O.M.O

Charte de l'Organisation Micromondiale Océanographique

Préambule :

Tout scientifique souhaitant participer aux recherches de l'Organisation Micromondiale Océanographique (O.M.O) est le bienvenue quel que soit sa nationalité, les éventuelles sanctions de l'ONA qui touchent son pays, ou même en temps de guerre entre les pays des membres de l'organisation.


Chapitre premier : Des buts

1. L'Organisation Micromondiale Océanographique (OMO) est une organisation scientifique internationale qui a pour but l’étude scientifique des mers, océans et littoraux sous tous ses aspects : biologiques, géologiques, archéologiques et climatiques. Elle a son siège à Fergan, sur l’île de la Ligue Eburnéenne Décanale.

2. Elle peut en outre émettre des conseils ou des recommandations.

Chapitre deux : Des membres

3. En dehors des Etats-membres fondateurs, signataires initiaux de la présente charte, tout Etat de l’Archipel peut adhérer à l’OMO s’il est coopté par deux autres Etat-membres et qu’il ratifie la présente charte.
Tout scientifique peut participer aux missions de l'O.M.O mais ne pourra pas participer aux instances dirigeantes si son pays n'est pas membre de l'organisation.

Chapitre trois : Des instances

4. L’OMO comprend un Conseil Scientifique, composé d’un représentant de chaque Etat-membre. Les représentants doivent être des scientifiques nommés discrétionnairement par les Etats-membres.

5. Le Conseil Scientifique peut accueillir des observateurs, représentant d’autres organisations internationales. Ils doivent être coopté par deux Etat-membres pour entrer au Conseil Scientifique, mais ne peuvent pas, eux, coopter de nouveaux membres. Ils peuvent participer aux discussions, mais ne peuvent pas prendre part aux votes.

6. Le Conseil Scientifique définit les objectifs de recherche de l’OMO. Il organise et planifie les missions scientifiques de l’OMO.

7. Le Secrétaire exécutif de l’OMO modère les discussions du Conseil Scientifique, représente l’OMO à travers l’Archipel, tient à jour l’état des moyens scientifiques mis à dispositions de l’OMO par les Etats-membre et organise les archives de l’OMO.

8. Le Secrétaire exécutif est assisté dans ses missions d’un Secrétaire exécutif adjoint. Ils sont élus en ticket tous les 4 mois par le Conseil Scientifique, parmi les représentants. Les représentants élus sont remplacés.

Chapitre quatre : Des missions

9. Les missions sont proposées par le Secrétaire exécutif ou par les représentants. Les discussions au sein de Conseil Scientifique permettent de définir les modalités de la mission, son but, ses moyens et ses participants.

10. Si le Secrétaire exécutif et les représentants peuvent tous donner leur avis sur la pertinence d’une mission, il n’existe pas de vote ni d’empêchement possible. La participation à une mission est uniquement une démarche volontaire.

11. Lors de leurs participations aux missions de l’OMO, les Etats-membres s’engagent à mettre à disposition de la mission des moyens techniques et humains leurs appartenant.

Chapitre cinq : Des recommandations

12. Le Conseil Scientifique émet des recommandations, voté par les représentants, destinées à un ou plusieurs pays, ou à l’ensemble de l’Archipel.

13. Ces recommandations concernent la préservation des écosystèmes marins et littoraux, ainsi que la gestion et prévention des risques liés aux océans.

Chapitre six : De la charte

14. La présente charte peut être modifié par vote du Conseil Scientifique.


Membres fondateurs :

Adopté et signé par les Membres fondateurs, à Fergan, LED, le :

Le Micromer Explorateur est resté proche de l’île skotinesque d'Aghia Katarina. Tout d'abord parce-que s'y déroulerait le 6e concours Microvision puis dans un second temps sur la demande de l’Éparque de Diphtikos Kyra Spyros et de la Ministre de l'Ecologie Eglé Le Goff. En effet, la République de Skotinos a engagé des mesures de protection pour leurs sites naturels exceptionnels. Un rapport sera donc transmis aux intéressées, cela fait partie des missions de l'OMO, mais ensuite il s'agit de décision qui ne regardent que les skotinecs. Nous avons ensuite dérivé en Mer de Tesakodi vers l'Est pour nous attarder dans la baie au Sud de la République de Skotinos.

Dérive du Micromer Explorateur au moi de juillet 2019

La biodiversité est un peu moins riche qu'en Baie d'Alatti mais cependant très intéressante. De nombreuses plongées dans les eaux peu profondes entre la ville de Diphtikos et celle d'Altavista ont occupé l'équipage.

Nous avions vu beaucoup de cachalots au large du Belgoge, mais lors d'une des plongées l'attention des plongeurs fut attiré par un "chant" très différent et à leur grande surprise une baleine à bosse surgit de nulle part les approchât de très prêt. Nous avons volontairement laissé le son d'origine sur la vidéo ci-dessous. Même en s’éloignant elle continuait à "chanter".

Cette zone de l'Archipel est à cet instant la plus riche en cétacés que le Micromer Explorateur ait traversé. Nous resterons probablement dans la région voir ce qui se passe plus à l'Est



Mahé
Capitaine du Micromer Explorateur

Azanii a écrit:

Le Micromer Explorateur a passé beaucoup de temps sur les côtes du Belgoge et du Skotinos qui se sont révélées très intéressantes. Des inventaires lors de nombreuses plongées ont put être effectuées. Le Professeur skotinec d’océanographie Antagoras Vardalis qui avait embarqué à Facilitae aura des données à fournir à son gouvernement qui légifère en ce moment sur leur milieu naturel et bute justement sur le milieu marin. Il a rejoint l'équipage pour la prochaine dérive du ME qui l'a éloigné des côtes skotinecques à la "poursuite" des grands cétacés rencontrés dans la zone.

