalat à Allancia. Il regrettait ces années fastes et simples loin de la bureaucratie allancienne.


Qui plus est, la cavalerie avait  toujours été le dada de la famille Lancret et Louis-Xavier n'échappait pas à cela. Cette école était comme le retour au source. Le centre de recueillement tout désigné.


Il entra alors dans la cour de l'école et se dirigea instinctivement vers les bureaux de l'administration. Il traversa le hall où les portraits des directeurs passés étaient accrochés. Outre le sien et celui de son père, on pouvaisaussi voir celui de Jean-Marie (Marius) de Lancret, son grand-père, ainsi que celui de son ancêtre Octavius de Lancret.


Le Maréchal ouvrit alors la  porte du bureau du directeur et trouva son ami défaisant ses cartons. 


Hector! Avez-vous le temps pour un digestif?

Les deux hommes sourirent et l'on sortit une bouteille de Zampagne.

De retour de Baradhnaith avec le 34e RCMa, Cédric de Merbraine avait bénéficié de quelques jours de permission. Après s'être enregistré tant bien que mal dans le cadre du recensement électoral, il décida de se rendre à l'Ecole Spéciale Impériale, dans l'espoir d'y être admis et faire ses classes comme Officer. "Sous-Lieutenant de Merbraine, voilà qui m'irait bien" se disait-il. Il se présenta au poste de garde à l'entrée de l'école et demanda si quelqu'un pouvait le renseigner sur la démarche qu'il devrait entreprendre afin de pouvoir intégrer l'école.

Voici deux semaines que Cédric avait été incorporé à l'Ecole Spéciale Impériale. Il avait pris la décision de tenir un carnet personnel dans lequel il relaterait sa vie militaire, une sorte de journal intime limité à sa vie de guerrier.
19260406: "Les journées se suivent et se ressemblent, alternant cours académiques dans des matières très variées, activités visant à developper la condition physique, et cours sur les techniques et tactiques de base de l'infanterie légère. Je suis en confiance. Je devrais bientôt obtenir mes galons de caporal".

19260409: "C'est fait! Je suis à présent le Caporal de Merbraine. Je rentre d'avoir fêté notre promotion avec mes camarades. Mais alors que certains en profiteront pour boire toute la nuit, je fais le choix de rentrer gentillement à l'Ecole et de mettre mes notes de cours à jour. Mon but? Terminer dans les premiers, afin de pouvoir choisir mon Régiment. Pour le moment, je souhaite toujours être affecté au 34 RCMa".

19260416: "Ce week-end est consacré à des exercices pour nous apprendre les procédés tactiques de base, à commander une section d'infanterie. Je me sens dans mon élément".

Un sous-officier de l'Office Scientifique de l'Armée du Saint-Empire se présenta à la chambrée du Caporal de Merbraine.

- Caporal, je suis le Sergent Fournier de l'OSASE. Veuillez me suivre à notre bureau du Camp Corvin. L'officier responsable souhaite vous proposer quelque chose.

Bien qu'intrigué par la démarche, le Caporal de Merbraine suivit le Sergent Fournier, sacrifiant ainsi un peu de temps consacré aux examens qui s'approchaient à grands pas.

Le jeune caporal est présenté à un responsable de l'OSASE sur le Camp Corvin.

- Caporal. Je vous remercie d'être venu. Le Palais Corvin a eu vent de votre grande adaptabilité et de votre capacité d'apprentissage dont vous avez fait preuve lors de la mission de sécurisation à Baradhnaith et au sein de l'Ecole Spéciale Impériale. Vous excellez au pilotage comme au tir sur des véhicules blindés que vous ne connaissiez pas.

Ainsi, le Palais Corvin a décidé que vous, et quelques autres soldats avec des aptitudes similaires, étaient tout désigné pour tester un armement d'un genre complètement nouveau. Je ne puis vous en dire plus.

Si vous acceptez, vous partez sur le champs pour la Sandbox.

Le Caporal de Merbraine était intrigué par la proposition qui venait de lui être faite, ce qu'il exprima dans les termes suivants:
-Monsieur, je pourrais être intéressé par votre proposition, mais ma hiérarchie en sera-t-elle informée, et surtout quelle conséquence aura mon absence de l'Ecole sur mon avenir, car je devais sous peu présenter des examens qui m'auraient permis de devenir Sergent ...

Caporal, je constate que votre capacité opérationnelle n'a d'égal que votre loyauté et votre discipline. C'est très bien. Cependant, l'on vous propose une mission confidentielle dont l'ordre émane du Palais Corvin, l'Etat-major de l'Armée du Saint-Empire, les services du Feld-Maréchal... C'est une opportunité qui vaut tous les examens de l'Ecole. D'ailleurs, il n'y a pas que les examens pour monter en grade.
On m'a signalé que le Feld-Maréchal sera présent à la Sandbox pour assister à une partie des tests...

-Monsieur, j'accepte donc votre proposition ...

Rentré depuis peu des tes tests sur le FEA-CTR qui n'avaient finalement suscités que peu d'enthousiasme, Cédric avait rejoint l'Ecole Militaire où des examens l'attendaient, dernier obstacle le séparant du grade de Sergent. La pratique ne devrait lui poser aucun problème, tant il était assez fin tacticien, mais il avait quelques faiblesses dans des branches plus académiques, comme la physique ou la chimie. Il se motivait néanmoins avec l'idée que les vacances qui se pointaient à l'hotizon seraient l'occasion pour lui de faire un stage en tant que Sergent dans sont Régiment d'origine.

Cédric bondit de joie lorsqu'il apprit la nouvelle: il avait brillament réussi ses examens théoriques (avec néanmoins de moins bons résultats en physique) et tactiques (où il avait fini dans les premiers). Une bonne nouvelle n'allant jamais sans une autre quand la roue tourne, il se fit confirmé qu'il était à présent autorisé à rejoindre le 34e RCMa pour un stage de deux moins, revêti du grade de Maréchal des Logis, soit l'équivalent de Sergent à la Cavalerie ...

Après quelques mois de stage passé au 34e RCMa et à l'Escadron Blindé de la Garde Impériale, Cédric de Merbraine avait rejoint l'école pour une seconde année académique. Il portait à présent des galons d'Adjudant. Cette année serait principalement consacrée à l'apprentissage de la conduite d'un peloton ...

L'actualité ne bouleversait pas la vie à l'école qui se poursuivait comme un fleuve, sans pour autant être tranquille. Cédric de Merbraine rongeait son frein. Il avait hâte de se retrouver devant des hommes qu'il emmènerait au combat. Il referma à livre de mécanique appliquée, et se prépara pour la séance de sport journalière.

Le grève générale en Chiron ne touchait que peu le bon fonctionnement de l'Ecole Militaire, où les élèves-officiers et les officiers-élèves voyaient à présent arriver les examens à grands pas.

Décembre. Préparation des examens. Dernière ligne droite pour Cédric de Merbraine qui pourrait bientôt passer d'élève-officier à officier-élève, et revêtir les galons de Sous-Lieutenant.