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Georges Clemencet
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Georges Clemencet
Georges Clemencet était issu d'une ancienne famille de la bourgeoisie chironnaise vivant de la rente et de l'exercice de profession intellectuelle.
La famille prenait souche dans au XVe siècle dans un certain Jean Clemencet, sénéchal - c'est à dire officier de justice - et imprimeur en la ville de Confolens. Au XVIe siècle, elle avait professé le religion de Colvin dont elle ne s'était jamais détaché. Ainsi, elle n'avait pu accéder à l'ordre de la noblesse auquel elle était destiné par sa prééminence sociale. Malgré cela, elle avait poursuivit son ascension et avait acquis par mariage, au début du XVIIIe, le manoir de L'Aubrais, sis en la commune de Colombier. La demeure, véritable gentilhommière, consistait en un logis seigneurial, flanqué d'une tour ronde, entouré de deux corps de ferme qui fermait une basse cour.
Les Clemencet s'étaient illustrés à l'époque contemporaine grâce à l'arrière-grand-père de Georges, Paul, médecin-major des armées sous le règne de François-Xavier Ier, par son adhésion aux idées républicaines.
Le père de Georges, Benjamin, médecin lui aussi, franc-charpentier, athée et républicain convaincu, compagnon de Robert Leduc, avait fréquenté les sociétés secrètes du règne de Charles III. Après une jeunesse tumultueuse, il avait terminé sa vie sur ses terres de Colombiers, sous la surveillance étroite de la police, inculquant les vertus du républicanisme à ses enfants.
Notre homme, Georges, après des études en médecine à l'Université impériale de Confonlens, soutenu sous la direction du fameux Corvisart, s'était installé dans les quartiers populaires du Nord de la capitale, dispensant ses soins aux plus démunis. Naturellement, il avait prolongé son engagement social par l'engagement politique, adhérant au Parti Progressiste Edoranais, dont il avait été l'un des rares élus.
L'enthousiasme de la Révolution verte, réveillant les sentiments républicains d'une partie de la gauche, allait le faire connaître à ses compatriotes.
La famille prenait souche dans au XVe siècle dans un certain Jean Clemencet, sénéchal - c'est à dire officier de justice - et imprimeur en la ville de Confolens. Au XVIe siècle, elle avait professé le religion de Colvin dont elle ne s'était jamais détaché. Ainsi, elle n'avait pu accéder à l'ordre de la noblesse auquel elle était destiné par sa prééminence sociale. Malgré cela, elle avait poursuivit son ascension et avait acquis par mariage, au début du XVIIIe, le manoir de L'Aubrais, sis en la commune de Colombier. La demeure, véritable gentilhommière, consistait en un logis seigneurial, flanqué d'une tour ronde, entouré de deux corps de ferme qui fermait une basse cour.
Les Clemencet s'étaient illustrés à l'époque contemporaine grâce à l'arrière-grand-père de Georges, Paul, médecin-major des armées sous le règne de François-Xavier Ier, par son adhésion aux idées républicaines.
Le père de Georges, Benjamin, médecin lui aussi, franc-charpentier, athée et républicain convaincu, compagnon de Robert Leduc, avait fréquenté les sociétés secrètes du règne de Charles III. Après une jeunesse tumultueuse, il avait terminé sa vie sur ses terres de Colombiers, sous la surveillance étroite de la police, inculquant les vertus du républicanisme à ses enfants.
Notre homme, Georges, après des études en médecine à l'Université impériale de Confonlens, soutenu sous la direction du fameux Corvisart, s'était installé dans les quartiers populaires du Nord de la capitale, dispensant ses soins aux plus démunis. Naturellement, il avait prolongé son engagement social par l'engagement politique, adhérant au Parti Progressiste Edoranais, dont il avait été l'un des rares élus.
L'enthousiasme de la Révolution verte, réveillant les sentiments républicains d'une partie de la gauche, allait le faire connaître à ses compatriotes.
Baronne de Hauteville- Observateur
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