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La bataille de Sina
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La bataille de Sina
par Arcadio Diaz 21/5/2015, 12:01 pm
L’insurrection s’était propagée à tout le sud du pays, et le gouvernement républicain de Petar Kirill s’était montré totalement incapable de contrôler la situation. La capitale de la Belgravie elle-même était à présent menacée ; les rumeurs les plus folles couraient dans les rues de Sina. On disait avoir vu des avant-gardes rebelles au monastère d’Istriu, à moins de deux jours de marche de la capitale. On murmurait que des agents rebelles avaient déjà infiltré la capitale. Pris de psychose, la foule lyncha quelques bourgeois accusés d’être des agents monarchistes.
Petar Kirill lui-même ne faisait rien, se contentant de boire kognac sur kognac dans son bureau pour empêcher ses mains de trembler. Les dépêches et les télégrammes annonciateurs de nouvelles catastrophiques s’amoncelaient sur son bureau sans qu’il les lise.
Sans instructions de leur gouvernement, quelques officiers belgraves avaient pris la défense de la capitale entre leurs mains, et commencé à réorganiser les régiments belgraves qui fuyaient le sud. Des tranchées commençaient à être creusées, et des points fortifiés créés autour des axes stratégiques aux abords de la ville.
Dans l’après-midi du 21 mai, un train arriva en gare de Sina. A son bord, les 350 premiers volontaires des Brigades Intermicronationales, commandés par le colonel noordzeelandais à la retraite Fop Terzake. Ils furent accueillis dans des transports d’enthousiasme par une foule affolée. Ils portaient des uniformes dépareillés issus de vieux stocks moldaviens, belgraves ou russlaves, sur lesquels on avait cousu à la hâte une bande rouge à hauteur du bras.
Terzake demanda à voir Petar Kirill au plus vite, tandis que ses hommes installaient leurs quartiers au Carnavon Palace, après en avoir expulsé les derniers clients.
Petar Kirill lui-même ne faisait rien, se contentant de boire kognac sur kognac dans son bureau pour empêcher ses mains de trembler. Les dépêches et les télégrammes annonciateurs de nouvelles catastrophiques s’amoncelaient sur son bureau sans qu’il les lise.
Sans instructions de leur gouvernement, quelques officiers belgraves avaient pris la défense de la capitale entre leurs mains, et commencé à réorganiser les régiments belgraves qui fuyaient le sud. Des tranchées commençaient à être creusées, et des points fortifiés créés autour des axes stratégiques aux abords de la ville.
Dans l’après-midi du 21 mai, un train arriva en gare de Sina. A son bord, les 350 premiers volontaires des Brigades Intermicronationales, commandés par le colonel noordzeelandais à la retraite Fop Terzake. Ils furent accueillis dans des transports d’enthousiasme par une foule affolée. Ils portaient des uniformes dépareillés issus de vieux stocks moldaviens, belgraves ou russlaves, sur lesquels on avait cousu à la hâte une bande rouge à hauteur du bras.
Terzake demanda à voir Petar Kirill au plus vite, tandis que ses hommes installaient leurs quartiers au Carnavon Palace, après en avoir expulsé les derniers clients.
Arcadio Diaz- Observateur
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Date d'inscription : 21/05/2015
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