A Blegny, les mines de Fransie

Le jour se lève à Blegny. Les ouvriers arrivent pour prendre leur service après une nuit de repos. L'exploitation de Blégny fournit d'immense quantité de charbon, un charbon d'une qualité exceptionnelle. La mine à elle seule fournit une grande part des revenu de la Fransie.
- Tout va pour le mieux ? demanda l'ingénieur en chef au gardien dans l'entrée du charbonnage.
- Très bien monsieur Deham.
- Rien a signaler?
- Absolument rien.
- Parfait. Allez vous reposer Alain. Vous l'avez bien mérité.
- Merci monsieur Deham.

La journée allait commencer, comme toutes les autres. Les premiers mineurs descendaient vers la mine à l'aide d'un des ascenseurs. Le puits saint-Charles était le principal de la mine de Blégny qui en comptait 13.
L'ascenseur débuta sa descente vers le fond du puits. La cabine comptait 35 membres de l'équipe de la matinée.
- Encore 250 mètres, préparez-vous.

En haut du chevalet, le câble qui permettait la descente de la cabine se rompit brutalement, entraînant la chute de l'ascenceur et la mort des 35 occupants de la cabine.

le gouverneur arriva sur place. L'heure était grave car certains parlaient déjà de sabotage. Si tel était bien le cas, il ne s'agissait pas de prendre cela à la légère. Les autorités devaient agir.
- Pour le moment gardons cela sous le secret. Il ne s'agit pas de provoquer une panique chez les Edoranais. La menace républicaine a déjà fait beaucoup de dégâts, il ne faudrait pas que l'on s'imagine d'autres actions sous forme de sabotage.

Le Duc d'Esse arrive, comme responsable de l'Intérieur.

- Messieurs les journalistes. Une équipe de secours fait son possible. Pour le moment, l'enquête avance bien. L'enquête a été transféré à l'équipe qui s'occupe des cas anti-edoranais. Si vous nous posez la question? Oui, cet attaque de sabotage est une attaque contre les intérêts de la Nation. Oui, selon nos sources, cet attaque serait républicaine.

Un journaliste présent :
- êtes vous certain qu'il s'agisse d'un acte républicain? Pourquoi s'attaquer aux mines de Fransie?

L'Empereur arriva à Blégny, accompagné par l'Impératrice. Ils venaient se recueillir sur les lieux du drame. Une chapelle mortuaire avait été dressée dans une des salles d'apparat de la société minière. Le drapeau édoranais était en berne au dessus de l'entrée des mines.
Le couple impérial se recueillit longuement auprès des 35 cercueils. Une photo de chacun des hommes étaient posées sur ceux-ci, juste à côté de leur piolet, symbole de leur travail et de leur casque, qui rappelait combien ce métier était dangereux.
L'impératrice s'approcha de son époux et dit à voix basse :

- Philippe, vous pensez que ce sont les Républicains qui ont fait ça.
- Personne ne le sait ma chère. Qui peut savoir ce qui se passe dans la tête de ces gens là. S'en prendre à des policiers, des militaires ou même à nous, nous l'admettons, mais à d'honnêtes travailleurs, qui ne représentent pas un dangers ni même un symbole pour ces fanatiques. C'est à n'y rien comprendre.
- Cela nous fait extrêmement peur.

L'Empereur la prit dans ses bras pour la réconforter. Après quelques instants ils sortirent et rejoignirent les autres.
La foule était venue nombreuse pour se recueillir. Le couple impérial passa également du temps auprès des familles des victimes.

Le duc d'Esse se tourne vers le journaliste, en votant la tristesse de la Famille Impériale.

-Messieurs, il est confirmé que l'acte est un sabotage. Le câble de l'ascenseur a été manipuler pour céder. Actuellement, toutes les pistes sont ouvertes. Mais la piste républicaine est celle resort. Leur objectif est de déstabiliser le pays avant et après les élections démocratiques. Nous souhaitons rappeler, que le MRA a toujours utilisé la violence pour ses désirs. Nous vous rappelons les morts du dirigeable Carnavon inc. Dernièrement, des tracts ont circulé autour de la mine. Ses tracts disaient : "À la mémoire de nos frères d'armes, boycottons les élections et faisons la grève".

Les élections ont eu lieu et la grève n'a pas eu lieu. Il est important de comprendre ici. Que les victimes sont les gens, qui résistent contre la violence et l'intimidation républicaine. Pour le moment, nous constantons, qu'il est un fait, que c'est un SABOTAGE. Les républicains ont fait de l'INTIMINATION, qui a échoué.