Hauteville en Eslagnes

Tard dans la nuit un train du 925e Régiment d'Artillerie de Soutien et de Commandement de Saint-Junien passa la frontière avec les Eslagnes. Il roula jusqu'à Zaramanca à vive allure.

A son bord se trouvait le Général de Hauteville, Feld-Maréchal de l'Armée du Saint-Empire, qui avait quitté Allancia quelques heures auparavant après une séance de question au gouvernement à la Diète et une réunion de crise au Palais Brabant. Tout l'Empire ne parlait que de l'essai nucléaire eslagnol.

Hauteville était accompagné de son aide-de-camp, le Colonel Arthur Weiss, du Général Hector de Rochebouët, Major-Général de la Gendarmerie, chargé de l'enquête, ainsi que de 15 gendarmes, 450 hommes du 925e RASC et 10 hommes des Opérations Spéciales.

A l'aube, Hauteville demandera audience au Rey.

L'aide de camp del Rey invite le Feld-Maréchal à rentrer dans le bureau del Rey, seul.

Les portes se ferment et c'est le silence pendant quelques secondes dans la salle.

El Rey
- Estimado amigo, bienvenida. Nous vous recevons par considération a su predecesor. Car on ne visite pas un frère de armas, avec una armée.

- Mis respetos, Majestad, me complace reunirme con ustedes. Soyez rassuré, je ne viens pas avec une armée. Mais je viens faire mon devoir envers le Saint-Empire afin de garantir sa sécurité. Il ne s'agit que de faire la lumière sur les événements récents. Puis-je être assuré de votre plein concours à ma mission ?

Vous n'aurez pas notre appui, car vous le savez très bien.

Este proyecto est né au temps de su predecesor. C'est un proyecto de cooperación, entre le Saint-Empire et Eslagnes. Pourquoi pensez-vous que vous avons toléré des agents du SEE?

Votre problema a l'éqoque avait un soucis financieras, el clima. Mais aussi une instabilité política en Edoran. Le comte de Sabrevoix a permis que los estudiantes se forment dans les universidades. C'est même, lui, qui a suggéré de former des jeunes dans l'école de la Marine.

Suivez nous, nous allons dans une salle de commandement sous le bureau.

Voyez la carte. La Belgarvie est une menace pour notre seguridad.
Pour vous, c'était d'invité d'être responsable de toute erreur. De plus, il fallait éviter une expérimentation en terre edoranaise.
Pour les información técnica, votre agent principal du SEE en Eslagnes est marié avec la directrice de l'équipe scientifique. Le SEE a été informé au long. On vous a rien dit, lorsque vous avez succédez au comte ?

Majesté, bien sur que le SEE était au courant, mais nous ne voulions pas vous empêcher d'agir.

Aujourd'hui vous avez la Diète et l'opinion publique contre vous.

Ne leur envoyez pas un signal négatif en refusant l'accès à mes hommes. Au contraire, montrez à tous votre bonne volonté. Laissez mes hommes entrer.

Je voudrais faire de votre centre d'investigation un centre de référence pour la recherche atomique de l'ensemble pour la Fédération.

Mais, il faut changer votre image. Faites moi confiance.

El Rey était frustré.

- El SEE était au courant ? C'est l'instigateur. Vous n'êtes pas informado à Allancia, ce que font le SEE. Pour l'opinion público, c'est votre faute, vous n'avez pas respecté l'accord.

Pour l'inspección, elle se ferra par 5 gendarmes de votre police scientifique. Mais ils seront accompagné de votre agent principal du SEE, Jorge Sol.

Désolé, le centre de recherche reste eslagnole, nous faisons notre investigación militar, comme vous. Si vous n'êtes pas content, faites une enquête sur vos services secrets.

Hauteville décela des signes débutants de démence chez le Rey, mais il n'était convenable de lui signifier.

Sire, sachez que le SEE me dit tout. Mais, il faut comprendre qu'entre ce que nous savons et ce que nous prétendons savoir, il y a un monde. Cela s'appelle la politique. Et ce n'est pas notre sujet.

Sachez aussi que le Saint-Empire n'ignorera pas votre violation de la Charte.

Je vous laisse, Sire, en espérant que votre attitude ambiguë soit au plus tôt sans équivoque.

Le Maréchal de l'Air Edouard Lindberg, chef d'Etat-major de l'Aviation Impérial, mandaté par le Feld-Maréchal, arrive à Zaramanca et demande audience au Rey.

On fit conduire par un souterrain, l'officier Edoranais, exclussivement, vers un autre édifice. Il allait ainsi accéder, au central militaire des Eslagnes.

Cette central avait été construit pour répondre aux besoins militaires, en cas de guerre civile ou de guerre générale.

Il arrive dans le bureau de l'Amiral, et rentre.
L'amiral Júlio Ferrandez l'accueille.

Le Maréchal de l'Air n'y alla pas par quatre chemin.

Amiral, merci de me recevoir dans ce lieu stratégique. J'ai conscience que les Eslagnes ont peut-être été injustement considérées depuis l'affaire de l'essai nucléaire. C'est pourquoi le Feld-Maréchal souhaite redonné à l'Eslagnes son image de novateur et de pays engagé économiquement vers le progrès.

Vous avez un centre de recherche militaire unique dans la Fédération. Même les centres du Saint-Empire ne sont pas aussi performant pour le moment.

Ainsi, nous souhaiterions que le centre reprenne la production de bombe à l'édoranium pour le compte du Saint-Empire dans un premier temps. Les données de votre essai sont concluants et des bombes similaire peuvent donc être produite à plus grande échelle.

Le Palais Corvin souhaite développer un principe de dissuasion nucléaire en Edoran et a besoin d'arme. D'où ma proposition. Ces bombe auront vocation à armer deux escadrons stratégiques de bombardement.

L'amiral fit une face.

- Vous le dites. Ce n'est qu'un centre de recherche. Ce n'est pas usine. Ce que vous souhaitez, c'est la construction d'une usine, qui utilisera nos avancées technologiques et scientifiques.

- Comme vous le savez, Nous n'avons qu'une dizaine, qu'on devait utilisé dans notre salle d'essais souterrain.

Nous n'avons pas besoin d'une cadence infernale. Les capacités de votre centre sont suffisantes.

Vous avez effectivement 10 bombes déjà prête. Nous n'avons pas besoin de plus, pour l'instant. Et il n'y a pas besoin de les tester.

Si vous acceptez de fournir le Saint-Empire, nous viendront donc chercher les premières bombes dès ce soir.

L'amiral ne vie pas de problème.

Il gardait même à ça, une pour assurer la sécurité du pays, face au voisin républicain.

La guerre civile est devenue une menace pour la frontière, et la sécurité des eslagnoles en Belgarvie.

Très bien. Vos blindés achemineront les bombes jusqu'à la gare la plus proche du Centre. Ensuite, nos trains blindés de l'artillerie ferroviaire prendrons le relais jusqu'aux bases aérienne de Confolens et Saint-Urbain, là où seront les escadrons stratégiques.

L'amiral était surpris.

- Une gare est déjà au centre.

Parfait dans ce cas !