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Arrivée d'un prince de Zollernberg
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Arrivée d'un prince de Zollernberg
La journée durant les domestiques s'étaient affairés. Les uns à découvrir les meubles, les autres à laver les sols ou les vitres de l'immense édifice renaissance mis à la mode néogothique. Le gardien avait encore à huiler la grille rouilleuse du château resté inoccupé depuis près de neuf ans.
Les consignes avaient été formelles, le maître des lieux laissait à son fils l'usufruit de la demeure et du domaine, un vaste ensemble de terres agricoles et forestières, de métayages et de fermages, de villages et de hameaux, dépendances domaniales du duché de Carrignan.
L'hôte se fit annoncé un peu avant vingt-et-une heure, le veau gras cuisait depuis une heure déjà. Il était vingt-et-une heure lorsque deux automobiles de factures zollernoises s'engouffrèrent dans la cour d'honneur du château de Carrignan. Alors que la seconde transportait les bagages d'un long séjour, le valet de pied du prince et un agent des ZZZ affecté à sa sécurité, la première avait transportée depuis Allancia, où un Zollplin avait atterri peu après quinze heures, accompagné de son écuyer et aide de camp, le Lieutenant Hezwitt, le Prince Louis de Zollernberg, fils aîné du Grand-Duc, que la loi de primogéniture stricte en vigueur au Zollernberg, avait placé dans l'inconfort de sa position d'enfant cadet, lui faisant éloigné un trône dont sa sœur était, depuis sa naissance trois ans avant lui, et en dépit de son sexe, l'héritière.
Effacé derrière sa soeur, deuxième dans l'ordre de succession au trône zollernois, il n'en était pas moins Archiduc-Héritier de Zabrück-Crassauerstein, petit état enclavé dans le Grand-Duché, Comte de Klausbourg, Basilée de Persis et Dauphin titulaire de Locquetas, appelé à hériter de l'immense ensemble territorial formé au gré des successions et des alliances matrimoniales, constitué de ce que l'on nomme les Etats héréditaire des Klausbourg. En Edoran, la position du jeune homme était plus modeste mais non moins enviable par le commun. Fils de la Princesse Marie-Constance, il était l'aîné des petits-fils de l'Empereur Philippe et de l'Impératrice Iraïna. De droit prince du Saint-Empire et Altesse Sérénissime, il était, depuis la mort de sa mère en couche et après son oncle l'Archiduc Charles-Antoine, Prince-héritier de l'Empire, l'héritier présomptif de son grand-père et cela tant que l'Archiduc n'aurait pas d'enfant. Le mariage de son père avait placé le Duché de Carrignan dans la litanie des domaines que possédaient la puissantes maison à travers le micromonde. Le titre de Marquis était une courtoisie faites à l'héritier du titre.
Les raisons qui avaient poussé un prince de si haute lignée à rejoindre le Saint-Empire étaient obscures. Pourtant à qui connaît le caractère aventureux des Klausbourg elles apparaissaient comme une évidence. Le jeune prince, âgé de vingt-et-un ans fraîchement diplômé de Zandhurzt et admis Lieutenant dans la Garde-Pruzzienne, craignait l'ennui d'une vie de garnison ponctuée d'obligations officielles d'une vie de représentation. Aussi son père lui avait-il donné l'autorisation de voyager par delà le monde, mieux il l'avait encouragé afin que le jeune homme puisse parfaire sa formation académique et militaire. Dans cette perspective, le Saint-Empire d'Edoran, fidèle allié nordique, s'était révélé être une destination de choix. Aussi le chef du gouvernement zollernois, avait-il, sur la demande de son souverain, écrit lui même au Feld-Maréchal de Hauteville afin qu'à ses côtés le prince soit instruit dans l'art de la politique, de la diplomatie et de la stratégie. Le jeune prince aurait là un précepteur de choix. Une autre lettre, signée de la main du Grand-Duc lui même, annonçait à l'Empereur la venue de son petit-fils auprès de lui.
