Brébeuf

Le bourgmestre Adolphe Tigre les accueille dans ses bureaux.
On voyait aucun portrait de l’Empereur, ni même les drapeaux de l'Empire.

On ne voyait que le drapeau dit Républicain et le portrait de Robert Leduc.

- Bienvenu, vous êtes les fonctionnaires de la gouverneure Carnavon ?

Nous sommes les inspecteurs du gouvernement venu infirmer ou confirmer les rmeurs les plus folles qui circulent à Allancia.

Le bourgmestre Adolphe Tigre
- Désolé, je ne rends compte qu'au gouverneur de d'Allancia, et à mon député. Le Chancelier, vous dite, peut rester dans son palais. Ici, il n'y a pas de chancelier.

Emmanuel Charlotte LeBrave arrive.

- Je vous invite à quitter l'édifice. Tant que le gouvernement ne va pas agir pour libérer un parlementaire en prison, le Chancelier sera considéré comme un traître.

Les fonctionnaires:


Insulter son chancelier, c'est insulter également l'Empereur. Seriez-vous des traîtres?

Une foule se réunie autour de l'édifice avec des bâtons.

Tous crient à mort Edoran.
Un État qui oublie un Edoranais, ne mérite pas d'exister

Le chef de la police arrive et prend la parole.

- Kamarade, je refuse le décret du Chancelier. Il ultra-passe les limites de la démolratie. J'annonce que tous les membres des forces de l'ordre ont remis leurs démissions.

Nous invitons les fonctionnaires du Chancelier de quitter le territoire. Dites à Rougemont que nous souhaitons la libération de Leduc.

le gouverneur d'Allancia arriva sur place pour discuter avec les autorités.

Le bourgmestre Adolphe Tigre reçoit la gouverneure.

- Bonjour Madame, il est heureux de voir que vous êtes capable de sortir de votre Palais. Alors, avez-vous des nouvelles de monsieur Leduc ?

Les Eslagnes ne parlent jamais de M. Leduc. Même quand le gouvernement le leur demande. Je doute fort que l'actuel gouvernement discutera de M. Leduc.
J'ignore même quelle sera la politique de ce gouvernement à votre encontre. Certains me reprochent de ne pas agir contre vous, mais qu'avez vous commis d'illégal? Je n'intervient que pour maintenir l'ordre et la légalité pas pour réprimer des citoyens pacifiques. Bien que je ne partage pas vos idées républicaines je ne suis pas indifférente au sort de M. Leduc.
Votre colère est parfaitement légitime.
Dès l'instant où Brébeuf ne plonge pas dans des actions qui vont à l'encontre de la légalité et du pacifisme, la province ne fera rien contre vous et nous ferons tout pour empêcher toute action violente entreprise contre Brébeuf

Le bourgmestre Adolphe Tigre

- Nous ne faisons rien d'illégal. Rine n'interdit en Edoran de hisser le drapeau républicain à l'Hôtel de ville. Rien n'oblige dans la loi, de mettre au mur un portrait d'un tyran, comme Philippe. Nous jurons jamais à l'Empire, mais au peuple edoranais libre.

Une grande offensive était prévue à Brébeuf, dernier bastion solide des républicains dans la Province d'Allancia, mais aussi point de départ de l'insurrection... Adolphe Tigre vivait ses dernières heures de leader républicain...

A 05h du matin l'assaut fut lancé sur le centre-ville. La résistance était faible et les réditions spontanées était la règle.

La gendarmerie était au commande avec le soutien d'un escadron de char léger.

La progression fut rapide jusqu'à l'hôtel de ville où le leader républicain était retrancher.

Un obus bien placé et la porte de la mairie sauta permettant à une cinquantaine de gendarmes de pénétrer.

Aucune résistance au rez de chaussée, les gendarmes se heurtèrent à quelques tirs dans l'escalier. Les républicains furent vite dépassé par la troupe. On défonça la porte du bureau du bourgmestre et on mit en joug Adolphe Tigre et les 3 partisans qui l'entoure.

On tua les accolites et mis fer aux pieds et aux mains au chef.

On le contraint à baisser le drapeau republicain, à uriner dessus, puis à le brûler et enfin à hisser le drapeau impérial.

Ils fut ensuite conduit devant le Comité de Lutte Contre les Activités Anti-Edoranaise...

On apprit une heure après la chute de Clermont, dernière ville républicaine, prise d'assaut par le garde provinciale de Fransie.

L'insurrection républicaine en Edoran était close...