Evacuation de la péninsule de Portneuf

"Par ordre du Feld-Maréchal, les circonscriptions de Portneuf, Saint-Charles, Duvallon, Lachenaye, Lemelin, Bourjolais, Gentilly, Deschambault -le nord-, Rochambault et Estérel doivent être évacuées dès maintenant. Veuillez n'emporter que le nécessaire et suivre les instructions des forces de l'ordres et des forces armées" Crachaient les hauts-parleurs.

La Gendarmerie Impériale, la Police Impériale, les troupes du IIIe corps de défense et la Garde Royale de Fransie procédaient en effet à l'évacuation d'environ 1,5 millions de personnes. Des trains, des bus et des véhicules de transports militaires étaient réquisitionnés, mais beaucoup de famille possédant un véhicule personnelle était parti d'elle-même. On signalait même quelques embouteillages, chose assez rare.

Les opérations se déroulaient globalement dans le calme et les quelques crises de paniques ou récalcitrance étaient résolus à la manière martiale...

La joie s'était emparée des foules dans tout l'Empire et en particulier en Fransie. Le CIDES avait détruit en fin de nuit, un des deux fragments de l'astéroïde Curly, qui menaçait de s'écrasé en Fransie. L'autre fragment avait été dévié et s'était écrasé en Mer Nordique.

Malheureusement, la côte entre Gentilly et Estérel avait subit un raz de marée...
Les dégâts se concentrait sur le territoire de la circonscription de Rochambault... Plusieurs villages côtiers appartenant à cette circonscription avait subit de plein fouet la vague. La zone avait été en grande partie évacué, mais une centaine d’irréductible avait refusé de quitter leur maison, principalement pour des raisons de croyance religieuse et d'incrédulité scientifique...

Une demi-heure après le raz de marée, les équipes de la sécurité civile fransienne arrivèrent. Plusieurs unités militaires également. Le Palais Brabant fit également envoyé le Corps Edoranais Humanitaire d'Urgence.

La mer s'était complètement retiré la mi-journée et les équipes constatèrent les dégâts. Un petit village de pêcheurs, Saint-Roch, avait été totalement rasé... un milliers de personne se retrouvé sans logement... On estime à une cinquantaine le nombre de personne qui n'avait pas été évacué. Certains corps avaient été retrouvé, mais la majorité ne le serait probablement jamais...

Deux autres villages avait été touché, Hernemont et Val-sur-Mer. La moitié de ces villages avait été détruit et aucun survivant parmi les irréductibles n'avait été retrouvé.

Le Député de Rochambault, affilié au Parti Paysan, se rendit sur place et retrouva le Général Philippe Bérault, Commandant du IIIe Corps de Défense, basé à Léry, dont dépendait la zone et qui était chargé de coordonné les opérations.

- Monsieur le Député. Saint-Roch n'existe plus et la moitié d'Hernemont et Val-sur-Mer non plus... Une centaine de personne sont mortes ou portés disparues, deux milles sont sans logement... Nous allons faire revenir les gens chez eux dans la région. Mais concernant ces trois villages, nous attendrons un peu de déblayer. Et pour les sans-abris nous construiront un campement à proximité.
Je dois faire mon rapport au Feld-Maréchal et au gouvernement de Fransie. Au revoir.

La premier Ministre de Fransie venait de revenir au Palais Triel.


Feld-Maréchal,

Merci d'avoir organisé l'évacuation en mon absence, j'étais indisposée...Ce raz de marée est épouvantable, je vais immédiatement chercher des solutions avec mon Ministre des Finances pour reloger les survivants dignement le plus rapidement possible.

Madame la Duchesse,

Vous pouvez toujours compter sur l'Armée du Saint-Empire.

J'en profite pour vous féliciter pour la naissance de votre enfant au prénom si fransien et si prometteur !

Sous ma casquette de Chancelier, j'en profite également pour vous rappeler que l'Etat fédéral prendra en charge le financement de la construction d'une nouvelle ville et d'une église à l'emplacement du village détruit de Saint-Roch. C'est une promesse de l'Empereur. Mais le gouvernement fransien en garde la maîtrise d'ouvrage. C'est à vous de lancer l'appel d'offre aux constructeurs et de décider du projet.

Votre dévoué,

Charles de Hauteville

Feld-Maréchal,,

La Première Ministre de Fransie est partis se reposer quelques jours à Baradhnaith présenter son fils à son époux en attendant de voir les résultats de son appel d'offres pour la reconstruction de Saint-Roch.
Je suis ici pour représenter le gouvernement de Fransie mais aussi à titre privé. Un de mes cargos à voile était en route avec du matériel de construction pour notre entrepôt à Lucéra. Mais vu les circonstances, ce matériel serait plus utile à monter rapidement un habitat provisoire pour quelques familles des villages fransiens touchés par le raz de marée. J'ai reçu l'aval de ma Première Ministre de Fransie pour débuter la construction sur mes fonds propres.
La Houlenn utilise un mode de construction écoresponsable, les bâtiments n'ont pas de fondations en béton et sont facilement démontables. La structure repose sur des pieux amovible en acier de chez Maxima Corp.
Le reste des fondations et du plancher est en bois. Un vide entre les poutres et le sol de 15 cm permet une première isolation thermique. Le reste du bâtiment est également en bois et une éolienne et des panneaux solaires de chez Drop Corp suffirons à alimenter le bâtiment en énergie.





Raymond Le Goff
Ministre de l'Economie et des Finances du Royaume de Fransie
Armateur de La Houlenn

Monsieur,

Si vos constructions peuvent être considéré comme des logements définitifs, je vous invite à répondre à l'appel d'offre.

Feld-Maréchal,

J'ai précisé que cet habitat était provisoire et facilement démontable. Il s'agit ici d'une initiative personnelle d'urgence.
Mais, en effet, je pourrais répondre à l'appel d'offres, mais je doute que ce genre de construction conviennent aux fransiens sur le long terme.

Feld-Maréchal,

Le "hangar" est terminé, il peut habriter une centaine de personnes pendant quelques semaines dans des conditions "décentes". Évidemment, ce n'est pas le grand luxe. mais il y a un toit et le chauffage.