Rumeur

Il semblerait que le Palais éthériste aurait communiqué avec tous les évêques éthéristes afin de réunir un concile...

Le jeune évêque Vladimir est venu de Bordeleau pour assister au concile. Il espèrait que les gardiens du Santuaire lui expliquerait son travail. La mort surprise du patriarche fut un bouleversement pour l'organisation.

Les évêques et métropolites des pays vassaux arrivèrent ensemble selon les régions. Ainsi les Evêques alémaniens, eslagnols, Slokaves et Palonais firent rote ensemble, avec un des aérostat mis à leur disposition par Carnavon Aérotransport. POur beaucoup la crainte était grande à monter dans ses engins effrayants.
Si les évêques étaient nombreux, on remarqua surtout à leur descente à l'aérodrome d'Allancia, les différents métropolites des pays vassaux :
Athénagre de Palogne, Demetrius d'Eslagne, Kazimir d'Alémanie et Métrophane de Slokavie.

La quasi totalité des grands éthéristes étaient réunies. Le concile allait pouvoir bientôt se tenir après les hommages rendus à Mélétios.

Les différents Métropolites de l'Empire s'étaient réunis à part des autres évêques. Aux métropolites d'Occident s'étaient joints Aristide de Hongarie, Constantin de Moldavia et Vaklav de Tchecoslovénie.
Il s'agissait de ne pas laisser l'Eglise sans direction durant le concile et avant l'élection d'un nouveau Grand Pontife qui guidera les âmes éthéristes

Vladimir saluait ses confrères, qu'il voyait pour la première fois. Il avait très peu voyager, en raison de son travail en Chiron. Au mieux, il venait à Allancia, pour prier au Santuaire, le lieu le plus saint des saints.

-Bonjour, je me présente Vladimir Volga, évêque de Bordeleau.

Après avoir rencontré ses confrères pour le concile, il se dirige vers sa chambre qu'il a demandé à être simple. Pour lui, une chambre est composée d'un simple lit en bois, d'une couverture, d'une bougie sur une table, d'une chaise de prière et d'un grand bol, pour se laver la face.

C'est son moment de prière. Tous les jours, il prie et médite pour demander à Éther de l'aider dans sa mission.

Un moine cogne à la porte de la chambre de l'évêque, pour lui annoncer la décision sur le concile.

Vladimir retourne à la prière, il sent que les conseils d’Éther sont nécessaires pour la réalisation du meilleur concile. Dans sa rencontre avec les autres évêques, plusieurs parlaient de Métrophane, comme possible successeur.

Vladimir, qui était très pieux, retourne dans sa longue prière. Il a demandé au moine, qu'il informe les responsables de la cuisine, qu'il souhaite juste une soupe et un morceau de pain, pour dîner.

Tôt le matin, le jeune Vladimir a commencé par sa marche quotidienne dans les jardins du Santuaire. Il adore de profiter de ses promenades pour méditer, en voyant le plus beau des présents, qu'Éther a offert aux hommes, la nature.

Durant sa promenade, il rencontre un groupe d'évêques. La discussion était claire. Tous avaient lu l'entrevue du doyen.

- Il a raison, nous avons besoin d'un patriarche puissant, qui sera prêt à utiliser la force pour Éther.

À ses paroles, Vladimir entra dans la conversation.
- Messieurs. Ce n'est pas avec les armes qu'on gagne la guerre. Éther est beaucoup plus intelligent par rapport à ses fameux markistes. Il connaît la faiblesse des ennemis de nos valeurs. Éther offre à tous, les mêmes présents. La nature, qui est autour de nous, est aussi pour les markistes. Mais c'est à nous, hommes d'Église, qu'on doit être présent pour les accueillir et les pardonner. On gagnera la lutte, car Éther verra qu'on fait un excellent travail. Car nos valeurs religieuses et sociales ramèneront les brebis égarées. Dans ma méditation, Éther me guide, et je vous conseille aussi la méditation. Vous verrez que le fleuve tranquille est plus profitable, qu'un déluge.

Le moine, qui avait délivré le message, est revenu devant Vladimir.

- J'ai laissé votre lettre, Votre Éminence. Mais pourquoi vouliez-vous rencontrer cet ennemi de notre Église?

Vladimir, qui avait une grande sagesse, lui répond.
- Mon ami, cet ennemi est une brebis perdue, qui cherche à trouver des réponses à ses questions. Nous devons toujours garder notre porte ouverte, pour les accueillir de nouveau. Nous, comme pasteurs, nous avons l'obligation d'avoir toujours à l'esprit, que nous sommes tous des créations d'Éther. Si nous fermons la porte de notre Église, comment pourront nous revoir revenir nos brebis perdues au chaud?

À ses mots, le moine comprit que Vladimir avait une sagesse et une compensation énorme.
- Oui, vous avez raison.