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Bourse d’Allancia, le Krach continue.
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Bourse d’Allancia, le Krach continue.
Après la séance houleuse de vendredi, une foule anxieuse se presse devant le palais de la bourse. Tous veulent savoir si la baisse brutale des cours subie vendredi va se poursuivre. A neuf heures moins cinq, comme chaque jour d’ouverture du marché, Monsieur Honoré VANDREUIL, directeur général de la S.E.B. sonne la cloche annonçant le début de la séance.
Un silence de tombe s’abat alors sur la salle des cotations. Tous les boursicoteurs présents restent figés dans une posture d’attente fiévreuse. Chacun scrute son voisin, tentant de décrypter ses intentions. On n’entend à peines quelques chuchotements. Une minute passe, puis deux dans ce climat oppressant.
Alors que neuf heures sonnent à la grande horloge du palais, un jeune colporteur, une casquette vissée sur la tête et les bras chargés d’exemplaires de la Gazette d’Edoran entre dans la salle. Surpris par l’ambiance inhabituelle des lieux, il marque un temps d’arrêt puis, prenant son courage à deux mains, il fend le silence d’un sonore « Lisez la Gazette, de Rougemont déclare : La société doit changer ou mourir ! Achet… »
Comme une étincelle à côté d’un baril de poudre, cette phrase fait exploser la place, les ordres de vente fusent de partout transformant la salle en une énorme braderie où certains titres ne s’échangent même plus à la valeur du papier sur lesquels ils sont imprimés.
Les préposés à la cotation n’ont même plus le temps de faire varier les cours des valeurs inscrits à la craie sur le grand tableau noir et se contentent d’assister impuissants à la scène.
Certains investisseurs tentent de se séparer de leurs actions des mines de charbon turcosiens contre un kilo de pommes de terre ou une livre de beurre. D’autres utilisent leurs actions comme mouchoirs ou y mettent le feu. Des bagarres éclatent de ci de là.
A neuf heures quinze minutes, Monsieur de VANDREUIL, blême, sonne frénétiquement la cloche pour signifier la suspension « sine die »des cours sans que cela ne fasse cesser une seule seconde les troubles.
Un huissier glisse alors à l’oreille du directeur :
« Faut-il appeler la police, Monsieur ?
- Non, Victor, l’Armée ! »
Un silence de tombe s’abat alors sur la salle des cotations. Tous les boursicoteurs présents restent figés dans une posture d’attente fiévreuse. Chacun scrute son voisin, tentant de décrypter ses intentions. On n’entend à peines quelques chuchotements. Une minute passe, puis deux dans ce climat oppressant.
Alors que neuf heures sonnent à la grande horloge du palais, un jeune colporteur, une casquette vissée sur la tête et les bras chargés d’exemplaires de la Gazette d’Edoran entre dans la salle. Surpris par l’ambiance inhabituelle des lieux, il marque un temps d’arrêt puis, prenant son courage à deux mains, il fend le silence d’un sonore « Lisez la Gazette, de Rougemont déclare : La société doit changer ou mourir ! Achet… »
Comme une étincelle à côté d’un baril de poudre, cette phrase fait exploser la place, les ordres de vente fusent de partout transformant la salle en une énorme braderie où certains titres ne s’échangent même plus à la valeur du papier sur lesquels ils sont imprimés.
Les préposés à la cotation n’ont même plus le temps de faire varier les cours des valeurs inscrits à la craie sur le grand tableau noir et se contentent d’assister impuissants à la scène.
Certains investisseurs tentent de se séparer de leurs actions des mines de charbon turcosiens contre un kilo de pommes de terre ou une livre de beurre. D’autres utilisent leurs actions comme mouchoirs ou y mettent le feu. Des bagarres éclatent de ci de là.
A neuf heures quinze minutes, Monsieur de VANDREUIL, blême, sonne frénétiquement la cloche pour signifier la suspension « sine die »des cours sans que cela ne fasse cesser une seule seconde les troubles.
Un huissier glisse alors à l’oreille du directeur :
« Faut-il appeler la police, Monsieur ?
- Non, Victor, l’Armée ! »
Gonzague Saint-Ange- orateur débutant
- Nombre de messages : 96
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Date d'inscription : 01/08/2005
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