Construction canal

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La construction du canal dans sa partie la plus complexe allait bientôt être lancée entre Lestreps et la mer

Qu'arrive-t-il avec ce projet?

Le 10 mai 1924, les statuts de la Compagnie du Canal transédoranais ont été déposés à Allancia. Une émission de 800 000 actions à 500 édos, mais seuls 300 millions sur les 400 demandés sont levés auprès de 75 000 investisseurs, petits et grands.

La construction avançait bien. Les travaux progressaient à vue d'oeil.

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Les travaux avançaient en Chiron pour faire de ce canal une des fiertés du Saint-Empire.
En de nombreuses zones de la province, les chantiers étaient extrêmement prenant. Le canal engageaient près de 4500 personnes de manière directe. Ils étaient en fait presque 6000 à y travailler, en comptant toutes les personnes qui vivaient du canal.

Les travaux continuaient mais ils ne semblaient pas avancer comme prévu. Les dizaines de milliers d'Edoranais qui avaient contribué à ce projet commençaient à se poser des questions...

On l'appelait le Grand Projet : la construction de ce canal Transédoranais. Il devait multiplier par 5 les capacités de transports à travers l'Empire. Rejoindre les deux extrémités du Saint-Empire d'Edoran. La société du Canal avait été constituée dans le but de pouvoir à sa construction.
Cryspule Lameth lui-même avait donné de sa personne et sillonné les campagnes édoranaises pour convaincre les petits épargnants de miser sur son projet grandiose. Aux perspectives de dividendes s'ajoutaient la motivation du patriotisme et la fierté de concourir à une oeuvre immense, ce que les officiels n'oubliaient jamais de mentionner.

les ouvriers affiliés à l'UGT avaient décidé de partir en grève !

Le chef de projet arriva afin de discuter de cette grève

les ouvriers exigent un meilleur salaire.
Ainsi s'exprima Jean Lacouture, un des meneurs du l'UGT,ancien candidat PI à Allancia ouest.
Sans quoi nous ne reprendrons pas le travail. Les conditions sont inacceptables et les cadences ne cessent de s'accélérer. l'UGT condamne ces conditions.

Le chef de projet ne comprit pas le piège dans lequel l'UGT le menait... d'habitude jamais l'UGT ne faisait de grève, plutôt proche des milieux conservateurs elle répugnait à ce genre de bassesse.
- Des augmentations, mais comment voulez vous?

Dans ce cas, il n'y aura plus d'ouvriers affiliés à l'UGT pour poursuivre les travaux. Et soyez assurer que les autres travailleurs nous suivront.

Le canal devait continuer sa construction au plus vite. l'Hiver était là, mais le retard accumulé ne pouvait permettre le moindre arrêt durant cette saison. La grève tombait au plus mal pour le chantier.

La grève n'avait pour ainsi dire pas eu de réelle répercussion car lors de cette fin d'année, beaucoup étaient rentrés chez eux pour les fêtes des saints Klaus et Damos. D'autres ouvriers avaient pris le relais. Une décision avait été prise. Les ouvriers grévistes ne verraient pas leur contrat reconduit. Cela, pensaient les dirigeants, devraient régler la question de cette grève.
Force était de constater que les travaux peinaient à s'achever.
Une réunion devait avoir lieu rapidement pour y remédier mais la réponse était déjà connue de plusieurs membres du consortium : l'argent manquait. Il fallait en trouver à nouveau rapidement, il fallait lever un nouvel emprunt national afin de financer la fin des travaux du Canal transédoranais.
Jules Mokin, député UC d'Empire allait faire le tour des députés et des journaux afin de pouvoir organiser cette levée de fonds nouveaux.
Il réunit la plupart de ses soutiens dans un restaurant de la capitale et leur exposa le projet. La plupart furent d'accord... certains furent plus réticents, mais Jules Mokin put les convaincre finalement, les ayant reçu dans son hôtel particulier.

les travaux désormais suspendus attendaient de connaître le suite des décisions gouvernementales. Un appel d'offre allait être lancé afin de terminer ce chantier gigantesque.

La police avait entrepris de premières perquisitions car ce scandale ne pouvait être étouffé !