Accueil des réfugiés kolozistanais

Son Altesse Sérénissime le Prince Jean de Klausbourg, Prince du Saint-Empire - en religion Son Excellence Révérendissime Monseigneur Jean de Klausbourg, évêque de Chinisau ou plus simplement Don Juan - était le fils cadet de l'Amiral Adalbert de Klausbourg et de son épouse la princesse Maria-Thérésa de Traceau, princesse d'Edoran, duchesse de Cordilbao et comtesse de Malagona. Né au Palais ducal de Cordilbao (Eslagnes), il y a de cela cinquante-six ans, Jean avait, dès son plus jeune âge, suivi une éducation stricte à l'Institution Sainte-Trinité, établissement trinitiste de l’establishment zollernois en plein cœur de Wilhelstaufen, la capitale du Grand-Duché. A l'issue de sa scolarité, il rejoint le séminaire patriarcal de Wilhelstaufen avant d'être ordonné prêtre pour la Compagnie de la Sainte-Trinité à l'âge de vingt-cinq ans. Il consacrerait son apostolat au peuple slave. Il fut d'abord nommé vicaire à Sibiou en Transvalachie puis à Chinisau en Moldavia. A trente ans il devenait curé de la paroisse de la capitale du Bassiliat. Deux ans plus tard, il était nommé administrateur apostolique de Moldavia. Il n'était encore que simple prêtre. A trente-huit ans, il reçut la consécration épiscopale des mains du Patriarche Anaztaze V dans la Basilique des Dieux au titre d'évêque titulaire de Paeztum. En août 2016 l'administration apostolique de Moldavia fut élevé au rang de diocèse exempt, c'est à dire dépendant directement du Bienheureux-Siège. Jean, alors âgé de quarante ans, devient le premier évêque de Chinisau. Le diocèse s'étend alors sur toute la Moldavia et comprend plus de 6 000 fidèles, neuf prêtres, et six paroisses recouvrant tout le pays. Monseigneur de Klausbourg a un apostolat actif, fonde des écoles, des oeuvres charitables, appelle des communautés religieuses, évangélise, baptise et fait de la politique... Évêque réputé être farouchement anti-merksiste, il n'était en effet pas rare que Monseigneur de Klausbourg s'immisce dans le jeu politique et prenne publiquement position contre le gouvernement markiste Moldave. C'était aussi un homme de coeur imprégner de charité zorthodoxe. Son sermon à la messe mercuriale (le jour saint des zorthodoxes est le mercredi) fut sans ambage :

- Mes biens chers frères, Mes biens chères soeurs,

L'heure est grave. La barbarie est à nos portes. Au delà de la frontière moldavo-kolozistanaise, la vie humaine est atteinte dans sa dignité, des hommes et des femmes sont menacées dans leur intégrité. Cela, nous, Zorthodoxes professant le Zaint-Zamayana de Bezoar, ne pouvons l'accepter ! Nous devons le dénoncer avec force et le combattre avec opiniâtreté.  

Quelles sont nos armes ? La charité d'abord : oeuvrons grand nos coeurs. Notre diocèse vient d'ouvrir à Maxaichi près de la frontière, dans les locaux des frères trinitaires, un centre d'accueil destiné aux réfugiés d'une centaine de places financé par les deniers de notre Eglise. J'en appelle à vos dons et à votre générosité pour porter ce projet dans le temps. La prière enfin, j'ai fait demandé à chacune des paroisses de notre diocèse, de faire dire une veillée de prières pour le peuple Kolozistanais, martyr de la folie totalitaire.

Soyons de tout notre coeur, de toute notre âme, des remparts à la folie meurtrière de tous les totalitarismes

Yaïla