Les consignes avaient été formelles, le maître des lieux laissait à son fils l'usufruit de la demeure et du domaine, un vaste ensemble de terres agricoles et forestières, de métayages et de fermages, de villages et de hameaux, dépendances domaniales du duché de Carrignan.
L'hôte se fit annoncé un peu avant vingt-et-une heure, le veau gras cuisait depuis une heure déjà. Il était vingt-et-une heure lorsque deux automobiles de factures zollernoises s'engouffrèrent dans la cour d'honneur du château de Carrignan. Alors que la seconde transportait les bagages d'un long séjour, le valet de pied du prince et un agent des ZZZ affecté à sa sécurité, la première avait transportée depuis Allancia, où un Zollplin avait atterri peu après quinze heures, accompagné de son écuyer et aide de camp, le Lieutenant Hezwitt, le Prince Louis de Zollernberg, fils aîné du Grand-Duc, que la loi de primogéniture stricte en vigueur au Zollernberg, avait placé dans l'inconfort de sa position d'enfant cadet, lui faisant éloigné un trône dont sa sœur était, depuis sa naissance trois ans avant lui, et en dépit de son sexe, l'héritière.
Effacé derrière sa soeur, deuxième dans l'ordre de succession au trône zollernois, il n'en était pas moins Archiduc-Héritier de Zabrück-Crassauerstein, petit état enclavé dans le Grand-Duché, Comte de Klausbourg, Basilée de Persis et Dauphin titulaire de Locquetas, appelé à hériter de l'immense ensemble territorial formé au gré des successions et des alliances matrimoniales, constitué de ce que l'on nomme les Etats héréditaire des Klausbourg. En Edoran, la position du jeune homme était plus modeste mais non moins enviable par le commun. Fils de la Princesse Marie-Constance, il était l'aîné des petits-fils de l'Empereur Philippe et de l'Impératrice Iraïna. De droit prince du Saint-Empire et Altesse Sérénissime, il était, depuis la mort de sa mère en couche et après son oncle l'Archiduc Charles-Antoine, Prince-héritier de l'Empire, l'héritier présomptif de son grand-père et cela tant que l'Archiduc n'aurait pas d'enfant. Le mariage de son père avait placé le Duché de Carrignan dans la litanie des domaines que possédaient la puissantes maison à travers le micromonde. Le titre de Marquis était une courtoisie faites à l'héritier du titre.
Les raisons qui avaient poussé un prince de si haute lignée à rejoindre le Saint-Empire étaient obscures. Pourtant à qui connaît le caractère aventureux des Klausbourg elles apparaissaient comme une évidence. Le jeune prince, âgé de vingt-et-un ans fraîchement diplômé de Zandhurzt et admis Lieutenant dans la Garde-Pruzzienne, craignait l'ennui d'une vie de garnison ponctuée d'obligations officielles d'une vie de représentation. Aussi son père lui avait-il donné l'autorisation de voyager par delà le monde, mieux il l'avait encouragé afin que le jeune homme puisse parfaire sa formation académique et militaire. Dans cette perspective, le Saint-Empire d'Edoran, fidèle allié nordique, s'était révélé être une destination de choix. Aussi le chef du gouvernement zollernois, avait-il, sur la demande de son souverain, écrit lui même au Feld-Maréchal de Hauteville afin qu'à ses côtés le prince soit instruit dans l'art de la politique, de la diplomatie et de la stratégie. Le jeune prince aurait là un précepteur de choix. Une autre lettre, signée de la main du Grand-Duc lui même, annonçait à l'Empereur la venue de son petit-fils auprès de lui.
Philippe III- Speaker
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Age : 28
Date d'inscription : 17/03/2013
Re: Arrivée d'un prince de Zollernberg
Un garde impérial vint au Domaine de Carrignan afin de porter une missive marqué du sceau du Palais Corvin. Comme à son habitude, le Feld-Maréchal ne s'était pas étendu dans son courrier. Il invitait le Prince Louis à le rencontrer au Palais Corvin.
Maison de Hauteville- Tribun
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Date d'inscription : 09/12/2014
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