Dispositif humanitaire en Belgravie

Julius Muller a écrit:La journée avait été tendue. Les deux vaisseaux commissionnés par l’ONA étaient postés. Les données radar et satellite étaient collectées et mise en commun entre les deux vaisseaux par messages codés.

L’ordre était arrivé en fin d’après midi. Après plus d’une journée de négociations secrètes entre Allancia et Talamanca pour essayer de trouver une sortie de crise, il avait été décidé de faire débarquer les troupes terrestres. Les effectifs étaient minimes et symboliques mais ils devaient prendre la route de la Belgravie et se mettre à la disposition des inspecteurs et du reste du gouvernement belgrave.

Le porte avions « Hermann Müller », imposant vestige de l’ancienne marine nationale de Libertas avait un équipage presque complet. Son commandant avait organisé un régiment de fusillers marins libertins auquel il avait adjoint un bataillon de marins. 2500 hommes allaient petit a petit quitter le vaisseau avec tout l’équipement de transport qu’ils avaient a bord.

Les premières escouades débarquées non loin d’une ville el-futurienne laissée à l’abandon par les belondaures qui méprisaient la technologie de l’ancien empire, les soldats prirent l’initiative de réquisitionner la totalité des véhicules trouvables dans un dépôt souterrain de l’ancienne armée impériale. Le début de soirée fut consacré a débarquer les troupes sur la cote, a répartir le ravitaillement et a former la colonne. Le carburant était suffisant pour atteindre le sud de la Belgravie, les cartes routières étaient plus ou moins a jour et il était convenu de suite les grands axes routiers, qui avaient plus de chance d’être encore en état. Le colonel Schmundt conservait sur lui un ordre de mission signé du Secrétaire Général de l’ONA lui permettant de saisir au besoin le matériel nécessaire à sa progression.

A 22h, une longue colonne de véhicules se mit en branle. A minuit, ils passèrent l’ancienne frontière kolozistanaise après avoir affronté des routes accidentées. Le réseau routier de l’ancienne république populaire était en bon état. Les stocks de vivres purent être reconstitués après le repas des troupes et les stocks de carburant furent complétés au fur et à mesure. Lors d’un arrêt à 1h du matin, la colonne put faire main basse sur une dizaine de pièce d’artillerie légère et leur munitions dans un dépôt militaire abandonné, elles furent attachées aux camions de transports et tractées.

Toutes les 20 minutes, un chasseur du vaisseau laissés en arrière vint faire le point avec la colonne en passant au dessus des véhicules, cela permettait au Hermann Müller de faire un point sur la situation géographique avec le command car du colonel Schmundt.

Il était prévu qu’ils arrivent à la frontière belgrave dans la nuit.

Parallèlement, les troupes débarquées de l’Argoz depuis la Krassee devaient entrer les premières dans le territoire belgrave, elles devaient directement prendre contact avec inspecteurs de l’ONA.

Sol Her a écrit:L'AHLEM a reçu une demande d'aide humanitaire en Belgravie. À ce stade, le Krassland et la Scanténoisie-Helvetia ont répondu présents. À ce titre, l'AHLEM demande à tout membre de l'Agence, si tel est son désir, de hisser pavillons et drapeaux de l'AHLEM sur le territoire concerné. L'AHLEM prend désormais en charge la logistique et appelle ses membres à bien vouloir répondre à l'appel humanitaire en Belgravie sous Drapeau et Pavillon de l'AHLEM.

L'AHLEM rappelle son rôle apolitique et ne devant servir uniquement une mission humanitaire venant en aide aux plus démunis et aux populations locales et civiles.

Edoran étant un membre actif de l'AHLEM, l'Agence prendra soin d'aider au mieux l'un de ses membres, dans un esprit d'aide, de paix, agissant là où l'ONA aura échoué politiquement à éviter, à nouveau, des drames humains.



Sol Her - DSHAE et Directeur de l'AHLEM

Julius Muller a écrit:Les 2600 hommes de la force d’interposition étaient à la frontière belgrave. Suivant les consignes données par le Secrétariat Général, un premier contingent de 1000 hommes entra dans le territoire belgrave après s’être annoncés auprès des autorités belgraves. Le convoi de camions s’est séparé en deux colonnes à Piatra. 500 hommes s’installant sur place et 500 autres gagnant Carnella.

L’objectif était de sécuriser les capitales locales, de déterminer les besoins et de rediriger l’aide humanitaire vers les secteurs les plus affectés. En collaboration avec les pouvoirs civils établis, les unités de la force d’intervention assurèrent des missions de police et de surveillance des biens afin d’endiguer le pillage.
L’unité terrestre débarquée de l’Argoz avait passé la frontière plus tôt dans la journée et faisait route vers Sina afin de se mettre à la disposition du gouvernement légitime de Belgravie.

Les premiers rapports transmit au camp frontalier et retransmit au Secrétariat Général faisait état d’un repli en bon ordre des troupes edoranaises, sans destructions ni pillage comme cela avait été le cas lors de l’invasion eslagnole.

Les unités présentes dans le sud débutèrent la construction de deux camps supports en dehors des villes, ce afin que la présence des unités de la force d’interposition ne viennent pas perturber les citoyens belgraves. Les camps étaient dotés d’infrastructures sanitaires prodiguant gratuitement des soins et assistance aux populations civiles.

Au vu de l’estimation des besoins et au vu de la menace eslagnole, les 1500 hommes restés à la frontières devaient se déployer autour de la capitale pour permettre une couverture humanitaire optimale, le déplacement était prévu en courant d’après midi.