Dérive du Micromer Explorateur jusqu’au 01 octobre 2019

Le ME a donc rejoint des courants qui l'ont amené loin à l'est vers le large puis vers le Nord en Océan Paradifique. Le bâtiment a essuyé ses premières véritables tempêtes. Pendant de longues semaines toute plongée en sous-marin fut impossible et les débarquement et embarquement des semi-gonflable étaient très difficiles, les plongées en scaphandre autonomes étaient même périlleuses. Nous remercions la marine skotinecque et les gardes côtes qui sont restés disponibles et attentifs en cas de gros pépin. L'activité du laboratoire flottant a donc été ralentie en attendant des conditions météos plus favorables.

Le Micromer Explorateur dans la tempête. Crédit photo : avion skotinecs des garde-côtes.

Mais ce mauvais passage valait le coups. Arrivé sur des fonds de 5000 à 8000 mètres, selon les relevés du Merii et du Zirii, les cétacés étaient au rendez-vous en nombre et l'équipage a put les étudier plus calmement. Les "nurseries" observées prêt des côtes prenaient tout leur sens après cette tempête qui aurait sans doute mise en danger les jeunes individus. Au large, l'équipage n'a croisé que des individus adultes et une plus forte proportion de mâles dont certains dépassaient les 20 mètres selon les espèces. En plus des cachalots et des baleines à bosse que nous avions put observer, d'autres espèces, sans doute plus pélagiques, étaient présentes. Lors d'une plongée, un cliché d'une grande baleine bleue ou rorqual bleu a été prit. Les plongeurs n'ont pas put la suivre mais l'ont identifiée comme un grand mâle dépassant probablement les 40 mètres.

Rorqual bleu observé par les plongeurs


Estimation de la taille.
Un des plongeurs était lédonien, il a prit le mammouth des steppes comme gabarit, parce-que l'homme....

L'Océan Paradifique a réservé bien d'autres surprises qui seront peut-être l'objet d'un autre communiqué de l'OMO. le Micromer Explorateur va arriver bientôt au large de la République Shiniste du Liberistant et de Karévie. Un membre de la communauté scientifique liberienne a un siège au Conseil Scientifique de l'OMO mais nous n'avons plus de contact depuis les derniers changement politiques en Karévie. Ma responsabilité est de prendre contact avec les autorités actuelles avant d'autoriser le ME à approcher leurs côtes.



Azanii
Secrétaire Exécutif de l'OMO

Le Micromer Explorateur a été longtemps bloqué au large de la République Shiniste du Liberistant et de Karévie. La situation interne de l'Etat n'était pas claire et nous n'avions pas de réponse du gouvernement. La Secrétaire Exécutif a tout d'abord ordonné de mettre en panne la dérive du ME jusqu'à nouvel ordre. L'équipage a donc continué ses activités pendant l'hiver tout en restant le plus possible dans la zone de "sécurité" Nous avions eus l'occasion d'observer la population de cétacés particulièrement riche en Océan Paradifisque, nous avons donc continuer cette étude tout en étant en quelque sorte "cloué sur place".
Mais ces magnifiques animaux sont étonnamment curieux et beaucoup de spécimens se sont approchés du Micromer Explorateur permettant aux plongeurs de bord de ne pas s'ennuyer. Ils ont put réaliser des comptages par espèce et pas sexe. Des données qui seront précieuses pour une exploitation future par des spécialistes.

La rencontre la plus saisissante pour les plongeurs a été la visite de ce grand mâle albinos de "baleine à bosse" particulièrement spectaculaire et rare :

La Secrétaire Exécutif, devant l’absence de réponse shiniste a finalement décidé l'évacuation presque totale du ME, ne gardant que le personnel naviguant. L'opération a prit du temps, tout les scientifiques ainsi que les submersibles ont été évacués à bord de navires de l'OMO avant que nous nous engagions en équipe restreinte dans le Détroit de Deimini.

Dérive du Micromer Explorateur au mois de mars 2020

La traversée a été stressante mais c'est bien déroulé. Aujourd'hui toutes les équipes on rejoint le Micromer Explorateur au point de RDV en Détroit de Sorlop et il est prêt à reprendre sa dérive.



Mahé
Capitaine du Micromer Explorateur

L'équipage du Micromer Explorateur était partagé sur la suite de la dérive. Certains souhaitaient pénétrer en Mer Océane et d'autres continuer vers le Nord. Un compromis a été trouvé, le ME s'est engagé dans le Détroit de Sorlop puis à suivi les côtes de la Péninsule de Catharsys d'Ouest en Est avant de se diriger vers la baie de Persis où il se trouve actuellement.

Les équipes scientifiques ont continué leur routine de prélèvements d'eau, de plancton et le recensement de la faune et de la flore marine.

Mais le fait le plus notable a été l'observation de nombreux requins de grandes tailles sur les côtes de la Péninsule de Catharsys.
La plongeuse édoranaise Lucia Martinet, l'une des meilleures du bord et sans doute la plus politisée, n'a pas hésité à plonger en apnée avec ces squales. Elle milite depuis des années avec son association "Save Ocean" pour le respect de toutes les espèces marines, mêmes celles potentiellement dangereuses.
Avec sa combinaison conçue pour se fondre dans l’environnement elle a put approcher jusqu'à la toucher une grande femelle approchant les 5 mètres. Elle cherche à prouver que même les Grands Requins Blancs ne sont pas agressifs envers l'Homme quand celui-ci les approche avec respect, sans artifices pouvant déclencher une attaques par méprise.

La Baie de Persis parait prometteuse, le Micromer Explorateur s'y attardera sans doute.

Dérive du Micromer Explorateur au mois de juin 2020

Mahé
Capitaine du Micromer Explorateur